Le p’tit Québec au banc des accusés

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La haine du Québec encouragée par l'inculture généralisée

« L’histoire sera clémente à mon endroit parce que c’est moi qui l’écrirai », aimait à dire Winston Churchill (avec humour, mais très sérieusement) ; il a tenu parole. « L’histoire me dénigrera parce que je n’enseignerai pas la mienne et que je croirai tout le mal qu’autrui dira de moi », ânonne le p’tit Québec.


Toujours à la recherche de nouvelles joues à tendre aux gifles de ses détracteurs, le Québec aime recevoir des coups.


Comme en témoignait récemment ma collègue Lise Ravary au sujet d’un panel de la CBC où chacun vomissait notre nation en l’accusant de « racisme » (avec guillemets), une nouvelle tendance se confirme : l’enfermement du tricoté-serré dans la catégorie fourre-tout du méchant Blanc.


Exécration


Quand l’actualité ne rapporte pas les sottises de l’une ou l’autre de nos personnalités, on entend toujours parler d’un colloque/réunion/sommet/rassemblement contre le « racisme » (avec guillemets).


Bien sûr, c’est monsieur et madame Tout-le-Monde, c’est-à-dire vous, qui êtes accusés, et ce sont vos impôts qui paient ces professeurs-militants racistes (sans les guillemets) qui font carrière de nous exécrer.


Greffe de mémoire


Parce que le Québec ne se souvient pas de sa propre histoire (merci au gouvernement Couillard qui a sacré l’histoire aux poubelles par deux fois !), on peut lui greffer celle du voisin. Tout comme la musique américaine s’impose partout à nos oreilles, l’historiographie américaine s’implante dans l’esprit oublieux.


Nous étions les alliés des Amérindiens contre les Anglais (et c’est ainsi que l’on a pu tenir 200 ans), mais on nous accuse de les avoir massacrés ? Pontiac serait surpris de l’apprendre ! Nous n’avons jamais pratiqué l’esclavage industriel et le Ku Klux Klan nous exécrait, mais nous sommes assimilés à des... suprématistes blancs ? En vertu de la couleur de notre peau, on nous attribue les crimes du voisin. Voilà pourquoi il est dangereux de ne pas écrire sa propre histoire.