Des accusations outrancières

Le journal français Le Monde associe HQA au « néonazisme »

Réponse au torchon du quotidien français

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Chronique d'ACD

Une certaine Anne Pélouas, correspondante montréalaise du pitoyable quotidien français Le Monde – que l’on rebaptisera ici L’Immonde – vient d’écrire un article sur la montée de « l’extrême droite » (sic) et du « néonazisme » (re-sic) au Québec dans lequel elle associe pèle-mêle : Marine Le Pen, La Meute, Atalante, la Fédération des Québécois de Souche ainsi que l’organisation que je préside, Horizon Québec Actuel.



Anne Pélouas, une baby-boomer française déracinée qui vit son post-nationalisme au Québec


L’Immonde :



Des organisations comme La Meute, Atalante, Les Soldats d’Odin ou encore Storm Alliance, qui attirent des ultranationalistes anti-islam et anti-immigration comme des néonazis, ont organisés leurs premières manifestations dans la province.


Un néonazi identifié


Même chose pour la Fédération des Québécois de souche, qui ne cache pas sa sympathie pour le Rassemblement national (RN, ex-FN), et le dernier-né Horizon Québec actuel (sic).





Voici un court extrait de l’article réservé aux abonnés



Outre le ridicule du propos – quiconque sain d’esprit peut associer le nouveau Rassemblement national de Marine Le Pen au néonazisme ? – l’article démontre en fait la panique totale et absolue de la médiacrassie libérale-libertaire sur l’évolution politique récente de l’Occident.


Pour la forme, rappelons que le quotidien est détenu par Xavier Niel, marié a une membre de la richissime famille Arnault, et par Matthieu Pigasse, dirigeant de la banque Lazard. Par son contenu et sa ligne éditoriale, L’Immonde peut être considéré comme l’un des plus grands médias propagandistes du mondialisme en France.




Matthieu Pigasse, feu Pierre Berger et Xavier Niel ont acquis L’Immonde en 2010


 


L’effondrement du mythe de la mondialisation heureuse


De la Hongrie jusqu’à l’Italie, sans oublier les États-Unis de Trump, les peuples mettent au pouvoir des élus résolument patriotes qui cherchent tous à ce que leurs pays retrouvent leur souveraineté nationale.


Ce basculement occidental dans les bras des patriotes de diverses sensibilités s’explique notamment par les effets pervers de la mondialisation malheureuse en matière économique – désindustrialisation, chômage, financiarisation de l’économie, etc. – mais surtout par l’imposition de l’immigration massive et de l’utopie multiculturelle.


Or, malgré l’intense propagande des élites cosmopolites déracinées en faveur du multiculturalisme, de l’islam et du métissage, les peuples occidentaux vivent un sursaut national qui pourrait définitivement mettre à mal l’utopie d’un monde sans frontière souhaité par les banquiers apatrides et leurs idiots utiles d’extrême-gauche.



Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien est devenu le Bonhomme Sept Heure des immigrationnistes européens



C’est ce qui explique la panique actuelle des médias de masse qui tentent grossièrement d’associer toute défense de l’identité nationale au néonazisme ou à un retour du fascisme.


Au fond, cet article plutôt minable qui tente de faire de Montréal le foyer du « néonazisme » en Amérique du Nord ne fait que démontrer la panique des élites médiatiques qui sentent que leur monopole sur le discours public et l’hégémonie culturelle qui en découle s’érodent un peu plus chaque mois.


Malgré le caractère hautement diffamatoire de l’article, il faut politiquement se réjouir de la crainte qui habite désormais les ténors du mondialisme et leurs petits propagandistes.


Ils savent que leur monde est en train de s’écrouler.






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6 commentaires

  • Jean-Luc Gouin Répondre

    26 juin 2018

            Bonjour, 


     


    Outré, en 2012, par le peu de professionnalisme révélé par Le Monde à la faveur d’un reportage (de madame Anne Pélouas, entre autres, tiens...) portant entre autres... sur « notre » fameux Printemps érable, j’incline à penser que l’échange de correspondances qui s’ensuivit alors entre le soussigné et madame Martine Jacot (Chef du Cahier « Géo&Politique » du Monde, et co-auteure dudit article avec monsieur Marc-Olivier Bherer) pourrait intéresser, aujourd’hui, l’auditoire de la présente intervention de monsieur Cormier-Denis. 


     


    Pour ma part, à des années-lumières de la réputation de rigueur qui reste accolée à ce journal (et pour le coup nous voilà propulsés, conséquence trivialement logique, au cœur de... l’obscurité), je ne puis que constater que madame Anne Pélouas, une fois de plus, se montre moins douée pour l’analyse factuelle des événements que pour leur présentation hautement biaisée, et fondée sur ce qui m’apparaît constituer – en symétrie à une information au sens noble et rigoureux du vocable – une véritable volonté d’orienter l’opinion publique en Hexagone. Ses a priori, ses préjugés et peut-être surtout ses préférences idéologiques bien personnelles – concernant le Québec – faisant foi de tout. Ou presque. Hormis la plus fameuse incompétence qui se puisse imaginer, bien entendu. 


     


    Ce qui par-dessus tout discrédite le Journal de manière générale (car c’eût pu être, après tout, en cette occurrence, la révélation d’une « simple » pomme peu saine dans le panier), c’est la réaction de madame Martine Jacot, la supérieure hiérarchique de madame Pouléas, à mon commentaire formulé à l’époque (il y a donc tout près de six ans). Une repartie aussi obtuse – malhonnêteté intellectuelle et attaques ad hominem à la clé – me semble relever, en effet, moins d’une responsable attitrée au sein d’un média de prestige (et donc capable d’un apport à la discussion qui soit posé, informé, hautement professionnel et réfléchi) que de l’adolescente défendant bec et ongles les colonnes de « son » journal étudiant en lycée (et qui considère la critique comme un crime de lèse-majesté contre sa « sensible » personne, peu lui chaut en l’occasion la véracité ou non des faits allégués). 


     


    Un Monde qui de ce « fait » déforme plus qu’il n’informe. 


    Du moins, dans les cas particuliers ici exhibés. 


    Ce qui me laisse extrêmement songeur. Et profondément inquiet. 


     


    (Bien que je n’aille point, et en cela je me distinguerai de M. Cormier-Denis, jusqu’à qualifier celui-ci d’Immonde. Quoique la colère de celui-ci soit plus que légitime)


     


    Car j’ai toujours voulu voir Le Monde – en dépit, obstinément, des gifles répétées à l’intelligence dont je fus souvent témoin en ses pages, et par là-même victime, à titre de lecteur, de la confiance que je lui accorde spontanément – comme un modèle de probité intellectuelle et de compétence journalistique. 


     


    Je n’en dis pas plus. 


    Je pense que les lettres qui suivent parleront d’elles-mêmes, comme on dit communément. 


     


    En lapalissade. 


     


    Jean-Luc Gouin,


    Québec, mardi le 26 juin 2018 


     



     



     


     


    ÉCHANGES (3 LETTRES) ENTRE MARTINE JACOT ET JEAN-LUC GOUIN (SEPTEMBRE 2012)


     


     


    De : J.-L. G. [leperegrin@yahoo.ca]

    Envoyé : mardi 4 septembre 201221:17

    À : Courrier-des-Lecteurs

    Objet : Le journal « Le Monde » et le Québec 





    Att. : Rédaction du Monde

    Paris / France





    Le journal Le Monde et le Québec.


    Ou de l'infaillibilité de l'erreur... permanente  





    Re: Article du jour sur le Québec :

    http://www.lemonde.fr/international/article/2012/08/31/quebec-le-retour-de-la-question-independantiste_1754154_3210.html






     


    Au tiers de l'article, je repère déjà deux (2) erreurs dans ce texte...



    La plus importante - une énormité - renvoie à la déclaration selon laquellele chef de la CAQ (Coalition Avenir Québec), M. François Legault, auraitaffirmé, et je cite, que l'Indépendance du Québec « précipiter[ait] laprovince vers un abîme économique ».



    Or ni M. Legault, ni quelque autre instance de la CAQ, n'ont jamais fait pareille déclaration. M. François Legault, un indépendantiste québécois de longue date (il fut longtemps ministre au sein du Parti Québécois - PQ),préfère pour le moment, au sein de ce nouveau Parti, mettre le projet d'Indépendance sur la glace, estimant que l'opinion publique est encoretrop divisée (ce qui n'est pas inexact, il faut bien en convenir) pour risquer un nouveau référendum (dès lors...) « perdant » (sic). Cela dit,le soussigné précise sans plus tarder qu'il n'est d'aucune manière un partisan ou un supporteur de ladite CAQ.



    En outre, je signale au passage que le PQ est de centre-gauche (non précisé dans l'article, contrairement à la 'description' de tous les autres partis). Ce qui, par abstention, frôle la contre-vérité (il est aisé pour lelecteur, en effet, d'en conclure que le PQ 'serait' sans doute de droite... sinon à l'extrême-...).



    Alors voici -. Je suis sidéré de constater combien même Le Monde fait souvent des erreurs tout à fait élémentaires dans ses articles sur le Québec. Et ce, de manière 'rigoureusement'... récurrente. 


     


    Par exemple, l'une de vos journalistes, ce printemps, et dont j'ai oublié le nom, disait sur les ondes télévisuelles que l'« érable » du « printemps érable » québécois s'inspirait - rien moins ! - de la feuille de cet arbre telle qu'elle apparaît sur le drapeau du Canada ! N'importe quoi...


     


    Le printemps érable de canadian inspiration. Faut le faire...


    Et surtout le dire !




    Affirmer sans rire des balivernes semblables est indigne d'un journal respectable; qui plus est chez des journalistes en principe hautement professionnels. C'est surtout méconnaître profondément ces symboliques en territoire québéco-canadien. Or dans l'ignorance on s'abstient, plutôt que de débiter n'importe quoi sous prétexte que ça semble plausible a priori.



    Il existe, et ce dans tous les pays, des journaux et des médias qui avancent à répétition, sinon sans fin, des inepties. Sans égard à la vérité des faits. Se nommeraient-ils pompeusement Pravda !



    Le malheur, c'est que l'on retrouve régulièrement des bourdes de même catégorie au sein de pages que l'on voulait croire au-dessus de tout soupçon quant à la rigueur journalistique. Le Monde n'y fait pas exception. Tant s'en faut.



    Je vous informe, en terminant, que je n'ai pas poursuivi la lecture dudit article au-delà de ce premier tiers. Crédibilité perdue. Et pour cause.



    Car ça devient frustrant à la fin (alors que l'on a toutes les raisons, pourtant, de croire que la France s'intéresse sérieusement à ce qui se passe au Québec; la proximité linguistique et culturelle des deux peuples aidant, leur sincère amitié également, notamment depuis la légendaire visite du général de Gaulle en Juillet 1967) de lire constamment des ramassis d'erreurs qui n'en finissent jamais de se produire. Et de se reproduire. À l’envi. 


     


    Comme cancrelats en milieux sordides. 


    Sinon im... mondes. 


     


    Et ce, même sur l'antenne de France-Culture ! Que j'apprécie, et ô combien. Nonobstant sa propension à devenir très franco-française. C'est-à-dire : à s'angloïser jusqu'à plus soif. 


     


    France-Culture, dis-je. Où plus d'une fois j'aurai entendu, sur le Québec, par des gens qui ne savaient absolument pas de quoi ils parlaient, des énormités à se frapper la tête contre les murs. 


     


    Il y a des moments où l'incompétence confine au mépris le plus flagrant. 


     


    (D'où, en conséquence, ajouterais-le, en Juin 2018, le courroux justifié des Alexandre Cormier-Denis de ce monde) 






    Jean-Luc Gouin

    auteur québécois (coordonnées personnelles sur requête expresse)

    Québec, le 4 Septembre 2012 


     


     


                _________________________


     


     




    De : JACOT Martine <jacot@lemonde.fr>

    À : leperegrin@yahoo.ca 

    Envoyé le : vendredi 7 Septembre 201219h00

    Objet : TR : Le journal « Le Monde » et le Québec


     


    Bonsoir,



    Nous nous efforçons de répondre à toutes les lettres de lecteurs. La vôtre use d'un ton particulièrement désagréable,  et d'expressions graves à notre endroit qui vont crescendo dans votre courriel, comme si vous vous énerviez tout seul, ("énormité" "bourdes", "balivernes" etc.) contre l'un de nos articles du Chaier Géo&Politique que je dirige, contre notre journal, puis contre les Français en général. Je me conformerai néanmoins à notre devoir de réponse, puisque vous avez pris la peine de nous écrire, mais dans des termes plus tempérés et surtout plus respectueux que les vôtres.



    Qui sommes nous donc pour "oser" écrire sur la province où vous vivez des choses que vous désapprouvez - tel est votre droit que je me garderais de nier. Anne Pélouas, notre correspondante, vit à Montréal depuis plus de vingt ans; Marc-Olivier et moi-même sommes des bi-nationaux, franco-canadiens qui avons partagé notre vie de chaque côté de l'Atlantique. Nous retournons l'un et l'autre régulièrement au Québec. Pour raisons  professionnelles ou personnelles. Nous prétnedons donc à juste titre savoir de quoi nous parlons quand nous écrivons sur le Québec, en l'occurrence.



    Nous prétendons aussi savoir que le PQ, depuis sa création, ratisse large de droite à gauche, avec pour seul vrai ciment la souveraineté (association avec le reste du canada autrefois), ce qui a valu, dans son histoire, moult dissensions, variations et tergiversations sur son programme politique (hors indépendance) à travers les âges. Centre gauche le PQ, assénez-vous ? Il a déjà clairement été de centre-droit certaines années. Laissons Mme Marois appliquer un programme pour voir où il se situe et s'il n'occasionne pas de défections/débats/déchirements. Le PQ hésite lui-même à se donner une étiquette dans le spectre gauche/droite, pourquoi voudriez-vous que nous le fassions d'autorité à sa place? Seul le NPD fait partie de l'Internationale socialiste, qui regroupe les sociaux-démocrates, et pas le PQ à ce que je sache.



    Pourquoi François Legault a-t-il quitté le PQ, après avoir été tout ce que vous dites et avoir même été en charge de rédiger le budget de l'an 1 de l'indépendance autrefois ? Pas uniquement parce que ce n'était pas le temps de parler d'indépendance mais parce que, à son avis, dans le contexte économique de l'époque de son départ, et actuel, de crise mondiale, ce serait suicidaire économiquement de faire l'indépendance. Et précipiterait donc la province dans un abime économique. Expression que nous n'avons pas mise entre guillements (soit dans sa bouche) toutefois puisque ce ne sont ses termes mots pour mots mais bien l'esprit de ses propos et positions. Il a même déclaré au cours de la campagne qu'il voterait "non" à un référendum s'il était organisé à court ou moyen terme par Mme Marois !



    Je ne sais à quel débat vous faites allusion sur le "printemps érable" ni qui y participait, au nom de notre journal ou pas. Mais il est évident que l'expression "printemps érable" a été créée/utilisée en résonance avec "printemps arabe". Et pourquoi érable? Eh bien est-ce à vous que je vais apprendre que le printemps est le temps des sucres?! Par ailleurs, la feuille d'érable figure sur le drapeau canadien. Cette feuille est donc un des symboles du Canada. Où est le problème ? Quel parallèle faites-vous ? Franchement, je ne vois pas votre raisonnement ni vos reproches.



    Mettre en cause comme vous le faites la crédibilité de notre journal et son sérieux, sur notre couverture du Québec (mais apparemment vous n'avez lu qu'un seul de nos innombrables articles sur le province et encore, pas jusqu'au bout) et dans les termes que vous utilisez, est déplacé, outrancier et surtout non fondé.



    Salutations.




    Martine Jacot

    Chef du Cahier Géo&Politique

    LE MONDE


     


                _________________________


     


     


    Madame Martine Jacot


    Chef du Cahier « Géo&Politique » 


    Journal Le Monde


    Paris / France


     


     


    Bonjour, 




    Votre courriel, madame Martine Jacot, est d'une impressionnante mauvaise foi.


     


    D'abord vous me prêtez des intentions que je n'ai pas, et ensuite vous interprétez mes dires de manière à mieux justifier vos manières et votre vision (et celles du Monde de manière générale) eu égard au Québec.


     


    Manifestement, vous aurez préféré vous confiner (et avec arrogance et condescendance qui plus est) dans vos certitudes plutôt que de prendre la peine de réfléchir sereinement, posément et honnêtement au mot que j'ai acheminé.


     


    Il y a un ton exaspéré dans mon texte. C'est vrai.


     


    Mais précisément parce que je connais bien Le Monde, que je lis régulièrement. Et ce, depuis de nombreuses années.


     


    Or cet article confirmait - une fois de plus - les sempiternels raccourcis que « vos gens » empruntent si aisément, vous-même au premier chef; du moins quand il s'agit du Québec. C'est ce qui explique que je me sois arrêté en lecture au tiers du texte. Exaspéré, en effet, de relire le même type d'article que j'ai trop souvent lu en vos pages sur ce « sujet », je n'en attendais rien de bon, hormis d'autres erreurs, errances ou approximations... à venir plus bas. 


     


    C'est qu'il y a des limites, voyez-vous, madame Jacot, à perdre son temps. Car enfin, je m'entête depuis des années à continuer tout de même à lire Le Monde, en dépit de la mauvaise qualité de certains dossiers (pas tous, bien sûr; mais le Québec fait hélas partie du lot). Or à force de me voir déçu, sinon parfois sidéré, par la superficialité (et/ou, c'est selon, les contresens et les conclusions hâtives, et intellectuellement paresseuses) des propos, on finit par prendre acte que... c'est peine perdue de faire preuve de ce dit « entêtement » (à savoir, celui de persister à faire confiance au journal). 


     


    C'est après avoir lu de très nombreux « papiers », semblables, par-delà les années (et à chaque fois en entier !), que je puis désormais repérer rapidement, dès les premiers alinéas, que le texte que j'ai sous les yeux participe, hélas, des mêmes travers trop souvent identifiés par le passé. Appelons cela l'usure de la confiance du lecteur consécutivement à la crédibilité vacillante du médium.


     


    Quelques éléments ponctuels, en terminant.


     


    - Je ne m'élève aucunement contre le fait qu'un journal « étranger » puisse poser un regard (que je désapprouverais, semble-t-il) sur mon pays (vous préférez dire province, avec toute la connotation très orientée que ce terme revêt en France, depuis Paris...). N'importe qui peut émettre les opinions qui lui sient, et sur n'importe quoi. Qu'à titre personnel je les approuve, ou non, n'a aucune importance. Ce sur quoi j'en ai, c'est sur votre manque de rigueur. Voilà tout. Écrivez ce que vous voulez, madame (vous, et/ou vos collègues concernés en l'occurrence). Mais de grâce, appuyez ce discours sur des assises solides : des faits, une collecte d'informations (diversifiées) sérieuse, une recherche et une analyse dignes de ce nom, une réflexion et une mise en perspective (historique et sociale) étayées, etc


     


    - Je ne vois pas en quoi de longs séjours répétés au Québec seraient gage d'intelligence, de connaissance ou de jugement d'office éclairé quant à la vie, et notamment politique, québécoise. A priori une telle proximité se montre hautement souhaitable. Assurément. Mais - hélas ! une fois de plus - une condition sine qua non (dans le meilleur des cas) n'est pas toujours garante, tant s'en faut, d'une condition suffisante. Fouler le sol d'un pays étranger de longues années durant ne constitue pas en soi un gage de compétence, de rigueur intellectuelle et/ou d'intelligence aiguë des dossiers à traiter. Comme disait un auteur québécois regretté, surnommé Le silencieux, il y a des gens qui ne s’instruisent que pour ajouter à leurs préjugés... Alors, je dis : Prudence. 


     


    - M. François Legault, ex-ministre péquiste et maintenant chef de la CAQ, a effectivement déclaré qu'il voterait négativement (enfin, on verra tout de même sur les rives du Rubicon, n'est-ce pas...) à la faveur d'un éventuel prochain référendum sur l'Indépendance du Québec. Votre insistance, sinon votre « obstination », à lui mettre en bouche l'idée que ce serait « économiquement suicidaire » relève toutefois, et je pèse mes mots, de la fabulation. Rien dans son discours ne va en ce sens. Rien. Or publier pareille « information » (sic) relève non plus seulement de l'erreur, de l'approximation ou même de... l'interprétation (présumée de bonne foi) du reporter : cette affirmation du Monde, madame, tient franchement de la désinformation ! 


     


    - Quant au « printemps érable », dont vous précisez le sens (!) comme si vous vous adressiez à un demeuré (ou un non-Québécois, au mieux), eh bien je m’abstiendrai de commenter. De crainte que me rétorquiez que la Fleur de Lys – de royale source française, et Symbole ultime du pays de Gilles Vigneault et de Gaston Miron – a gagné ses titres de noblesse en quelque banlieue de Toronto, Vancouver ou Ottawa. Ce n'est même pas de l'ironie : je suis convaincu que vous en seriez parfaitement capable. 


     


    Je vous remercie tout de même, madame Jacot, d'avoir pris la peine de répondre à ma lettre.


     


    Je regrette seulement que vous ayez préféré la repartie à la fois épidermique, tendancieuse et pas toujours intellectuellement honnête (procès d'intention, amalgame, confusion volontaire et même formules à la limite de l'insulte et de l'attaque ad hominem [« ...vous vous énerviez tout seul », je serais « contre les Français en général » (!!!), et al.: édifiant !]) plutôt que l'analyse posée des idées émises.


     


    En vous en prenant essentiellement au ton et aux manières de l'auteur - un peu rudes il est vrai, je n'en disconviens pas (le seuil de ma patience, cette fois, a été franchi, en effet) - vous aurez renvoyé sous le boisseau le propos même en vous interdisant, et ce en toute bonne conscience, de le réfléchir sérieusement. C'est là une réaction assez fréquente chez le citoyen lambda, certes (après tout, qui ne préfère, le soussigné compris, les éloges à la critique ?). Mais voilà tout de même une réaction fort étonnante chez une cheffe de Cahier, a fortiori au sein d'un journal dit de qualité. Dommage. 


     


    Je vous acheminais du matériel susceptible, cela dit pourtant bien modestement, d'améliorer le travail au sein de la Maison fondée naguère par l'excellent Hubert Beuve-Méry. Vous aurez choisi de ne rien entendre en vous convainquant du même souffle que tout est parfait, et qu'il n'y a en l'occasion surtout rien à améliorer. Bref vous optez, très manifestement, madame, pour le confort intellectuel, par distinction de la volonté sincère de mieux faire, de manière générale, au bénéfice du journal. Et de son lectorat. 


     


    Une telle attitude, madame Martine Jacot, permettez-moi de vous le signifier sans détour, quoique sans acrimonie, ne baigne pas précisément, disons, dans l'excès de professionnalisme. 


     


    Et c'est ainsi qu'un média finit par perdre un à un ses lecteurs. 


     


    Dommage. 


     


     



    Jean-Luc Gouin,


    Québec, 8 septembre 2012


     



     


  • Francis Déry Répondre

    25 juin 2018

    Les Soldats d'Odin sont pro-Israël. Ils fuient tout ce qui pourrait les lier à l'antisémitisme. Il y a sans doute une question de financement occulte. Ils existent pour bloquer la montée de l'islam en Occident dans le cadre du conflit des civilisations si cher aux Sionistes. C'est comme Anders Breivik. Rien de néo-nazi.


  • Francis Déry Répondre

    25 juin 2018

    La banque Lazard susmentionnée a débuté en 1848 à la Nouvelle-Orléans par un commerce de coton issu des plantations esclavagistes de la Louisiane. Intéressant que le Monde soit relié à la vieille pègre juive.


  • Francis Déry Répondre

    25 juin 2018

    ​​​​​​Pour la forme, rappelons que le quotidien est détenu par Xavier Niel, marié a une membre de la richissime famille Arnault, et par Matthieu Pigasse, dirigeant de la banque Lazard. Par son contenu et sa ligne éditoriale, L’Immonde peut être considéré comme l’un des plus grands médias propagandistes du mondialisme en France.




    La banque Lazard était mêlée dans les affaires de plantations esclavagistes de la Louisiane avant la guerre de sécession. Et probablement dans la traite négrière clandestine.


  • Martin Pelletier Répondre

    22 juin 2018

    Les 50 familles juives les plus riches de France



    https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20121101100707AAHAkNz


    1 Arnault Bernard : 22,800 Milliards 

    2 Mulliez Gérard : 19,000 Milliards 

    3 Bettencourt Liliane : 14,500 Milliards 


    • Marc Lapierre Répondre

      24 juin 2018

      Les 50 familles les plus riches de France sont effectivement pour la majorité juive et ils savent où investir ce capital. Depuis Chirac, la bassesse des présidents Français face à Israël n'a fait qu'empirer.
      Ce qui est intéressant ici c'est Pierre Bergé, (au centre sur la photo) ex propriétaire du journal Le Monde, mort lui aussi il y a quelques mois. Les rumeurs qui courraient sur ce personnage variaient entre le sadomasochisme et ce qui se faisait de pire dans ce milieux clos. Bref, il faisait passer Sade pour un junior.
      Un de ses ancien employé, Fabrice Thomas à publié une autobiographie. Personne n'a voulu parler de son livre en France, ni ailleurs en Europe, prouvant la que le moineau à le bras long.
      C'est finalement Denis Lévesque à TVA qui l'a reçu dans une entrevue où il décrit des relations d'une perversité extrême. En écoutant ce vidéo, gardez à l'esprit qu'il s'agissait d'un personnage de la très haute sphère mondaine Parisienne. Le Monde, une référence mondiale au niveau de la bien-pensance, se faisait un devoir de faire la morale quotidiennement aux nationalistes,eurosceptiques, anti-mondialistes tentent de leur enfoncer dans la gorge la destruction de la famille, les diverses théories du genre et sa destruction de l'homme blanc francophone hétérosexuel.
      https://youtu.be/wm2m-7j99RA
      Notez qu'il a dû venir faire publier son livre au Québec puisque là-bas, aucun éditeur n'a eu le courage de publier son récit. En fait, l'entrevue qu'il a donné à Denis Lévesque n'aurait jamais pu être diffusé en France.