Édition 2015

Fête nationale

Ou spectacle populaire Kanadian?

Tribune libre

Je m'interroge…

Y a-t-il quelque chose dans l'eau au Québec? Ou est-ce génétique? Ou est-ce tout simplement le résultat du fameux «brainwash»?

Je serai court, mais bref, comme disait l'autre. Car les exemples sont trop nombreux.

Depuis une semaine, tout le monde y va de son mot pour s'excuser d'avoir à faire une fête nationale, qui, comme dans tous les pays du monde est obligatoirement nationale et politique et ne fait pas plaisir à certaines personnes habitant la même terre. C'est universel.

Mais au Québec, capitale mondiale de la psychose paranoïde, non seulement nous excusons-nous à l'avance d'exister, mais les organisateurs ou les acteurs de ces fêtes, de ces spectacles spectaculaires pour grand public titubant, nous avertissent à l'avance qu'aujourd’hui, jour d'affirmation nationale, nous mettrions tout de côté et que rien ne saurait être politique ou nationaliste. Rien!

Tout ici ne sera que spectacle, amusement, chanteurs populaires et spectateurs venus de partout pour prendre une bonne Molson et ne pas entendre parler de quoi que ce soit qui est fondamentale, en lien avec notre fête dite nationale.

Pas un mot ne devra être dit sur la lutte et la survie de notre peuple, mais nous ne dirons uniquement que notre invitation à tous les autres, à venir avec nous, vivre dans notre province festive.

Tout le monde est québécois
Ah ouain, mais essayez de dire ça aux Chinois.

Vous comprenez ma nausée!

Parmi les quelques minutes télévisuelles ordinaires dont j'ai été témoin, notons l'entrevue du très célèbre et aimé Louis-Jean Cormier que j'aime moi-même beaucoup. Magnifique chanteur, garçon plus que sympathique et souverainiste avoué, mais qui lors de son échange à RDI avec la très Outremontaise Anne-Marie Dussault, s'est senti obligé de dire, que malgré sa vision politique à lui, aujourd'hui il faut tout mettre ça de côté et tous doivent venir au spectacle et fêter tous ensemble, malgré nos positions politiques… On oublie ça!

Quelques secondes plus tard, au même poste de télé poubelle Kanadian dégradante, avec la même grande dame de la télé, le réalisateur du spectacle de Montréal, Monsieur Séguin, autrefois réalisateur de Radio-Can et aujourd'hui je ne sais pas, mais réalisateur quand même de la fête nationale se fait poser des questions par la même Madame Dussault, et sa première réponse fut… « Nous ici, à la place des festivals nous sommes inclusifs »…

Hors d'ici la fête nationale. Loin de nous l'idée qu'en ce jour plein de symboles et de souvenirs il faille parler de la quête vers l'indépendance, de la défense de notre socioculture ou de notre besoin vital de liberté. Oublions de rendre hommage à nos ancêtres qui se sont battus contre les envahisseurs qui voulaient les tuer. Oublions De Lorimier.

Parlons plutôt du grand-père de l'autre et de notre amour incroyable pour tout ce qui ne nous ressemble pas! Soyons inclusifs! On est tellement inclusif que Freud se suiciderait!

Non il faut parler des autres, de notre grande tolérance à l'étrange même s'il souhaite notre perte.

Il faut inviter en premier lieu l'Anglais, comme l'a fait Monsieur Séguin le réalisateur.
Cette première invitation dans sa bouche ressemblait à : « Nous espérons que les anglophones seront présents avec nous en grand nombre »…

Bon, bien sûr je pourrais vous écrire un texte de 5 pages et qui serait vraiment «punché» . Mais je n'en ai ni la force, ni le courage, ni le goût.
Je suis dégoûté de mon peuple.

Mon peuple est si malade que je n'ai plus d'énergie pour lui dire.
Mon peuple est non seulement mourant dans le vrai sens du terme, mais il est, comme le disent nos amis anglophones «braindead».

Il n'y a plus grand-chose du Québec qui reste vivant.
Comme un feu qui s'éteint et dont on tente de sauvegarder une braise ou un tison. Nous sommes comme le lynx, en voie d'extinction.

Et notre pire ennemi, oui notre pire ennemi n'est pas l'autre.

Mais il n'est pas possible de mettre un peuple entier sur le divan du psychanalyste. Il n'est pas possible dans une vie entière de voir le changement vers le mieux d'une aussi lourde structure qu'une société.

Surtout quand on y retrouve tant de lâches, d'illettrés et d'avides, trop de consommateurs, de contribuables, mais peu de citoyens.

Alors quoi?

Nous nous retrouvons, comme tous les autres avant nous, devant une question fondamentale.

On fait quoi?

On attend, on vote, on s'autoflagelle publiquement, on devient de plus en plus bozos?
On laisse se démanteler notre société aux mains des trous du cul et après quelques centaines d'années de combat, de plus en plus dilué, on abdique et nous disparaissons.

Ou bien, nous faisons la révolution.

Oh, je n'ai pas de modèle de révolution à vous donner ici. Il faut toujours inventer et adapter.

Mais sinon quoi? On attend l'éveil de la masse? Le retour au bon sens?

L'année prochaine lors de la fête nationale du Québec on vous suggérera probablement un menu hallal, lors de danses hongroises. Avec un discours en Yédish sur la constitution d'Israël et le tout avec une collecte de fonds pour les écoles privées d'Ottawa en manque de livres.

On est inclusifs ou on l'est pas!

Oublions la notion nationale de la fête nationale, car parler politique lors du jour le plus important pour la nation, ça « regarde mal » devant ceux qui désirent vous voir disparaître. Soyons inclusifs et internationalistes et suicidons nous donc collectivement au plus crisse pis qu'on arrête d'en parler.

Shut! C'est la fête nationale d'un peuple en quête de son indépendance, mais ne le dites pas!
Écoutez les chanteurs et brassez-vous le cul!

Je suggère du fond du coeur qu'on remplace la fête nationale par une manifestation populaire à travers le Québec. Un grosse crisse de manifestation. Suivie d'une grève générale. Qu'on arrête la machine.

Le reste, c'est de la «bullshit» de vendeurs de bière et de retransmission à la TV canadienne.


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2015


    D’un côté on a le spin fleur bleue « soyons inclusifs » et de l’autre, on a la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, qui reçoit des menaces de mort pour avoir dit qu’au Québec, les délibérations au conseil de ville doivent se dérouler en français....

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2015

    À Mascouche nous avons eu droit à la levée du drapeau par les cadets de l'armée canadienne...(rien de moins) Nous nous sommes brassé le cul comme vous dites avec la douce Laurence Jalbert qui avait un public discret mais présent quand même! Quelle bonne idée si nous pouvions fêter notre indépendance le 24 juin! Pourquoi pas se faire notre propre petit référendum en 2016?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2015

    Monsieur Hamelin,
    Je vous remercie pour votre article. Vous sonnez une alarme retentissante, quasiment assourdissante. Est-ce parce que vous constatez que la ferveur patriotique des québécois est désormais éteinte?
    Aujourd'hui âgée de 35 ans, ma plus jeune fille n'avait que 15 ans lors du dernier référendum. Elle commençait à peine à comprendre les avantages indéniables de l'indépendance nationale. Bien sûr, en 1995, le goût de l'indépendance était dans l'air que nous respirions. Cependant, depuis ce temps, elle n'a plus jamais entendu parler publiquement d'indépendance nationale, sauf négativement par certains ou avec une voix faible et sans conviction par les autres. En effet, le sujet est devenu tabou au PQ dès la prise de pouvoir par Bouchard, cet illuminé lucide autoproclamé qui a enclenché la privatisation de nos richesses et de nos services publics.
    Après Jacques Parizeau, ce n'est qu'aujourd'hui avec l'arrivée de PKP qu'une lueur d'espoir est perceptible et que le mot «indépendance» est utilisé d'une façon digne de confiance au PQ, mais toujours avec hésitation ou ambiguïté par certains élus, dont Jean-François Lisée. Hélas, les moins de 35 ans ne savent pas vraiment ce dont il s'agit concrètement. En effet, ils n'ont jamais été motivés par un projet d'indépendance nationale depuis 1995. Et les moins de 35 ans, monsieur Hamelin, font partie de la très grande majorité des fêtards du 24 juin. Votre constat le confirme.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2015

    «A Radio Canada on parle de la Fête nationale... »
    Je me dois de vous corriger, M. Pierre. À Radio-Canada, tout comme dans les journaux de Gesca, on ne parle jamais de "Fête Nationale", mais de "Fête de la Saint-Jean"
    Croyez-moi, ce n'est pas fortuit.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Tout a fait d’accord avec vous monsieur Hamelin
    A Montréal ce n'est plus la Fête nationale mais une fête aseptisé par les fédéralistes en l'honneur du multiculturalisme canadien avec discours de circonstance des fédéralistes multiculturalistes comme Coderre qui n'as parler que de Montréal la ville multiculturallste et qui n'as pas dit un seul petit mot sur le Québec en cette journée
    A Radio Canada on parle de la Fête nationale qui as été célébrer partout en PROVINCE plutot qu’au Québec
    Comme si une province pouvait avoir une Fête nationale
    Les journalistes multiculturalistes fédéralistes de Radio Canada se sont fait un point d'honneur de nous montrer quelque femmes voilées et d'un intervenant de la multiculturalité qui parlait de la fête DE TOUTE LES NATIONS DU QUÉBEC
    Une propagande fédéraliste multiculturaliste qui sert a diluer le sens du mot nation quand il s’agit des québécois
    Il n’y en aurait eu que deux sur 50,000 personnes que les journalistes de Radio Canada les auraient trouver pour les placer bien en évidence pour servir leur propagande du multiculturalisme canadian qui pourtant nie l’existence de notre nation
    Nous, on souhaite que ce soit non partisan, que ce soit pour tout le monde», a expliqué le chef Mulcair qui trouve que le Québec a beaucoup de choses à fêter. «On est tellement bien à Montréal!», s'est exclamé le chef, qui y a sa circonscription.
    Mulcair: on est tellement bien a Montréal parce que l'ex lieutenant d'Alliance Qwibec et fédéraliste multi-cul Mulcair ne veut pas dire ...on est bien au Québec
    Pour le maire Denis Coderre, Montréal personnifie comment le Québec est multiculturel et inclusif ..rien sur le Québec en cette journée de Fête national la part de Coderre a part sa cabale de multiculturaliste fédéraliste vendu
    Chez Gesca on y vas a fond de caisse dans la propagande multiculturaliste trudeauiste
    «C'est beau!», s'est exclamé Mohammed Ali Ashoury, un Iranien qui vient de s'installer au pays et assistait à son premier défilé de la St-Jean. «C'est un pays multiculturel. Lol
    Leur vocabulaire nettement fédéraliste n'est pas anodin et sert a enfumer sur la nature et le sens a donner a cette Fête nationale qu'ils veullent multiculturalistes, fédéraliste et négationniste a l’image du Canada qui rejette la reconnaissance de notre nation et notre identité québécoise
    Une innocente assise sur le bord de la chaine de trottoir parlait d'une belle fête multiculturaliste et un autre bozo disait qu'il avait été impressionner par les premieres nations
    On nage en pleine euphorie de l’idéologie du multiculturalisme canadian ou tout ce qui se rapporte a notre histoire comme peuple et nation sans patrie est oblitérer au profit du multiculturalisme canadian
    Aucun n'as parler de ses sentiments et de sa fierté d'être Québécois en ce jour de soit disante Fête nationale qui est devenu une fête de la multiculturalité canadian ou il est interdit de se dire fier de ses racines françaises ,de son histoire national et de parler du pays a venir pour notre nation
    Vous auriez du voir le sourire fendu jusqu'aux oreilles de la journaliste de Radio Canada ..tres satisfaite que personne n'ai parler du Québec et de sa fierté d'être un Québécois qui veut un pays
    Nous devons nous démarquer et sortir de cette boufonnerie devenu un happening du multiculturalisme canadian ou toute références a nos racines, a notre histoire et au pays est tabou
    Ce n’est plus une Fête nationale mais un happening multiculturaliste canadian ou il est strictement interdit de parler de notre nation et d’un pays qu’une nation doit habiter
    C’est une grand messe de la propagande multiculturaliste fédéraliste qui ne sert qu’as camoufler leur refus de reconnaitre notre nation et ou il faut parler de toute les nations du Québec pour faire perdre tout sens au mot nation quand il s’agit du Québec
    Est que l'on parle de toute les nations canadiennes le premier juillet ?
    Comme Québécois je refuse de participer a cette bouffonnerie fédéraliste qui est un détournement du sens de notre Fête nationale entrepris par les médias fédéralistes et les fédéralistes comme Coderre ,Mulcair,Trudeau et cie qui n'ont même pas été capable de nous parler du Québec en cette journée du 24 juin ...tellement ils sont des fédéralistes canadian multiculturalistes et viscéralement opposer a toute reconnaissance de notre nation
    Trudeau ,Mulcair ,Coderre une belle brochette de multiculturalistes canadian qui sont des fossoyeurs de notre identité comme Québécois et qui ne s'y présentent que pour détourner l'objectif et le sens de cette fête ,faire de la récupération fédéraliste , faire la promotion et la propagande du multiculturalisme a la sauce canadian qui est leur idéologie fédéraliste et ils ignorent complètement que c'est la Fête nationale d'une nation qu'ils refusent de reconnaitre
    Alors qu’est ce qu’il y as a fêter dans ce happening du multiculturalisme canadian comme Québécois si c’est devenu une honte et un sacrilège pour les fédéralistes que de parler en cette journée de Fête nationale du pays qu’une nation doit habiter

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Votre constat est brutal, et fait mal. Toutefois, je dois admettre qu'il est aussi lucide. Il y a un seul élément qui mérite qu'on élabore un peu.
    «Et notre pire ennemi, oui notre pire ennemi n’est pas l’autre.»
    Si ce n'est pas l'autre, ce n'est pas nécessairement NOUS, non plus. Le peuple est comme un troupeau de mouton qui suit un berger. Qui est ce berger?
    On en revient à notre état de dépendance. Le berger est celui duquel on est dépendant. Depuis la conquête, les vainqueurs contrôlent la finance et l'économie. Ils ont le contrôle médiatique qui permet de faire voter les moutons en faveur de celui qui les tond, ou pire, au loup lui-même.
    Le pire ennemi n'est donc pas le dominé, mais le dominant. Il ne faudrait quand même inverser les responsabilités.
    Le combat pour la libération se fait dans le cadre défini et contrôlé par les maîtres. Tant que nous ne représentons pas une véritable menace, on nous laisse jouer à la démocratie. Or, cette démocratie est représenté par le gouvernement fédéral, et par un gouvernement provincial, qui a été la plupart du temps, soumis au premier. Ils définissent les règles du jeu, et nomment les arbitres. On nous fait participer à un dîner de cons.
    Le PQ a bien tenté de brasser la cage. Au début, les artistes québécois ont été un formidable moyen de communication pour sensibiliser les québécois à leur dépendance. En 1995, le maître a déclaré "Ça suffit". Il a alors utilisé ses muscles économiques pour faire comprendre aux artistes que d'avoir une opinion peut les condamner au chômage. Le message a été reçu 18/20, et pas juste par les artistes.
    Cela fait 250 ans qu'on joue le rôle de la mouche du coche. Le maître est bien déterminé à en finir. Il en a les moyens, et le fruit est mûr.
    Il faudrait un formidable sursaut pour renverser la vapeur. C'est triste à dire, mais notre dernier espoir réside peut-être dans l'éclatement d'une bulle économique et de la sévère crise économique qui s'ensuivrait. Un tel événement forcerait un rebrassage majeur des cartes.
    Tiendrons-nous jusque là?

  • Marcel Haché Répondre

    24 juin 2015

    Pis Couillard qui sermonne que la fête de la st-Jean vaut aussi bien pour les anglos que les francos, qu'on soit nationaliste ou fédéraliste et patati et patata. La bullshit habituelle du West Island !
    Comme si maintenant un fédéraliste ne pouvait pas être nationaliste.
    Ce tdc qui Nous sert de P.M. fait honte à tous les patriotes, qu'ils soient fédéralistes ou indépendantistes.

  • Pierre Cloutier Répondre

    24 juin 2015

    Personnellement je l'ai écrit l'an dernier ici même sur Vigile, mais on m'a censuré, je pense qu'il n'y a absolument rien à fêter. On ne fête pas sa dépendance. On ne fête pas sa soumission. On ne fête pas sa domination. Il n'y pas de fête des Noirs aux USA pour fêter l'esclavage. On fêtera quand notre patrie sera indépendante. Pas avant. Et si on ne fait pas l'indépendance, on ne fêtera rien du tout. Surtout pas notre dépendance et notre génocide en douce. Heureusement, PKP n'a pas dit son dernier mot. On est reparti au combat après 10 ans de petite politique provinciale professionnelle de merde.

  • Claude G. Thompson Répondre

    24 juin 2015

    Quelle envolée cher Clode.
    Bravo... je n'ai rien à ajouter, mais je veux qu'on le sache.
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Monsieur Hamelin
    Bravo pour votre excellent texte! La rapacité des politiciens libéraux au service du West Island (quebec liberal party) et la démission depuis longtemps des députés du PQ, au sujet de l'indépendance du Québec, m'ont enlevé complètement le goût de fêter le 24 juin. Et Madame Payette qui écrivait la semaine dernière, dans le journal de Montréal, que notre fête nationale (?) n'avait pas d'âme. Pour que notre fête nationale (?) ait une âme, il faudrait bien commencer par se donner un pays comme tous les peuples normaux sur cette planète n-c-p?
    Une autre taupe fédéraliste, anciennement à radio-canada, a réussi à s'infiltrer dans l'organisation des Fêtes de la SSJB, le même cancer qu'au PQ, est-ce assez fort à votre goût? Comment se fait-il qu'aucun ténor du PQ, à commencer par M. Péladeau, n'a osé contester avec véhémence le discours de Couillard, il y a une dizaine de jours, dans lequel il parlait d'augmenter les quotas d'immigration pour le Québec? C'est par des gestes semblables que les indépendantistes viennent qu'à perdre confiance en ce parti. Si rien ne se passe pour changer radicalement et rapidement les choses au Québec, nous sommes un peuple fini! C'est de l'action que ça prend, fini le verbiage, le taponnage et le tataouinage! QUÉBÉCOIS DANS LA RUE! VIVE LE QUÉBEC LIBRE!
    André Gignac 24 juin 15

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Ahhhh!...ce cri du cœur. Souvenez-vous, (si c'est possible en dehors des plaques d'immatriculation) il y a quelques jours, le PLQ, ce nid de vipères qui fait honte aux vrais serpents, nous a enjoint de ne pas faire de politique le 24. Ils ont fait boooooh, la peur a pris et tout le monde s'est agenouillé et a obéi à nos assassins. Je partage entièrement la révolte de Clode Hamelin. À part la propension à se chicaner entre nous à la BCBG, nous nous agenouillons devant le moindre épouvantail. Pauvre PKP, sa tâche n'en sera pas une facile. Il est très difficile de transporter un corps mou, un cadavre en devenir et c'est, semble-t-il, la tâche qu'il a entrepris de réaliser. Quand je vois ce qui se passe, j'ai honte d'être Québécois. Nous élisons des bandits prétentieux sous fausses représentations, ayant trempé dans un tas de ''gamiques'' illégales et une grande partie de la population n'a même pas la colonne vertébrale requise pour se tenir debout, nous préférons ramper, tels des invertébrés. ''Speak white'' comme on nous disait à Toronto il n'y a pas si longtemps.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Je n'écoute plus Anne-Marie Dussault depuis bientôt deux ans et j'ai reduit au stricte minimum l'écoute de R-C télé et radio. Je vais beaucoup mieux depuis ce temps. Essayer le, votre santé mentalle s'en portera mieux. Écoutez de la musique, lizer un livre ou visiter Vigile.
    R-C c'est de la fabrication de consentement canadien. Pourquoi y donner son accord.

  • Denis Lalande Répondre

    24 juin 2015

    Votre texte m'a fait revivre un texte que j'ai écrit il y a quelques années. Comme quoi rien ne change. C'est triste.
    Comment voulez-vous… quand on ne peut rien.
    Comment voulez-vous … quand on a peur.
    Notre ossature développe des raideurs
    et on souhaite rester assis
    parce que nos muscles répondent mal
    à nos désirs, à nos envies.
    Comment voulez-vous faire quelque chose
    quand on ne peut plus décider.
    Comment voulez-vous croire en l’espoir
    quand on a peur de tout ce qui change !
    Comment voulez-vous … quand on rit encore des jokes de Chrétien.
    Perdue, l’ambition de faire un pays.
    Oublié, le courage exemplaire de l’ancêtre.
    Indifférents de notre langue française qui se meurt.
    On fait encore confiance au fédéralisme trompeur.
    Des brigands nous volent des milliards.
    Des tripoteurs font des dons aux nantis.
    Des détrousseurs prennent nos derniers deniers.
    Des juges complaisants appliquent la clémence.
    Assis dans notre merde
    on se renferme, on se ferme
    au lieu de prendre la parole
    pour, au monde, crier notre présence.
    On se résigne.
    On plie l’échine.
    On badine.
    On est une nation bien fine.
    On ne se reconnaît plus.
    On ne s’en souvient plus.
    On ne cherche plus.
    On n’en veut plus.
    On est malades !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2015

    Pour ajouter l'insulte à l'injure: