Le gouvernement Charest est en mode attente d’une erreur de comportement de la part des membres d’une des associations étudiantes pour ainsi lui donner une certaine popularité auprès de la population. Ce gouvernement, sur qui reposent des soupçons de corruption, a de la difficulté à remonter sa cote de popularité auprès de l’électorat.
Le conflit étudiant pourrait-il le servir?
Il semble bien qu’il fait le pari qu’un geste disgracieux est probable du moins durant les prochains jours à l’approche du Grand-Prix de Montréal. Il est certain qu’en perturbant un tel événement le risque d’une bévue est élevé et pourrait avoir des conséquences influençant l’opinion publique. Après le Grand-Prix de Montréal se succéderont le Festival de Jazz, les Francofolies et le Festival Juste pour rire. Les directions de ces événements majeurs auraient sûrement préféré un règlement du conflit.
En supposant qu’il y ait effectivement du grabuge durant l’été lors de certaines manifs nocturnes, la probabilité d’une élection quelque part en septembre serait alors fort plausible. En supposant maintenant que les manifestations se tiennent dans un esprit festif plutôt que dans des affrontements pouvant tourner à la violence durant l’été, c’est la rentrée du mois d’août qui pose problème et les affrontements avec les associations étudiantes pourraient venir perturber le climat politique. Si une telle situation arrive, un déclenchement d’une élection avec le conflit étudiant comme enjeu électoral reste probable.
Le gouvernement Charest fait le pari qu’au cours de l’été l’opinion publique basculera en sa faveur et je serais prêt à parier que la fenêtre d’une élection à l’automne deviendra plus que probable.
Est-ce le pari de la dernière chance?
Roger Kemp, Trois-Rivières
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1 commentaire
Marcel Haché Répondre
1 juin 2012Charest est à terre. Des manifestations dures pourraient contribuer à le relever. Je crois qu’un tam-tam, un ramdam et un tintamarre, sont autrement plus convaincants qu’une vitre brisée. Ce premier ministre est devenu si peu crédible que l’humour est suffisant pour le culbuter.
Mais faisons-Nous entendre !