Le « Jihad » raciste d'Israël contre les Arabes et les peuples musulmans

Par Genevieve Cora Fraser

Géopolitique — Proche-Orient

VERSION INTÉGRALE
Genevieve Cora Fraser, 20 août 2006
Traduit par Pétrus Lombard et révisé par Fausto Giudice

EXTRAIT
Après l'élection palestinienne en janvier, si la direction israélienne avait été disposée à considérer la réconciliation, cela aurait pu être le signe du début d'une vraie solution à deux États. Après tout, le Hamas a maintenu une trêve avec Israël pendant un an et demi en dépit des attaques directes d'Israël, par voie de terre, de mer et d'air. Le Hamas a aussi fait savoir qu'il serait disposé à prolonger la trêve pendant 50 ou 100 ans de plus. Au lieu d'utiliser cela comme une ouverture, Israël accusa la Palestine d'être « l'axe du mal » et déclara la guerre à l'Autorité palestinienne, et par là à la population palestinienne.
La mascarade a bien sûr été facilitée et encouragée par le Président Bush et le Congrès US à travers le parrainage de la législation anti-palestinienne qui est fondamentalement une politique de génocide concernant les soi-disant terroristes palestiniens - qui comme nous l'avons appris implique chaque homme, femme et enfant arabe palestinien. L'excuse étant que les Palestiniens ont voté pour le terrorisme quand ils ont démocratiquement élu le Hamas. Depuis bien trop longtemps, l'emprisonnement derrière le Mur raciste d'Apartheid, les couvre-feux et les blocus ont servi à créer la famine et la santé précaire, la plupart des financements ont été arrêtés, et l'infrastructure bombardée est tombée dans l'oubli. Des centaines de Palestiniens sont morts et des milliers ont été blessés depuis que le Hamas a été élu en janvier, et la plupart des dirigeants élus ont été emprisonnés.
Et au Liban, avec plus de 1300 civils tués, des dizaines de milliers blessés, et plus d'un million ayant pris la fuite pour rester en vie, les attaques aériennes démoralisantes d'Israël contre les usines de propriété privée dans tout le Liban a porté un coup ravageur à une économie paralysée par des semaines de frappes sur les secteurs résidentiels et sur l'infrastructure essentielle, selon le Daily Star de Beyrouth. Les équipements de production de la plus grande exploitation laitière ont été détruits ainsi qu'une usine pharmaceutique, et l'industrie de la pêche peut être annihilée pour des décennies à cause du catastrophique pétrole répandu par le bombardement ciblé d'Israël. Dieu seul sait combien de temps il faudra pour remettre le pays sur pied. Israël a aussi bombardé les immeubles, les écoles, les églises, les hôpitaux, les orphelinats et les stations-essence bref tout ce qui était à portée de ses canons - y compris les casernes et les avant-postes militaires libanais, les convois de la Croix Rouge et les civils essayant d'échapper aux attaques.
Le précédent président de l'Association Libanaise des industriels, Jacques Sarraf, a fait remarquer que, « Israël est l'ennemi et ils font tout ce qu'ils peuvent pour détruire le pays, économiquement, socialement, politiquement. »
Louise Arbour, Haut Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme, a aussi condamné les milliers de morts, d'agonisants et de blessés au Liban et critiqué les bombardements israéliens qui visaient au massacre de civils innocents. « Le droit international demande des comptes », a-t-elle dit à Genève. « L'escalade des massacres dans la région, et leur prévisibilité, pourraient engager la responsabilité criminelle personnelle de ceux impliqués, en particulier de ceux en position de commandement et de contrôle. » Elle pourrait, et devrait, mais le fera-t-elle ?
Même le Roi Abdallah, qui est proche de l'administration Bush, a publié un rapport : « Si l'option de paix échouait à cause de l'arrogance des Israéliens, alors la seule option restante serait la guerre, et Dieu seul sait ce dont la région serait témoin dans un conflit qui n'épargnerait personne. » Étant donné l'agression Israélienne et le soutien US, financier, militaire et législatif, le Roi Abdallah pourrait avoir raison. Si le cessez-le-feu actuel ne dure pas, la seule option pourrait être la guerre ouverte dans tout le Moyen-Orient.
Durant son bref séjour à Beyrouth, avant d'être rapidement amenée à la conférence internationale de Rome, Rice, la Secrétaire d'État US, est restée assez longtemps pour transmettre les conditions d'Israël à un cessez-le-feu. Il était difficile de dire si elle parlait au nom des USA ou en tant qu'émissaire d'Israël. Mais où est la différence ? En Iraq, en Palestine, au Liban, et en Afghanistan, et avec des plans pour s'en prendre à la Syrie et à l'Iran, il est évident qu'Israël et les USA poursuivent une politique de terre brûlée envers les Arabes et l'Islam, exactement comme Hitler persécuta autrefois les juifs.


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