La vidéo de Benoit Brière et Stéphane Rousseau montrant un Michel Rivard incapable d'obtenir une subvention du fédéral pour une oeuvre culturelle très innocente est peut-être drôle, mais demeure faible du point de vue argumentaire. La recherche d'opposition n'a pas été faite. Il faut plutôt démontrer:
- que la totalité des pays industriels ont des politiques avancées de soutien culturel. Les références sont innombrables;
- que la culture est devenue une force de frappe essentielle du point de vue du branding et économique: ex.: Céline Dion, le Cirque du Soleil, Ubisoft, etc. Encore une fois les analyses abondent;
- que les compressions de Harper sont essentiellement antiquébécoises. qu'il s'agit de facto d'une revanche contre un Québec qui a brillé trop longtemps au Canada;
- que le premier ministre Harper fait preuve d'une culture politique western revancharde et simpliste contre les élites d'hier qui ont aliéné l'Alberta. Un sentiment compréhensible, mais totalement spécieux pour diriger un pays.
En somme le dossier des artistes est mal ficelé, mal documenté et mal argumenté.
Le lobbying amateur des artistes
les compressions de Harper sont essentiellement antiquébécoises
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