Le PQ trop bureaucratique, admet le député péquiste Martin Ouellet

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Un changement de nom ne réglera pas le problème d'essoufflement péquiste


Le député péquiste Martin Ouellet est d’avis que son parti est trop bureaucratique, qu’il a besoin d’un renouveau en profondeur et qu’il doit revoir sa façon de faire de la politique.


De passage à l’émission Là-haut sur la colline, à QUB radio, le député de la circonscription de René-Lévesque, sur la Côte-Nord, a toutefois dit qu’il ne croit pas, contrairement à la députée péquiste démissionnaire Catherine Fournier, que le PQ soit appelé à disparaître. Selon lui, il y a plutôt un besoin pour un grand renouveau.


En prévision du prochain congrès du PQ qui se déroulera en fin de semaine, le porte-parole du deuxième parti d'opposition a d'ailleurs affirmé que tout était sur la table.


«J'ai de la misère à comprendre ce que Mme Founier nous reproche sur la suite logique du Parti Québécois, a-t-il dit à l’animateur de l’émission, Antoine Robitaille. Tout était sur la table, tout était possible et pensable, mais elle a décidé de faire autrement et de faire cavalier seul.»


Le leader parlementaire admet que la façon de faire du PQ est trop lourde et doit faire l'objet d'une refonte majeure.


«Je pense qu'il faut retourner chacune des pierres [...]. Effectivement, il y a peut-être trop de bureaucratie. Moi, ce que j'aimerais, c'est faire de l'animation politique plutôt que de l'organisation politique.»


Le leader parlementaire a même ouvert la porte à changer le nom du parti, mais pas sans un changement dans la structure et la façon de faire de la politique en fonction de ce qui touche les citoyens et les entreprises.


«Si on change juste le nom du parti, mais qu'on ne change pas les fondements mêmes de notre structure, la façon même dont on fait de la politique, je pense qu'on rate le bateau», a-t-il affirmé à Antoine Robitaille.     


ÉCOUTEZ l'entrevue de Martin Ouellet: