Le Québec a besoin de tous ses hommes et ses femmes de valeur!

Réflexions d'un militant péquiste suite aux démissions au NMQ et à ON

Tribune libre

Dans les dernières semaines, deux personnages en vue du mouvement souverainiste ont démissionné de leur poste de leader de leur organisation respective, M. Jocelyn Desjardins du Nouveau Mouvement pour le Québec et M. Jean-Martin Aussant d’Option nationale.
On peut être en accord ou en désaccord avec les prises de positions et actions de ces deux hommes, mais il faut le reconnaître, ils sont des hommes de valeur. Le temps dira quelles erreurs ils ont commises, car même les grands hommes peuvent se tromper!
Bien sûr, il n'y a aucun doute qu'il y ait dans ces deux organisations de nombreuses autres personnes aussi de valeur, capables de prendre la relève… Il leur revient de voir à leur continuité! Par contre, il est certains hommes qui font la différence! Et ces hommes-là sont difficiles à remplacer!
Cependant, ne devrions-nous pas, tous tant que nous sommes, souverainistes, progressistes, sociaux-démocrates, en profiter pour tous nous recentrer sur nos objectifs de société et tous voir à regrouper nos forces?
Bien sûr diront certains, «tout ça est la faute au PQ»! Il est en effet malheureux qu’au cours des années, tant de gens de valeur, parce qu’il y en a beaucoup, beaucoup trop, aient cru devoir «partir»! Plusieurs sont «revenus»! Chacun aura sa réponse! La mienne est simple : ce n’est pas la question! C’est le temps des solutions!
Pensons-nous vraiment si différemment?
Je me suis fait servir, lors du pointage téléphonique du 4 septembre dernier, par une sympathisante de QS, cette phrase : «ma tête me dit de voter Parti Québécois (dans Crémazie), mais mon coeur est avec QS et mon espoir avec ON». Remarquablement bien dit et tout à fait significatif! Ça m’est allé droit au cœur, et je crois avoir compris, nos pensées se rejoignent!
Moi aussi je veux la souveraineté, demain, si nous la rendons possible! Moi aussi je veux une société équilibrée, où tous peuvent s’épanouir égalitairement, dans la mesure de nos moyens! Et moi, ma tête, mon cœur et mon espoir sont à la même place, définitivement et solidement au PQ! Ça semble la principale différence, sinon la seule?
Les discussions en ateliers lors du dernier Congrès sur la Convergence nationale n’ont-elles pas démontré qu’il s’agissait bien plus de situations normales de différences d’opinions plutôt que de différends de principe irréconciliables, différences saines dans une société saine, un pays normal…
Mais nous ne sommes pas encore ce Pays et pourrions ne jamais le devenir!
On est souverainiste ou on ne l’est pas!
À 70 ans, il me fait mal, comme certainement à tous les 90 000 membres du PQ, de se faire dire que «nous» ne travaillons pas à faire progresser la souveraineté!
Comment peut-on nier tout l'être de ce parti et la contribution historique au Québec, à la Nation, de tous ces militants depuis plus de 40 ans? En fait, le projet de René Lévesque, notre Projet, a bien plus que 40 ans. Il a germé et grandit depuis le lendemain de septembre 1759. Un Projet de peuple, de générations, de toutes ces générations depuis plus de 350 ans.
Bien sûr, nos générations sont les premières à avoir tout en main pour réaliser ce grand Projet. Nous y étions presque en 1995!
La «prochaine fois» doit être la bonne, mais nous n’y arriverons pas en restant divisés, jeunes et moins jeunes, plus ou moins à gauche... Il ne faudrait pas que nous rations, par notre faute, le prochain rendez-vous avec l’Histoire? Le Québec en a déjà trop raté!
Alors, ne jouons pas à «qui est plus souverainiste»! C’est le jeu que nos ennemis espèrent et prédisent!
Et la proportionnelle!
La proportionnelle ne sera pas pour la prochaine élection, qui surviendra dans moins d’une année maintenant.
Plusieurs, dont je suis, préféreraient attendre après la souveraineté pour débattre d’un nouveau mode de scrutin, gageons que nous choisirons plutôt un gouvernement du type présidentiel! Pour d’autres, par contre, cette discussion est essentielle.
Nous pouvons certainement tous nous entendre pour que le prochain gouvernement majoritaire uni propose à la Nation, dans son programme électoral, une révision du mode de scrutin. Un référendum sur le sujet serait certainement un bon exercice!
Mais nous pouvons faire mieux? Qui propose la proportionnelle doit aussi être prêt à respecter les choix démocratiques et accepter, de bonne foi, le partage de la gouvernance, du pouvoir. N’y a-t-il pas là une question de conviction et de crédibilité?
La meilleure démonstration que nous, les forces progressistes et souverainistes, pourrions donner aux Québécoises et Québécois de l’avantage démocratique de la proportionnelle, serait de s’engager, dès maintenant, dans la formation d’une coalition à proposer lors de la prochaine élection. C’est la meilleure façon d’assurer d’un gouvernement majoritaire, fort, une autre équipe du tonnerre! Il y va de notre crédibilité à tous. Si nous n’y croyons pas «avant» comment pourrions-nous demander à nos concitoyens de croire que les choses seront plus faciles «après» une élection?
Notre projet de société
Le Québec a besoin de tous ses hommes et ses femmes de valeur, de toutes ces compétences personnelles et professionnelles, de gens qui pensent, communiquent, convainquent, rassemblent… et finalement aussi agissent dans la même direction, pour réaliser notre Projet de société. Autrement, rien de ce que nous voulons ne se produira!
À partir d’aujourd’hui, demain nous appartient! Si vraiment on y tient! Disions-nous il n'y a pas si longtemps.
Aujourd'hui, il faut aussi ajouter, «si nous joignons nos forces».
Moi j’y tiens et c'est là mon espoir!
Et je mettrai mon coeur et ma tête, dans la mesure de mes humbles moyens de militant du PQ, à faire que nous puissions, tous et chacun d’entre nous, reprendre nos places, dans l'enthousiasme et la dignité, et le respect de la démocratie.
Et vous?
Claude Morissette, Président du Conseil exécutif
du Parti Québécois d’Acadie
Texte appuyé par Rachid Bandou, Isabelle Lamarche, Alain Querry et Claude Racette du Conseil exécutif d’Acadie.


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2013

    Surtout...l'organisation.
    Je crois que seul le PQ possède l'organisation suffisante pour gagner une élection, en regrettant que des personnages qui me paraissent éminemment sympathiques ne puissent se faire élire qu'en se ralliant à ce parti et en acceptant sa discipline.
    Pierre Demers physicien le 16 juillet 2013 c3410@er.uqam.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2013

    @ Daniel
    Soyez rassuré Daniel, je ne suis aucunement insulté par votre reprise de mes mots, d’autant que je crois que notre espoir à tous deux est à la même place, dans un pays, social-démocrate.
    Je vais d’ailleurs reprendre moi-même mon vocabulaire, à quoi bon jouer à «qui est plus à gauche, plus à droite»! Est-ce réellement significatif? Tout est relatif, si vous voyez tous les autres à droite, c’est que vous êtes à l’extrême gauche, et minoritaires dans votre société, donc non représentatif de la démocratie. Je pourrais argumenter que moi j’en vois autant à ma gauche qu’à ma droite, et pourtant je me perçois centre-gauche.
    Mais surtout, je ne partage pas votre analyse sur l’influence de la gauche. Je crois que nos concitoyens plus progressistes, qui est différent de gauchiste, nous amènent à réfléchir, et à avancer dans la sociale-démocratie. Si vous croyez réellement que la gauche ne peut accéder à la gouvernance d’un pays, vous avez aussi une réponse! Il faut le pouvoir pour faire changer les choses.
    Prétendre que le Parti Québécois n’est pas souverainiste me surprend et dérange toujours. Et ce parti et sa cause ont été portés depuis plus de 40 ans par des hommes de valeur, de René-Lévesque à Bernard Landry. C’est maintenant le tour des femmes, et Pauline Marois ne fait pas exception, elle est différente, et bien sûr aussi critiquable. Donnons-lui la possibilité et surtout les moyens de montrer ce qu’elle peut faire.
    Mais nous partageons au moins un élément. Moi aussi je veux un Québec social-démocrate!
    Je vais me permettre de critiquer mon propre titre. Merci de ne pas l’avoir perçu comme élitiste et d’avoir compris qu’il veut simplement rendre hommage aux hommes cités.
    Nous sommes tous des êtres de valeur, qui que nous soyons. Et ceux qui nous apparaissent plus démunis sont aussi un capital humain à reconquérir. Quoi de mieux que de leur donner une possibilité de se reprendre en main? Nous en bénéficierons tous.
    Passer d’un gouvernement «bonbon», qui n’a pas hésité à augmenter notre dette de 50%, à un gouvernement responsable n’est pas facile, et j’aurais préféré un étalement plus long des mesures budgétaires. Vous allez tout de même convenir que payer des intérêts ne donne de services à personne, une augmentation des taux nous guette au tournant et nous coûtera cher.
    En fait, vous avez raison, les plus démunis de notre société ne doivent pas souffrir de ces mesures budgétaires. Moi je fais confiance à la Ministre Maltais et au gouvernement actuel pour que ces mesures touchant ces citoyens ne leur soient pas désavantageuses. La Ministre a promis de n’échapper personne, et nous du Parti Québécois d’Acadie l’en tiendrons redevable. C’est peut-être ce qui nous différencie, moi je fais confiance en la sociale-démocratie du Parti Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2013

    @ Éric Lévesque, qui a brisé la glace… Vous avez pris le temps de me lire et il est tout à fait normal que je vous retourne le compliment.
    Je ne vous suis pas sur la «peur», ni dans votre texte d’analyse, ni dans votre interprétation de mon texte. Je qualifierais ce dernier de lucide quant à la possibilité de voir se réaliser nos objectifs de société et en particulier la souveraineté, si nous restons divisés. Ça n’a rien à voir avec la peur.
    Et oui je vais vous servir le terme «minoritaire». Et deux fois plutôt qu’une, et même sur la langue.
    À l’élection de 2008, les Libéraux auraient été «minoritaires» si nous avions réuni nos forces, ON+PQ+QS. Ne me dites pas que le Québec a été mieux servi par un Charest «majoritaire». Nous n’avons pu protéger notre langue contre le jugement inique de la Cour suprême, et les écoles passerelles sont toujours là! Et pourtant, la Loi 104, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2003, représentait bien le type d’équilibre entre la protection de la langue et les libertés individuelles que nous voulons pour notre société!
    Élections 2012, Gouvernement du Parti Québécois «minoritaire», alors qu’il aurait pu être «majoritaire» avec 22 circonscriptions perdues, 16 aux Libéraux et 6 à la CAQ, encore par la division de nos forces, ON+PQ+QS. Les éléments essentiels de la Loi 14 passeront ou la CAQ et les Libéraux en porteront la responsabilité. Mais, vous et moi, ainsi que de nombreux Québécoises et Québécois, aurions voulu aller plus loin. Nous sommes bloqués. Nous nous sommes mis à la merci de nos ennemies, et pire, ce pourraient être ce pire ennemi qui formera le prochain gouvernement, si nous restons divisés.
    Vous touchez la Gouvernance souverainiste. Pourquoi avez-vous «peur» de bâtir à partir du choix des Québécoises et Québécois de 1995. Le Québec est encore et incontestablement «province», à moins de 1%. Ce n’est ni mon choix, ni le vôtre, et malheureusement il restera «province», si nous continuons à disperser nos forces.
    Les fédéralistes ont appris leur leçon en 1995. Leur Constitution de 1982 est parfaite, pour eux! À nous de démontrer qu’elle ne sert pas le Québec. La Gouvernance souverainiste est au prochain référendum ce qu’a été le «Beau risque» de René Lévesque qui a mené à Meech, à Charlottetown et la presque victoire 1995. On pourra s’en reparler, dans un autre texte.
    En fait, M. Lévesque, vous avez touché, en quelques paragraphes plusieurs des éléments qui semblent nous séparer. Je sens tout de même dans vos textes, une quête de solutions. Je suis convaincu que nous trouverons les bases d’un Projet commun qui couvrira les deux volets de ce qui nous tient à cœur, la souveraineté et la sociale-démocratie. À partir de là, tout sera plus facile.
    Note : Vous pouvez consulter les liens suivant du Parti Québécois d’Acadie : www.acadie.c.pq.org et/ou www.facebook.com/PQ.Acadie. Vous pourrez y trouver la dernière élection de notre candidat, M. Rachid Bandou, fièrement Québécois et aussi fièrement Kabyle par ses origines.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2013

    D’abord, merci à ceux et celles qui consultent le texte, j’espère qu’il est lu et bien reçu.
    Merci aussi à ceux et celles qui soumettent des commentaires.
    Le but principal du texte est bien sûr d’arriver à convaincre les lecteurs progressistes et souverainistes de participer à un ralliement de «nos forces communes» pour mieux servir le Québec, et bien sûr, il est normal que cela passe d’abord par un dialogue. Et je crois en la force de nos bases militantes respectives pour susciter ce mouvement.
    Alors, permettez-moi de continuer la discussion à partir des commentaires reçus. Vous remarquerez probablement que je ne suis pas un habitué des médias sociaux, il est donc possible que je manque de protocole! Je vous prie de m’en excuser!

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2013

    M. Morissette nous invite à nous recentrer sur nos objectifs de société suite aux démissions successives de Jocelyn Desjardins et de Jean-Martin Aussant et à regrouper nos forces. Je suis d’accord mais il faut y réfléchir. La question centrale est de savoir comment on s’y prend pour faire l’indépendance? La gouvernance souverainiste et un référendum au moment jugé opportun comme le propose le PQ? Une assemblée constituante comme le propose Québec solidaire? Le rapatriement de tous nos pouvoirs comme le propose Option nationale?

    André Binette, avocat en droit constitutionnel, affirmait à l’assemblée «Place publique sur l’indépendance et la réconciliation» du Nouveau mouvement pour le Québec de novembre 2012, la nécessité de l'instauration de la république du Québec, celle-ci facilitant l'accession du Québec à l'indépendance. Une chose est claire. Il faudra en discuter et s’entendre entre tous les indépendantistes. C’est ce que je comprends di texte de M. Morissette

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2013

    Le plus gros problème c'est la première ministre Mme Marois. Lors des dernières élections j'ai voté stratégique mais si c'était a recommencer je voterais ON. Je ne suis ni à droite ni à gauche assez centre un peu peut-être plus gauche. En raison du parti Québecois nous perdons les meilleurs éléments ce qui fait l'affaire des fédéralistes alors changeons le chef (Mme Marois) et surement que l'on aura un meilleur score. Au parti Québecois il y a d'excellents candidats pour reprendre le flambeau plus jeunes et très brillants qui pourront certainement rallier des hommes comme Jean-Martin Aussant qui d'après moi serait le meilleur pour convaincre du bien fondé de la séparation et de M.Desjardins. Alors au parti vous devriez revoir votre façon de faire car lors des prochaines élections qui devraient arriver rapidement nous allons tous être perdants et je crois que nous n'aurons plus aucune chance d'y arriver car les médias vont faire la balance.

  • Christian Archambault Répondre

    6 juillet 2013

    OK Daniel, t'as raison!

  • Luc Bertrand Répondre

    6 juillet 2013

    Alain,
    Ce n'est pas suite au rejet d'une couple de propositions anodines que les démissionnaires au PQ ont quitté le navire, mais suite à l'abandon par la direction du parti des idéaux qui ont amené la création de ce parti: l'indépendance et la social-démocratie.
    Croyez-moi, René Lévesque n'aurait jamais créé le PQ pour couper dans l'aide sociale, dans le financement des CPE ou des garderies ou pour passer des lois spéciales contre ses militants de la base et alliés traditionnels (syndicats et travailleurs). Et Pierre Bourgault n'aurait jamais accepté de saborder le RIN s'il avait su que René Lévesque et ses successeurs auraient troqué la réalisation de l'indépendance pour la gestion à la petite semaine de la province de Québec!
    Au-delà des divergences d'opinion sur la meilleure façon de faire avancer le Québec, ce qui nous divise est la manière de voir la politique et de la faire. Il a été établi depuis longtemps que le progrès, voire même la survie de la nation québécoise est impossible sans le coffre d'outils complet qu'est l'indépendance nationale. Or, dans cette optique, même simplement envisager la prise du pouvoir sans l'indépendance ou, au moins, un mandat clair et fort pour la réaliser, constitue une incohérence et revient à duper la population.
    Après 45 ans d'attermoiements pour des considérations purement et bassement électoralistes et la stagnation de l'appui à la cause qui est à la base de sa création, le Parti québécois n'a plus de pertinence et empêche même, par sa seule présence, le mouvement indépendantiste de se renouveler et de se donner une véritable alternative. Quand on considère que l'appui à l'indépendance a été supérieur du temps que les libéraux étaient au pouvoir que sous les péquistes, il y a lieu de se poser de sérieuses questions!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2013

    @C Archambault
    Vous ne pouvez pas associer la gauche au système, alors qu'elle ne l'a jamais gouverné et ce n'est pas le cas seulement du Québec, mais de l'Occident en générale. Ceux qui gouverne le système depuis la révolution de 1789 d'une domination incontesté depuis plus de 200 ans, c'est exclusivement la droite, qui est représenté essentiellement par la banque. C'est la droite qui a inventé la banque qui a financé toutes les grandes guerre des deux derniers siècles, même la révolution russe fut orchestré et financé par la banque. La dictature actuellement est essentiellement marchande et il n'y a que la droite qui la défend en ce moment. Si vous croyez que le PQ à déjà été gauche, vous rêvez, c'est comme le PS en France. La droite c'est toujours servi de la gauche pour arriver à leur fin. Ce que vous percevez comme étant de gauche au sein du système à toujours été qu' un vernis. Ensuite, c'est la gauche seule qui représente le peuple, car la principale distinction entre la gauche et la droite, c'est qu'elle fait référence à la collectivité contrairement à la droite qui favorise l'individualité. Toutes ses divisions qu'on voit au sein de la société ne sont que des poussé d'individualisme que la droite n'a jamais autant poussé. Ensuite, ce refus de choisir entre la gauche et la droite que vous préconisez est une stratégie propre à la droite, ce concept n'est véhiculé que par la droite car elle sait pertinemment qu'elle contrôle actuellement le système et que son meilleur allié est le statut quo, alors à défaut de choisir la gauche en rejetant la droite, elle préfère le refus de choisir la gauche car sachez que ce discours de ni droite, ni gauche ne s'adresse qu'à la gauche. Cette phrase que vous venez de sortir n'est utilisé que pour répliqué à la gauche. Vous n'allez jamais entendre d'une personne dire que le peuple n'est ni à gauche, ni droite pour répliquer à la droite, cette phrase n'est utilisé que pour répliquer à la gauche et cette stratégie de la droite n'est pas utilisé qu'au Québec, mais partout en Occident.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2013

    Je suis moi-même un militant péquiste, de gauche et indépendantiste convaincu. Ayant participé aux États Généraux sur la Souveraineté et au Congrès de la Convergence national, j’ai pu constater outre que tous ont à cœur le bien du Québec et son indépendance, chacun est convaincu que nous pouvons ensemble trouver une option commune pour mettre à jour notre projet.
    Ceux disant que le PQ est trop à droite; étant de gauche on est toujours trop à droite si on pas plus à gauche que nous…cela étant dit je préfère être à l’intérieur du PQ, comprendre les motivations des décisions qui sont prises et tenter des les influencer. Que de divisé le vote pour laisser la place à la CAQ qui sont les véritables porteurs d’une idéologie de droite. Les militants de gauche ne doivent pas déserter le PQ moindrement qu’une de leur proposition n’est pas accepté ou qu’une politique semble être de droite. Ils doivent plutôt rester à bord et tenter de faire pencher le navire en argumentant dans les instances du parti.
    Être au pouvoir est bien sur un exercice différents de l’opposition, qui vient des responsabilités et parfois des décisions nécessaire, difficile et impopulaire. Le PQ à au moins eu la décence de revenir en arrière sur certains aspect de leur décision, sans renier les principes qui anime leur gouvernance, soit les intérêts des Québécois. Il faut travailler ensemble, à retrouver les liens qui unissent les souverainiste, indépendantiste et nationaliste de gauche et de centre droite pour mobiliser et convaincre la franche de la population qui est encore craintive face à notre indépendance.

  • Luc Bertrand Répondre

    5 juillet 2013

    Monsieur Morissette, je suis d'accord avec Éric et Daniel. L'unité des indépendantistes autour du PQ, oubliez ça. Le PQ n'est plus un parti indépendantiste. Par les multiples contorsions qu'il s'est abaissé à faire depuis 45 ans, il a pu confondre assez d'électeurs pour gérer la province de Québec, mais il n'a fait accroître l'appui à l'indépendance qu'à ses premières années d'existence (1968-1974) et lors des deux campagnes référendaires (1980 et 1995). Hormis l'ère Parizeau (1988-1995), l'obsession du PQ n'a été que la prise ou le maintien du pouvoir provincial, la souveraineté étant carrément écartée de son discours excepté lors des campagnes de financement auprès de ses membres ou lors de ses activités partisanes.
    Aujourd'hui, la seule utilité du PQ est de réduire les chances d'élection des libéraux à Québec. À part de ça, il ne fait que discréditer la cause qu'il prétend défendre par sa vision à courte vue et sa peur de nommer les choses par leur nom, préférant jouer le jeu du système pour éviter la critique au lieu d'avoir le courage et la cohérence d'assumer les solutions que nous donnerait l'indépendance.
    La meilleure chose qui pourrait arriver serait la disparition ou le sabordage de ce parti au profit d'Option nationale. La "marque de commerce" du PQ a tellement été déshonorée par les errements, les contradictions ou l'aveuglement de ses chefs que je doute que le simple remplacement de Pauline Marois ne change grand chose à la prochaine élection.
    Monsieur Morissette, je vous donne entièrement raison pour le titre de votre article, mais le PQ n'est plus l'ombre du véhicule qu'il a déjà été pour les indépendantistes. Son refus d'admettre les erreurs qu'il a commises et qui sont à l'origine de la soi-disante "division" du vote souverainiste est la principale cause de son impuissance actuelle.
    Tant que le PQ et sa vision essentiellement provincialiste demeure dans le portrait électoral, il empêche justement l'essor de toute alternative sérieuse en corrompant les candidats les plus prometteurs avec sa petite politique et en trompant la population avec ses véritables intentions.

  • Marcel Haché Répondre

    5 juillet 2013

    Votre texte est magnifique, Claude Morisette.
    On n'a jamais voulu faire l'indépendance du Québec pour augmenter les prestations d'Aide Sociale. Pas besoin de l'Indépendance du Québec pour faire cela.Pas besoin non plus de faire du P.Q. bashing pour y arriver.
    Les tenants de toute solidarité devraient se pencher sur cette solidarité bien particulière et autrement plus féconde que tous les sectarismes : la solidarité des générations.

  • Christian Archambault Répondre

    5 juillet 2013

    @ Daniel
    Il n'existe pas plus de droite que de gauche au Québec plus qu'ailleurs. Il n'y a que le peuple.
    (Gauche) + (Droite) = Système

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2013

    Je ne veux pas vous insulter, mais je dirais que votre cœur est à la mauvaise place en ce moment ainsi que la tête, car la patrie est mise en danger par la droite actuellement et le PQ en fait partie. Ce n'est pas la gauche qui est en train de mettre en péril la nation, mais bien la droite et si vous n'êtes pas capable de le voir, on n'est pas sorti du bois.
    La gauche c'est sabordé à l'époque du RIN pour la cause et elle n'a jamais pris le pouvoir, alors tous les malheurs de la nation proviennent de ce pacte néo-libérale entre le PQ et le PLQ et ce pacte de cette droite économique c'est renforcé une première fois sous Lucien Bouchard et en ce moment, elle se renforce une deuxième fois avec Pauline Marois. À chaque virage à droite du PQ, l'adhésion à l'indépendance recule parce que cette droite ne cesse de faire des victimes à gauche comme à droite.
    Présentement, le PQ est sur le point de tuer des gens à l'aide sociale au nom du déficit zéro et là je pèse mes mots. Lorsque le gouvernement est prédisposé à mettre la tête de 25 000 personnes sur le billot(qui dans certains cas doit-être pris au sens littéral), il ne faut pas se surprendre que l'indépendance recule, car le projet d'indépendance est intimement lié à l'image que projette le PQ dans ses politiques et si le PQ projette une image nauséabonde, c'est toute la cause indépendantiste qui en subit les contre-coup. Alors, si le pays vous tient à cœur n'associez plus le projet d'indépendance au PQ, mais à un parti politique qui ne projette pas cette odeur fétide qu'est le néo-libéralisme.

  • Éric Lévesque Répondre

    5 juillet 2013

    Ça ressemble à un discours d'une personne qui a peur. Ne me sortez pas la raison que "nous sommes minoritaire", vous auriez dû rétablir une équité au niveau de la langue, c'est maitenant que la souveraineté est tabou et mal vu à côté de la gouvernance souverainiste par votre reine Marois... Je sais pas mais elle est louche et votre gouvernement vient de signer son arrêt de mort. Si vous pensez devenir majoritaire, il va falloir établir une réforme majeure dans tous les dossiers. Les ethnies vous perçoivent comme des racistes, xénophobes et extrémistes, votre parti est malheureusement l'ombre de ce qu'il a été.
    Je ne fait qu'exposer les faits... Les québécois(e)s veulent une équipe du tonnerre et non d'une équipe qui flenche devant l'opposition. Ils veulent un chef avec assez d'audace et d'intelligence pour gouverner convenablement, quelqu'un de compétent... c'est rendu qu'on vous compare au PLQ et c'est pas totalement faux, vous faites exactement le contraire des choses que vous réprimiez dans l'opposition, bravo crédibilité...
    Commencez par respecter vos promesses électorales, vous pourriez espérer un gouvernement majoritaire mais depuis 95, vous n'avez fait élire pas plus de 55 députés, à part la 36e législature avec 76 députés mais encore là vous avez même pas parler de souveraineté. N'espérez pas un sabordement de QS et ON vers vous, QS vous traite de néolibéral et de droitiste (et ont raison) et ON justement sur vos promesses électorales et de ne pas parler de souveraineté lors d'une campagne électorale.