LOI ÉLECTORALE | PRESSIONS DE MARCEL CÔTÉ ET DENIS CODERRE

Le PQ n’a pas l’intention de céder aux pressions de Marcel Côté et Denis Coderre

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L'imminence d'être pendu concentre l'esprit de ceux que guette ce sort

Le gouvernement du Parti québécois n’a pas l’intention de céder aux pressions de Marcel Côté et Denis Coderre, qui réclament des modifications à la loi électorale pour renflouer les coffres de Coalition Montréal.

Marcel Côté a sollicité l’appui des différents partis représentés à l’Assemblée nationale au cours des derniers jours - péquistes, libéraux et caquistes. Dans une lettre publiée dans les journaux cette semaine, le candidat défait à la mairie de Montréal s’est plaint des «contradictions» dans la loi électorale.

«La loi prévoit que les candidats ayant reçu plus de 15% des votes se voient rembourser 70% de leurs dépenses électorales. Ce seuil s’applique à 49 candidats de la Coalition, mais non au candidat à la mairie de Montréal, auquel est attribué environ la moitié des dépenses électorales et qui n’a obtenu que 12,8% des votes. (…) Coalition Montréal se retrouve dans un cul-de-sac», a-t-il plaidé dans sa missive.

Marcel Côté a même laissé entendre qu’il risquait de ne pas être en mesure de remettre un rapport équilibré au Directeur général des élections dans les délais requis, ce qui pourrait priver le maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, de son siège à l’hôtel de ville de Montréal. Découragé, M. Ménard a lancé un cri du coeur pour qu’on règle la situation. Un scénario toutefois complètement démonté quelques heures plus tard par le DGE, qui soutient que le parti de Marcel Côté peu très bien déposer un rapport financier déficitaire sans mettre en danger le siège de M. Ménard.
Même Denis Coderre s’en ait mêlé vendredi. Le numéro un de la Ville de Montréal a contacté Pauline Marois, Philippe Couillard et François Legault pour plaider la cause de son ancien adversaire de Coalition Montréal.

Si Pauline Marois a ouvert la porte vendredi à modifier la loi pour régler l’imbroglio entourant Réal Ménard, son ministre Sylvain Gaudreault a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’accéder à la demande de Marcel Côté et du maire Coderre sur le plafond de 15% de votes.

«Les règles du jeu étaient connues par tous sur la ligne de départ des élections municipales. Pour le moment, c’est le statut quo», a indiqué son porte-parole au Journal vendredi.

Une position que partage le chef caquiste François Legault. Les libéraux de Philippe Couillard estiment pour leur part qu’il est de la responsabilité du gouvernement de décider ou non d’amender la loi électorale.


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