Le PQ amorce son congrès à Montréal

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En route vers les élections générales






Des délégués du Parti québécois tenteront de modifier le programme de leur formation politique afin d’assujettir à la fois les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies privées subventionnées à la Charte de la langue française au cours de leur congrès, qui s’ouvre à Montréal vendredi.


 

Les membres de l’association péquiste de Laval monteront à la charge afin de convaincre leurs consoeurs et confrères réunis au Palais des congrès de Montréal de la nécessité d’« appliquer les dispositions de la loi 101 aux CPE et aux garderies privées subventionnées ».


 

Les représentants de l’association de la Montérégie proposeront plutôt d’appliquer la Charte non seulement aux cégeps, mais aussi aux centres de formation professionnelle et aux centres de formation des adultes tout en « favoris[ant] l’apprentissage intensif de l’anglais langue seconde ou du français langue seconde au moment le plus efficace, à la fin du primaire ou du secondaire ». D’ailleurs, ils souhaitent voir le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur instaurer une épreuve uniforme d’anglais dans les cégeps de langue française.


 

Mode de scrutin


 

Des militants péquistes de Borduas et de la Capitale-Nationale proposent aussi de relancer le débat sur le mode de scrutin au Québec, en dépit du consensus des partis de l’opposition à l’Assemblée nationale, qui appuient tous l’instauration d’un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire régional.


 

Les premiers suggèrent d’« évaluer la possibilité d’implanter le vote uninominal à deux tours », tandis que les seconds proposent de relancer le débat sur trois modes de scrutin : l’actuel mode majoritaire uninominal, le mode préférentiel et le mode mixte combinant le vote préférentiel et le vote proportionnel. « C’est un peu décourageant. Soit ils sont inconscients, soit ils tentent carrément de saboter », s’inquiète déjà l’ex-député péquiste Jean-Pierre Charbonneau.


 
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