Effondrement national

Le monde s’écroule

La fin de notre peuple est proche

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Tribune libre

Aujourd’hui, en gros :


La moitié des adolescents masculins québécois n’obtiennent pas leur diplôme d’études secondaires.


La moitié des nôtres (Canadiens français au Québec) ne sait pas lire.


Dans la moitié qui sait lire, la moitié de ces gens ne comprennent pas ce qu’ils lisent si c’est trop long ou pas assez simple et linéaire.


C’est désastreux. Mais ce n’est que le début, s’ajoute à cela :


La réforme de l’éducation, les compétences transversales, la surcharge de travail des professeurs, la multiplication des spécialistes, la normalisation des notes afin que personne ne soit laissé en arrière, les cours d’ECR qui nient notre existence, comme les cours d’histoire et toute cette philosophie colonisée de notre manière d’éduquer les nôtres. Ils ont magané la génération de mes enfants, celle d’avant et celle qui s’en vient.


Nous avons besoin de moins de république du Plateau et d’enfin de gros bon sens.


La dénaturation de notre conscience collective, la dissolution de l’esprit citoyen pour transformer les gens, l’amenuisement sciemment orchestré de la nation socio-historique canadienne française devenue québécoise, c’est absolument criminel. Nous fabriquons des esprits apatrides et confus, des individus sans appartenance ni aucune couleur.


Les responsables de ce gâchis font partie des fossoyeurs de notre peuple, ils ont achevé la besogne de notre ennemi l’envahisseur anglais qui, quoi qu’on en pense, a une tâche à finir, anéantir les canadiens français, et il ne lésine pas. Comme la tectonique des plaques, ce n’est pas parce qu’on ne s’en aperçoit pas qu’il ne se passe rien, au contraire, c’est un mouvement lent mais permanent.


À l’invitation explicite de Justin Trudeau (un message twitter qu’il a fait et qui a fait grand bruit dans le monde sauf ici bien entendu) tous les malheureux de la planète savent qu’ils seront accueillis au Canada. La grande majorité de ces nouveaux immigrants (illégaux, réfugiés, comme vous voulez) rentrent au Québec plutôt qu’ailleurs au Canada.


Un canal est ouvert, il y aurait actuellement près de 120 000 nouveaux québécois, soit beaucoup plus de gens que le seuil d’immigration déjà exagérément élevé que nous avons à subir chaque année. Ce ruisseau sera bientôt une rivière et ce ne sera pas long que nous serons engloutis.


Pendant ce temps les libéraux fédéraux, comme toujours, font payer le Québec, qui peine déjà à assumer les frais de l’hyper-immigration que nous avons à subir depuis plusieurs années. Les fédéraux traineront cela pendant des années avant d’y mettre un terme en remboursant une infime partie des dépenses qu’ils ont eux-mêmes engagées. Le PLC a toujours fait ça, il ne se gêne pas.


Ce scénario est repris dans une multitude de domaines et nous, les caves, nous n’avons pas de mémoire ni de dignité, nous payons et nous payons toujours sans dire un mot.


Les chantiers de construction navale : après les 20 milliards donnés ailleurs qu’au Québec sous Harper, il n’y a toujours rien pour le Québec aujourd’hui avec les contrats à venir. Ce fut la même chose avec l’industrie automobile ou les réseaux de transport électrique, rien n’est jamais trop grave, nous payons pour avoir la paix.


Après on se fait dire que nous sommes pauvres et qu’heureusement qu’il y a la péréquation. On se fait escroquer, ne le voyons-nous pas ?


On relativise toujours les agressions fédérales, on cherche à voir du positif c’en est maladif, il y a toujours un journaliste qui nous explique que c’est normal. On est colonisé.


Pierre Gouin, dans son texte On vit une extinction planifiée, décrit très bien toute l’oppression que nous subissons.


Comment les gens ne voient-ils pas que Justin Trudeau, comme son père, est un tricheur, un charmeur qui vole notre âme ? Comment les gens ne voient-ils pas que Couillard, comme Charest avant lui, travaille ardemment à achever la mort de notre peuple ?


À part Mathieu Bock-Côté, comment se fait-il que personne ne voit cela, ne commente cela, sauf quelques timides exceptions ? Pourquoi personne ne crie à la catastrophe, pourquoi ce constat n’est-il pas fait officiellement, partagé par nos médias ? Nous sommes tous endormis au bord d’un précipice. N’y a-t-il personne parmi nous d’assez lucide et courageux pour sortir le peuple de sa torpeur et sauver sa peau ?


Et pour illustrer toute la confusion, il y a encore des indépendantistes qui parlent d’un projet de nation nouvelle pour le Québec, dissociée du peuple et associée au monde, une nation fantasmée qui apporterait tant à l’humanité.


Misère, on est train de mourir, ce n’est pas le temps de penser décoration. S’il y a vraiment des auteurs « nostalgiques » qui, pourtant, ne font que constater le long détour que nous ont fait faire les acteurs des années 70 et 80, il y a clairement ici des rêveurs qui ne décrochent pas alors que les murs s’écroulent. La maison est en feu, nous avons assez niaisé depuis 1995, il faut faire quelque chose, ça urge.



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4 commentaires

  • Pierre Bouchard Répondre

    5 mai 2018

    Il y a une petite coquille. Lorsque je dis qu’on a magané la génération de mes enfants, celle d’avant et celle qui s’en vient, techniquement, la génération avant celle de mes enfants, c’est forcément la mienne, et ce n’est pas ce que je veux dire. Je devrai écrire moins vite. Mes enfants sont au début de la vingtaine et moi au début de la cinquantaine. Je croyais voir 3 générations avant moi.


  • Gilles Verrier Répondre

    4 mai 2018

    Ce que j'apprécie chez Pierre Bouchard c'est la sensibilité populaire, la parole simple et authentique de l'homme enraciné qui exprime ce que tant de Québécois francophones ressentent profondément et qui sont en même temps privés de toute représentation politique. Il y en a plusieurs chez Vigile qui ont le coeur à la bonne place.  Aucun parti politique - tous vendus à une forme de mondialisme apatride (voire satanique, si on prend le phénomène dans le sens escathologique... et comment voir autrement l'effondrement du monde ? ) - ne représente les valeurs d'une saine continuité historique qui nous rendrait dignes et fiers. Ne perdons pas espoir car la cause du juste a toujours un sens en elle-même. 


    GV 



      


  • Jean Lespérance Répondre

    3 mai 2018

    Le meilleur moyen de tuer un peuple, c'est d'en faire des ignorants. Un retard ne se rattrape pas en y injectant des millions, on l'a vu en ce qui concerne les bâtisses, elles ne sont plus utilisables. Même chose pour les enfants, parfois le retard est tellement grand, que leur vie est foutue. Dans un monde où la concurrence est très forte, le retard de la connaissance, du savoir-faire ne se rattrape pas et conduit inévitablement à la perte de notre économie, des emplois. La corruption mène à la décadence et la décadence mène à l'effondrement d'une société. Nous croulons en même temps que les États-Unis, même si les circonstances nous accordent un sursis. Les bons renaîtront dans le camp des forts et les pourris renaîtront dans le camp des faibles, des pauvres, des déshérités. C'est la loi du karma qui règne, personne ne lui échappe.


  • François Ricard Répondre

    3 mai 2018

    @André Gignac


    Les absents ont toujours tort.


    Je crois que Lisée devait être de ce débat. Ne serait-ce que pour donner la réplique aux trois autres qui, eux, y seraient allés de toute façon. Ce débat aura une couiverture médiatique possiblement très vaste pendant et après le débat. Dèjà que ce n'est pas facile d'avoir une tribune, il ne faudrait pas bouder celles qu'on nous offre. Et cette présence ou absence n'a rien à voir avec les convictions souverainistes ni de M. Lisée ni de ses partisans.


    Le Québec nation est un pays à construire, Et il n'y a pas in maudit référendum qui accomplira cela. Pas un maudit.Seul le pouvoir peut nous permwettre de le faire.


    Vous pouvez vous donner deux nouveaux partis référendistes, l'un à Ottawa et un autre à Québec et vous donner Martine Ouellet comme chef des deux partis. N'est-elle pas adepte du transparlementarisme?


    Après plus de cinquante ans, cette formule ne fonctionne pas. Et vous vous entêtez à continuer dans la même veine. Vous êtes à torpiller la campagne électorale et possiblement à causer des torts possiblement irréparables à la souveraineté. Tout cela au nom d'une orthodoxie mortifère.