L'île dénationalisée choisira un représentant à son image

Le prochain maire de Montréal sera multi-ethnique ou ne sera pas

Un nouvel ordre social point à l'horizon

Tribune libre


Journaux montréalais
Ce qui s'annonce d'ores et déjà comme une condition sine qua non pour se faire élire aux prochaines élections municipales de Montréal, ce sera de faire partie des minorités visibles qui désormais ont le dernier mot dans le choix du représentant du peuple, comme cela s'est vérifié aux dernières élections municipales de Montréal, M. Gérald Tremblay recrutant largement les votes nécessaire à son élection parmi les membres des communautés ethniques.


Prière publique
Pour cette raison, on peut désormais s'attendre à ce que le candidat idéal pour prendre le pouvoir soit un composite formé du plus grand nombre possible d'ethnies. Avec un peu d'imagination, on peut envisager un haïtien converti à l'islam marié à une hindoue anglophone et ayant adopté une petite chinoise, n'écoutant que de la salsa latino, ne mangeant que du thaï asiatique tout en regardant des reprises de "Des kiwis et des hommes" en boucle.


N'est-ce pas un tantinet curieux que ce soit maintenant les minorités qui choisissent pour nous ceux qui vont nous diriger et influer sur l'orientation des décisions à prendre? Certains estimeront que c'est le monde à l'envers. D'autres comprendront que c'est le résultat prévisible d'un afflux massif d'étrangers dont les objectifs de société sont aux antipodes des nôtres.


Regroupement social
Et ce sont ces mêmes divergences irréconciliables qui rendent impraticable toute forme d'intégration à un degré satisfaisant, ce qui se vérifie particulièrement chez les tiers-mondistes dont l'afflux va grandissant et pour qui s'intégrer s'avère désormais superflu, étant suffisamment nombreux pour passer outre à ce devoir civique élémentaire. À les voir aller, il est clair que le Canada a la nette priorité sur le Québec dans leur champ de mire. L'adhésion générale à l'anglais comme langue de travail et de communication le démontre amplement. Cela explique pourquoi les anglos s'en réjouissent tant en les considérant comme du renfort bienvenu dans leur camp.


Les Québécois veulent un pays qui reflète leur identité profonde, c'est tout ce qu'il y a de plus normal et naturel. Mais anglos et communautés ethniques n'ont que faire de telles considérations, maintenant que la ville est sous leur emprise.
Mais tout à coup, le mot libérateur "reconquête" surgit à mon esprit...
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    18 janvier 2011

    «N’est-ce pas un tantinet curieux que ce soit maintenant les minorités qui choisissent pour nous ceux qui vont nous diriger et influer sur l’orientation des décisions à prendre ? Certains estimeront que c’est le monde à l’envers.»
    Ou peut-être devrions-nous voir la chose, de façon logique, comme l'une des conséquences du fait d'avoir dit majoritairement NON, il y a trente ans, et de nous être laissé voler le second référendum, en 1995, sans engager les poursuites judiciaires qui auraient dues être rapidement lancées...?
    Il va falloir que les Québécois finissent par comprendre le lien de cause à effet qui existe entre la façon dont ils votent, et le genre de sort que le Canada et les minorités vivant ici, ont le pouvoir de leur réserver, ensuite.

  • Marcel Haché Répondre

    16 janvier 2011

    On est ben partis.
    Ce n’est pas le Québec qui va avaler Montréal, c’est Montréal qui est en voie d’avaler tout le Québec.
    Il en va du maire Tremblay comme de plusieurs députés libéraux sur l’Ile de Montréal : impossible d’être élu sans l’appui décisif des différentes communautés ethniques du coin.
    Le P.L.Q.tire un vote important et décisif auprès des différentes communautés ethniques, mais impose la candidature d’un(e) Tremblay d’Amérique au poste de député. Cela instille l’illusion que les Québécois de souche ne sont en perte d’influence qu’au seul niveau fédéral, mais qu’heureusement, au provincial, les choses continuent de bien aller. Bref, notre minorisation POLITIQUE, ne serait qu’un mythe. Allez-y voir. Le personnel politique ethnique de ces députés—des Tremblay d’Amérique élus, redevables du vote décisif des différentes ethnies—ce personnel attend son heure.
    Entretemps, des souverainistes croient pouvoir transformer le vote ethnique en vote émancipateur, alors que c’est le vote le plus conservateur, réactionnaire même, qui soit en faveur du Canada.
    S’il fallait que l’Assemblée Nationale reflète véritablement le visage de Montréal et sa périphérie, du Nord et du Sud, particulièrement là où le vote des différentes communautés ethniques est déterminant en faveur des Tremblay d’Amérique du P.L.Q., tout le Québec prendrait peur.
    Pour des raisons différentes, MALGRÉ TOUT CONVERGENTES, par leur silence démissionnaire, le Bloc et le P.L.Q. entretiennent auprès de Nous l’illusion qu’après tout, après tout, les choses vont très bien madame la marquise.
    Des pleutres ? Certainement pas moins que les souverainistes de « conclusion » du Devoir !
    Il est pourtant moins cinq !
    Le P.Q. est condamné à l’indépendantisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2011

    Monsieur Labrie,
    Vos billets sur Montréal, remplis de photos pour prétendument illustrer vos dires, ne montrent qu'une facette de la réalité montréalaise. N'est-ce pas là, ce qu'on appelle de la démagogie?
    Montréal, futur bidonville ? Mais c’est déjà commencé...
    http://www.vigile.net/Montreal-futur-bidonville-Mais-c
    "Venez vous établir à Montréal, où l’on peut vivre exclusivement en anglais"
    http://www.vigile.net/Venez-vous-etablir-a-Montreal-ou-l
    Votre "analyse" de la situation, vue de "Québec, capitale nationale", demande une rigueur qui tiendrait compte de toutes les facettes de la région montréalaise.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2011

    Dans les années 50, Toronto était une ville WASP à 90% et blanche à 98%.
    Dans les années 70, la majorité WASP a été renversée à Toronto.
    Dans les années 2000, la majorité blanche a été renversée à Toronto.
    En 2011, les Blancs sont devenus LA minorité visible de Toronto.
    On peut faire facilement la même projection sur le Canada au 21e.
    Au cours des décennies à venir, les autres grandes villes canadiennes vont tomber en ligne: Vancouver, Calgary, Victoria, Hamilton, Ottawa, Montréal, etc..
    Et à la fin du 21e, les Blancs vont être minoritaires au Canada.
    Que restera-t-il des Tremblay d'Amérique en 2100? Ceux qui pensent que c'est loin, trop loin 2100, pensez que c'est juste la même distance par rapport à aujourd'hui que la naissance de vos parents ou grands-parents nés en 1922

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2011

    Monsieur Labrie, votre mot de "reconquête" semble maintenant plus clairement destiné à tout le Québec plutôt qu'à la seule ville de Montréal. C'est du progrès. Je promène maintenant ma petite parabole:
    Tout serait tellement plus simple si nous étions maîtres de tous les leviers… Un pays de langue française en Amérique. Message clair à tous les citoyens, aux employeurs, aux législateurs, aux enseignants, aux médias, aux immigrants…
    Mais pour ça, il faudrait un parti indépendantiste qui annonce clairement ces couleurs, avant, pendant, après une élection générale où le choix serait définitivement offert à tous, entre continuer de recevoir le commandement d’une autre nation ou plutôt de prendre en main sa propre destinée et d’en assumer fièrement les coûts et profits. Un nouveau pays pour le monde.
    Un peuple nettement renseigné de l'enjeu devrait ainsi se compromettre aux yeux du monde: vivre en français ou en canadian. Aurons-nous cette chance de parler clairement?