(Québec) Les députés péquistes ont été invités à prêter 3000 $ au parti au cas où il serait condamné à rembourser les 160 000 $ réclamés par le DGEQ pour des contributions présumées illégales.
Différentes sources ont confirmé au Soleil l'information éventée lundi matin par Cogeco Nouvelles.
Le prêt se fait sur une base volontaire. Il n'a pas été possible de connaître le nombre de députés ayant accepté de débourser la somme demandée. Le PQ n'a pas voulu commenter cette question, lundi.
Le Directeur général des élections (DGEQ) a déposé une requête devant la Cour supérieure, fin 2016, contre le PQ, pour obtenir un remboursement. Il soutient que les 160 000 $ ont été sollicités ou recueillis par des personnes non autorisées. Le PQ réfute les calculs du DGEQ qui comportent à son avis une part de projections sans preuve.
Pas une première
Le prêt d'argent par des députés n'est pas une première. Au DGEQ, la porte-parole Alexandra Reny note que la pratique n'est pas illégale puisque «l'emprunt est un mode de financement prévu» par la Loi électorale. «L'essence de l'emprunt, c'est le remboursement», note-t-elle.
Les adversaires politiques du PQ n'ont pas réagi publiquement à la demande de prêts faite auprès des députés. Certains y ont néanmoins vu une démonstration de la précarité des finances du parti.
En décembre, Radio-Canada notait que le parti avait pris des ententes de paiement avec certains fournisseurs. Les mauvais résultats électoraux lors de l'élection de 2014 ont réduit le financement octroyé au PQ par le DGEQ. Les deux courses à la chefferie et les nombreuses élections complémentaires ont pesé lourd sur les finances de la formation, qui doit aussi organiser un congrès des membres cet automne.
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