Le Kébekistan

Ou la mémoire d'une génération

Tribune libre

Le Kébekistan...
-Petit état Nordique au grand territoire, dont les richesses naturelles attirent les prédateurs.
-Plusieurs y parlent FRANC mais d'autres en ANGLES et les politiciens parlent surtout Le Bilingue.
Le Bilingue ayant l'avantage d'inclure les deux autres, mais de ne rien vouloir dire pour personne.
-Le modèle politique étrange du Kébekistan oscille entre une généreuse sociale-démocratie
néo-chrétienne et une dictature-démagogique sans pitié et agressive, plutôt néo-libéral morbide.
-La mauvaise redistribution des richesses, la «prise en charge» du bien commun par quelques-uns, la domination du peuple par une petite clique de sauvages, le copinage malsain et la collusion, sont l'âme du système et au coeur des discussions dans les chaumières.
-Le parti au pouvoir, se nomme étrangement Libéralus, mais les adeptes de cette secte ne semblent pas vraiment comprendre le sens du mot, sauf quand il est précédé de NÉO.
-Parmis les seules phrases tolérées au Kébekistan, phrases scriptées par les Libéralus, on retrouve:
«oui Monsieur, ou YES SIR» ou bien «pardon Matante Beauchamp, non, non, je ne le ferai plus», et aussi la plus célèbre d'entre toutes, «oui, oui, oui, nous condamnons la violence».
-Même les Sinistres et autres Élus du Peuple ont des discours entièrement scriptés par le Bureau du Grand Leader de la secte et doivent tous répéter la même cassette jusqu'à ce que la population du Kébekistan pensent que c'est vrai, ou qu'ils vomissent.
C'est selon celle, qui des deux éventualités se produira la première. C'est la démagogie-cratie!
-Parmis les activités culturelles et politiques remarquables, il faut noter, «le bûchage printanier d'étudiants», «la chasse avec balles de plastiques sur le monde ordinnaire», «le mensonge à pleine gueule», «les déjeuners douteux avec des mafieux» et «le lancé de l'enveloppe brune plein d'oseille».
-Depuis quelques mois, on a noté que l'ULTIMUM LEADER du Kébekistan, sorte de GRAND TIMONIER, petit et gras, surnommé avec tendresse Patapouffe, ne sort plus dans de grandes réunions publiques sans la présence de sa garde rapprochée nommée l'Insécurité du Kébekistan.
On a vu dans les dernières semaines deux grands exemples ou ces gardiens de la loi et l'ordre, revêtant leurs costumes traditionnels et répondant au doigt et à l'oeil à l'ULTIMUM LEADER, on fait de curieuses parades pleine de fumée, tout en dansant dans la foule avec des bâtons, des armes offensives et même des camions, blessant les participants sans réserve dans une belle mise-en-scène.
Les participants en pleuraient de joie tellement ils se faisaient frapper sauvagement.
On dit même qu'au Kébekistan, il s'utilise plus de Malox dans les yeux que dans l'estomac.
Plus spécialement, dans une ville nommée VICTORIA, royaume de la Poutine et de l'incipidité politique, ou une grande fête nationale importante d'autocongratulatoin de la Secte a eu lieu.
La danse de l'Insécurité du Kébekistan fut vraiment historique. Presque biblique!
Cette occasion qui semblait très importante, fut tenue dans une espèce de terrain vague, ou on aurait parrait-il tenté de trouver un agneau Pascal pour faire manger le Leader et ses beaux amis. Mais les prédateurs de l'Insécurité, pourtant bien entraînés, n'ont pas réussi complètement leur oeuvre. Ils n'ont que blessé. Et ça, à la chasse, c'est mal vu. Faut croire que contre les enfants c'est moins grave.
Il n'y avait que des étudiants dont la chair ROUGE est trop coriasse et goûte le Printemps à l'Érable.
Le Leader déçu de ne pas avoir eu le repas pourtant ordonné à ses Sbires, s'est rabattu, double menton en avant, sur la Poutine locale tout en discutant avec le Maire de la place et le Ministre en chef de l'Insécurité. Les co-metteurs en scène, dont il ne faudra jamais oublier la prestation.
Ils ont quand même bien fait leur travail ces gardiens de l'Insécurité du Kébekistan, avec leurs OUTILS! Armes ainsi nommées outils, par l'hilarant porte-parole de l'Insécurité à la Télé-des-Tas.
Quel homme! Ça fait du bien à voir! Un vrai citoyen au service du peuple. Uh homme, un vrai!
-À ce propos, une grande partie de la télévision du Kébekistan est gracieusement fournnie contre impôt, par le Pays voisin, le Kanakistan. Pays peuplé d'anciens conquérants RED COAT qui par paresse ou manque d'effectifs, n'ont finalement pas éliminé toute la population présente au Kébekistan, ni toutes les Premières Nations habitant d'un océan à l'autre.
Ils ont vraiment bien essayé, il faut ici le souligner, mais ils n'ont pas terminé l'ouvrage.
Mais tout ça, c'est une autre histoire dont nous reparlerons très bientôt, j'espère.
-Au Kébekistan le mode de scruntin est aussi assez étrange. En fait c'est la façon de compter qui est psychotique! Mais ça fait le bonheur de certains, donc on en parle pas trop fort!
-Ainsi donc depuis 10 ans, un gars, un... tsé là, un chose, l'ULTIMUN LEADER, dont les sondages montrent que 75% de la population ne veut plus lui voir la face, est toujours bien en selle au pouvoir, montrant le chemin du futur, vers un monde meilleur.
On l'a même vu lors de son discours à Victoria-la ville, alors que l'Insécurité chassait l'agneau Pascal, il avait la main en l'air, comme on a déjà vu ailleur dans l'histoire, et il scandait, LEADERSHIP, LEADERSHIP, LEADERSHIP. On commencerait dit-on à penser à un problème de médication.
C'est à croire qu'il y a quelque chose dans son alimentation ou dans l'eau qui le rend un tantinet spécial. Spécial étant un mot gentil au Kébekistan pour parler d'une région anatomique cachée.
Depuis son numéro de stand-up comique ou il imitait Claude Blanchard à la Casa Loma, lors de la présentation historique de son PLAN MORT au Palais des Cons Gras, et après son numéro de main en l'air de Victo, son air hagard et son silence autistique en inquiètent plus d'un.
Non seulement est-il le dirigeant le plus détesté de l'histoire du Kébekistan, ce qui en soi est déjà la réussite d'une vie, mais il s'auto-proclame aussi défenseur de la civilisation, en refusant de négocier avec l'ennemi publique numéro un... Les criss d'étudiants gauchistes qui font chier les bien pensants et qui dérangent surtout les ZAMIS de la secte, qui eux ont les deux mains dans le gâteau.
Santé Canada met en garde la population au sujet de la quantité de gras dans le système, ceci pouvant monter à la tête. C'est vrai qu'à regarder comme ça, ça augure mal. Front huileux, humide, double menton, teint gris, yeux vides et le stress. Pas obligé d'être médecin pour avoir une petite crainte.
La population dans son ensemble adorant l'ULTIMUM LEADER devrait très certainement bientôt voter pour le reconduire en vacances. De longues vacances bien méritées, ou après avoir servi son peuple à coup de bâton, après lui avoir servi une bonne leçon sur l'éducation et sur le comment se tenir en publique, il pourra enfin viser un poste dans une compagnie Suisse ou Italienne d'excavation dans le Grand Nord. Il y a toujours un Tony, un Paul ou une gazière pour offrir un truc à un ex-leader.
On a déjà vu ça!
Certains pensent même déjà à lui faire élever un monument, en remerciement pour sa présence.
Une sorte de sculpture transportable ou on recueillerait les dons pour lui et sa descendance politique.
On suggère de nommer ce bronze, JOHNNY ON THE SPOT!
J'invite les sculpteurs à soumettre leurs projets au Ministère de l'agriculture, du porc frais, de la chasse, de la désinformation, de l'Insécurité civile, de la répression et du Grand Nord.
Et quand il sera vieux, vieux, vieux, prions pour que la dame qui viendra à son chevet, ne soit pas une jeune fille d'aujourd'hui, qui fut bien éduquée par la POLICE, parce qu'elle portait un carré rouge.
C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle.
Ni Ding, ni Dong,
Clode Hamelin, compositeur et citoyen dégoûté. 13 mai 2012


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 mai 2012

    @ Clode Hamelin:
    «Ainsi donc depuis 10 ans, un gars, un... tsé là, un chose, l’ULTIMUN LEADER, dont les sondages montrent que 75% de la population ne veut plus lui voir la face, est toujours bien en selle au pouvoir, montrant le chemin du futur...».
    J'aime votre texte, mais vous me semblez avoir peut-être oublié un aspect important, dans votre description de cet étrange pays.
    C'est que la population locale, serait-ce dû à une forme de pollution encore inconnue qui s'attaque aux neurones du cerveau, notamment dans les zomes responsables de la logique et de la prise de décision, a fréquemment de curieux problèmes de la cognition, et du comportement...
    C'est que, oui, le dit LEADER suscite plus souvent qu'autrement, depuis plusieurs années, des réactions de véritable dégoût. Un mépris inégalé. Une aversion record.
    Mais pour une raison X, la population locale, par deux fois, a réélu le dit personnage. La chose logique à envisager, semblerait pourtant aux yeux de n'importe qui d'autre, être de voter en masse contre le LEADER et son parti, pour s'en débarasser. Et l'empêcher de continuer à faire des dégâts!
    Cependant, non, une grande partie de cet étrange peuple-là réagit en disant (fort curieusement) «tsé, moué, la politique je m'intéresse pas à ça, parce que Charest y m'en a dégoûté ben raide, genre, tsé...».
    Pas besoin d'un prix Nobel, je présume, pour comprendre que si l'on ne vote pas, Patapouf va demeurer en place, bénéficiant du soutien indéfectible de ceux qui parlent ANGLE, notamment...
    Peut-être la population locale serait-elle rendue au point où elle devrait faire un examen de la situation, un peu d'introspection, et reconnaître qu'elle a une bien réelle part de responsabilité dans l'établissement et l'entretien, de sa situaton actuelle...?
    Comme dirait l'autre, y'arrive rien pour rien, tsé.