Le « damage control » est un terme qui origine de la marine anglaise. Il désigne une situation où on essaie de sauver un navire en danger de couler. http://en.wikipedia.org/wiki/Damage_control
C’est exactement la situation à laquelle est confronté une fois de plus le PLQ.
Dans le Journal de Montréal d’aujourd’hui, un dossier exclusif :
• Marineau nie tout
• La ministre estomaquée
• Qui est Marineau ?
http://fr.canoe.ca/infos/enquetes/archives/2010/12/20101209-042203.html

Le dossier a été rédigé par Mathieu Turbide avec la collaboration du recherchiste Serge Laplante.
Ce que mon petit doigt me dit c’est que ce Marineau serait une grande gueule qui a probablement parlé à Alain Gravel de l’émission Enquête et que les libéraux l'ont appris. En effet, Marineau lui-même déclare, dans l’article : «…j'ai peut-être dit des choses un jour. Faudrait que tu regardes Enquête à un moment donné pour comprendre. »
Est-ce que Marineau serait un autre Benoît Corbeil en puissance?
Alors, par mesure défensive, des libéraux auraient décidé, pour rester dans les termes marins, de couler de l’information au JdeM afin de détruire sa crédibilité. Parce que ce Marineau, il doit en savoir beaucoup sur les libéraux fédéraux et provinciaux.
Comme il était directeur du cabinet de Michelle Courchesne à Laval, il doit aussi en savoir sur le Maire Vaillancourt.
Et sur le Maire Tremblay.
Parce qu'il a déjà été candidat aux élections municipales pour l’Équipe Bourque en 2001, mais il est passé du côté de Tremblay. Mon petit doigt me dit que, pas plus tard que l’an dernier, il était Responsable de l’organisation avec Union Montréal lors de la campagne municipale, dans l’arrondissement du Sud-ouest.
Oui, ce Jean-Sébastien Marineau devrait en savoir beaucoup et le bateau prend l'eau.
On peut penser qu'il a craqué car il a déclaré au Journal qu'il a vécu une dépression et qu'un incident politique est arrivé qu'il n'a pas accepté.
Des libéraux sont peut-être en train de mettre la chaloupe à l'eau.
Dans un premier temps, il aurait milité au PQ, mais comprenant de quel côté son pain était beurré, il est passé au service du Parti Libéral Fédéral.
Le dossier nous apprend qu’à l'époque où Paul Martin était chef du parti puis premier ministre, entre 2003 et 2006, il a notamment été organisateur politique, responsable de 27 comtés dans l'ouest du Québec, pour la campagne de 2004. Après l'élection, il a été nommé adjoint spécial au cabinet du ministre d'État au Multiculturalisme, Raymond Chan (qui était député de Richmond, en Colombie-Britannique). Il a ensuite travaillé comme conseiller politique pour le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international, Pierre Pettigrew. Il a organisé la campagne de Pierre Pettigrew dans le comté de Papineau, en 2006. Après la défaite des libéraux, il s'est impliqué dans la course à la chefferie du PLC en travaillant successivement pour la campagne de Belinda Stronach, puis pour celle de Michael Ignatieff. Il a fait son entrée au cabinet de Michelle Courchesne, en 2006, comme attaché politique. Il a été nommé directeur du cabinet en 2007, poste qu'il a occupé jusqu'en janvier 2009.
Et il a été collecteur de fond…
Ce que nous voyons dans les médias aujourd'hui serait une réaction préventive des libéraux. On tire sur la source avant que la vraie nouvelle sorte, de cette façon, ce qui passera à la télé sera discrédité d’avance.
Jean Lapierre a déclaré à Arcand 98,5 qu’il n'était pas au courant de ces histoires ni pour la police. Pourtant il aurait dû savoir. Il connaît très bien Jean-Sébastien Marineau. Il était avec le PLC lors de la campagne de 2004. Organisateur régional.
Vraiment, mon petit doigt me dit que les libéraux doivent craindre ce que Marineau aurait raconté à Gravel.
Rhéal Mathieu.