Le populisme, forme réactualisée de la démocratie?

Qu'on réponde à l'appel de la majorité

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Tribune libre

Populisme: discours politique s'adressant aux classes populaires, fondé sur la critique du système et de ses représentants.


Le populisme permet de retrouver le sens premier de la voix démocratique, qui demande à ce qu'on soit à l'écoute de la majorité et qu'on réponde à ses aspirations et ses préoccupations.


C'est tout à l'opposé de l'attitude élitiste qui se croit supérieure et qui prétend savoir mieux que le petit peuple ce qui est bon pour lui.




Par exemple, les membres d'une société à l'identité bien établie comme la nôtre désirent pour la plupart préserver ce qu'ils sont fondamentalement, conserver la continuité qu'ils représentent de génération en génération.


C'est pourquoi ils désapprouvent en majorité des idées fort contestables comme le multiculturalisme, la diversité tiers-mondiste, voire le remplacement pur et simple d'une population homogène par une autre multi-ethnique et multi-confessionnelle d'un niveau moindre qui la désincarne sans merci et la dépouille de ses acquis culturels et sociétaux.



Un centre de recherche français a utilisé cinq questions pour mesurer le degré de populisme des enquêtés:



  • les députés à l’Assemblée nationale devraient suivre la volonté du peuple ;

  • les décisions politiques les plus importantes devraient être prises par le peuple et non par les hommes politiques ;

  • les différences politiques entre les citoyens ordinaires et les élites sont plus importantes que les différences entre citoyens ;

  • je préférerais être représenté par un citoyen ordinaire plutôt que par un politicien professionnel ;

  • les hommes politiques parlent trop et n’agissent pas assez.


Les élites gangrenées reprocheront au petit peuple d'avoir raison et d'oser les contredire, s'acharnant de plus belle à les culpabiliser de penser de la sorte et redoublant d'efforts pour mieux les contrôler par des campagnes de propagande au matraquage calibré dont ils tirent savamment les ficelles.


Ce sont eux-mêmes qui présentent péjorativement l'écoute de la voix du peuple pour le faire taire et le paralyser dans son action. C'est pourquoi ils donnent une connotation négative au mot populisme.


Méfions-nous de ces bandes d'intellectuels soi-disant « éclairés » qui prétendent posséder les solutions aux problèmes de la masse mais qui vont à l'encontre des désirs profonds et du gros bon sens de celle-ci.


Plus question de tolérer les: « nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous ». Ou encore les: « laissez-nous décider pour vous de la meilleure voie à suivre ». Ne nous laissons plus manipuler comme des marionnettes.



La direction à prendre doit venir d'en bas, pas d'en haut. Du bon monde ordinaire de chez nous, pas de l'establishment en place.


Et si le populisme était une forme réactualisée de l'esprit de la démocratie, un retour aux sources en quelque sorte? Une réaffirmation de la volonté du peuple qui doit primer sur celle des élites contrôlantes et déconnectées des réalités?



Que la majorité ait voix au chapitre, qu'elle se prononce, qu'on l'écoute!


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Réjean Labrie812 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 810 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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