la mafia québécoise et l'omerta

Le gouvernement Charest, une association de malfaiteurs

Aucun parti politique n’est à l’abri de malversations mais, les libéraux de JJC ont élevé ces malversations en système.

Tribune libre

Il m’est difficile de croire que tous les députés libéraux partagent au fond d'eux-mêmes ces traîtrises envers tous les Québécois francophones dont, en grande majorité, ils font partie. La mafia est-elle aussi puissante, à ce point, à l’intérieur même du parti Libéral, que ces députés votent contre eux-mêmes et leurs familles, comme ça, sans dégoût, en suivant cette pourriture hors norme qui a nom Charest? Aucun parti politique n’est à l’abri de malversations mais, les libéraux de John James Charest ont élevé ces malversations en système.
C’est infiniment pire que celui de Duplessis que les bonnes âmes ont tant décrié. Au moins, lui, a fait plusieurs bonnes choses pour le Québec et ne s’est pas enrichi personnellement. Si cette époque de Duplessis était une période noire, quelle teinte peut-on accoler à celle de Charest qui voit le Québec dégringoler des ses acquis pour lesquels tous les Québécois avaient travaillé depuis la période Lesage/Lévesque. Tout démoli, même la langue… et il s’en va parader au sommet de la Francophonie, à Montreux, en Suisse aux côtés de l’insignifiante Josée Werner représentant le Canada qui n’est pas, à ma connaissance, francophile. Quelle hypocrisie….je ne trouve pas de mots assez forts pour décrire poliment une telle ordure.
Que pouvons-nous faire ?
S’il était possible que tous les Québécois parlent d’une seule voix, il n’y aurait pas de problèmes. Depuis les vomissures de Charest contre Vigile, l’associant bassement à la violence et au PQ, cette cohésion de nous tous a commencé à poindre. Nous nous sentons acculés au mur et nous réagissons positivement. Le support financier et d’opinion accordé à M. Frappier en est un témoignage éloquent. Dans le système politique qui sous-tend notre société, Il n’y a qu’un parti politique structuré qui peut nous sortir de ce tourbillon de matières fécales pondues par le régime Charest.
Qu’avons-nous ? L’ADQ, fédéraliste, le PI (Parti Indépendantiste), pas vraiment consistant, Québec Solidaire magnifiquement représenté par Amir Khadir mais rabaissé quelque peu par Françoise David, féministe un peu étriquée approuvant des accommodements raisonnables réprouvés, le Parti Québécois dirigé par Mme Marois.
Autant le PQ et Mme Marois ont été décevants depuis quelques années, autant cette formation politique peut et doit nous mener vers notre but commun, l’indépendance. Il faut admettre que récemment et surtout devant les attaques de Charest, Mme Marois s’est tenue debout avec beaucoup d’aplomb et de classe, sans tomber dans la démagogie dans laquelle Charest a tenté de l’entraîner ainsi que certains journaleux comme Lapierre, peint en rouge comme les poteaux qu'on élit dans les comtés de l'ouest de Montréal. Si elle continue de cette manière, et si elle est appuyée par les instances « professionnalistes » de son parti, elle deviendra à ce moment, le capitaine que nous attendions.
Ce n’est définitivement pas le temps de fonder un autre parti pour diviser le vote. Il faut comprendre qu’à la prochaine élection, tous les Anglais et la majorité des allophones vont voter pour ce minable Charest. Il est donc assuré d’une base d’environ 30 % de l’électorat. Il faut donc que nous nous tenions pour remporter la victoire sur cette infecte association de malfaiteurs que nous appelons actuellement le gouvernement du Québec.
Je suggère donc que nous surmontions quelques réticences et, par solidarité, nous appuyions Mme Marois qui, à l’heure actuelle, est notre seul porte de sortie. Je pense que si elle se sent supportée, elle n’en deviendra que plus efficace. Je crois que son expérience n’est pas à mettre en doute.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2010

    L'article de M. Parent est tellement vrai que tout ce scandale touche plein d'autres secteurs .
    Saviez vous qu il existe une business de ceux qui se blessent au travail au Québec ?
    «Les contestations systématiques» sont lucratives!
    Si vous faites parti de la classe payante «les dossiers faciles à manipuler» vous ferez parti de la business.
    Pas surprenant qu'on a voulu mettre un terme à la carrière de M. Bellemare , qui dénonçait tout ça et voulais réformer tout ce milieux, avec un écran de fumée avec une commission!
    Pas surprenant que M. Charest va jusqu à choisir ces bons amis à la tête de la CSST pour les mettre en poste »secretaire du conseil executif en chef du Québec»
    Sans oublié L'honorable Lise Thibault ancienne vice-présidente de la CSST:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lise_Thibault
    http://www.soscontribuables.ca/horreurs/index.html
    Pas surprenant qu ils créent des lois pour ce protéger "!
    l’article 161 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (L.R.Q., c. S-2.1), lequel se lit comme suit :
    La Commission, les membres de son conseil d'administration, ses vice-présidents et fonctionnaires ne peuvent être poursuivis en justice en raison d'actes accomplis par eux de bonne foi dans l'exercice de leurs fonctions.
    l'article 223 de la L.A.T.M.P. qui précise que:«223. Un membre du Bureau d'évaluation médicale ne peut être poursuivi en justice en raison d'un acte accompli de bonne foi dans l'exercice de ses fonctions.»
    ARTICLE 378.
    La Commission des lésions professionnelles et ses commissaires sont investis des pouvoirs et de l'immunité des commissaires nommés en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête (chapitre C-37), sauf du pouvoir d'ordonner l'emprisonnement.
    wuand on voit pourquoi on a voulu s'acharner sur Marc Bellemare de la sorte , demandez vous pas pourquoi!
    http://www.youtube.com/watch?v=3X9FKwrK-K0
    secretaire du conseil executif en chef du Québec
    Informatique - Des cas de collusion?
    Jean-Robert Sansfaçon 12 avril 2010 Actualités en société
    Les semaines se suivent et se ressemblent au pays des contrats gouvernementaux. La semaine dernière, Radio-Canada laissait entendre que la collusion était chose courante entre les firmes d'experts en informatique à la recherche de mandats gouvernementaux.
    Depuis plusieurs années, les gouvernements confient la gestion d'une partie de leurs parcs informatiques à des firmes privées qui, dans bien des cas, délèguent même leurs employés sur place pour faire le travail. Ce recours au privé permet d'éviter l'embauche d'équipes permanentes pour des contrats à court terme et il assure l'utilisation d'équipements de dernière génération. En théorie, du moins, car en pratique, il serait intéressant de savoir si nous ne payons pas deux fois plutôt qu'une ces équipements vite amortis et longtemps utilisés.
    L'impartition n'est pas propre aux gouvernements. Elle est aussi très répandue dans l'entreprise privée qui souhaite se concentrer sur ses activités de base. La différence, c'est que les firmes d'experts-conseils perçoivent les gouvernements comme des vaches à lait qu'on peut traire jusqu'à la dernière goutte. Et s'il faut tricher pour remporter la mise, pourquoi pas, puisque tout le monde y trouve son compte, y compris ceux qui sont censés nous représenter?
    Lors d'une interpellation à l'Assemblée nationale au lendemain du reportage de Radio-Canada, le premier ministre Charest n'a pas nié qu'il puisse y avoir des irrégularités dans l'attribution des contrats d'informatique, mais il s'est contenté de rappeler que le Conseil du trésor avait resserré les règles, l'automne dernier. C'est un peu court!
    La semaine dernière aussi, La Presse révélait que la CSST avait versé 37 millions à la firme DMR pour des travaux qu'elle n'a jamais complétés, dont sept millions pour résilier cette entente dont les coûts devenaient pharaoniques. Selon le journal, DMR avait décroché ce contrat en 2006 alors que la CSST était présidée par le libéral Gérard Bibeau, dont l'épouse était conseillère senior chez DMR. Dès le départ, cette situation pour le moins anormale avait causé des remous au conseil de la CSST, jusqu'à provoquer, plus tard, la démission d'un de ses membres.
    Malgré cela, M. Bibeau a été promu secrétaire général du Comité exécutif du gouvernement et le porteur du dossier, Richard Verreault, président de la Société immobilière du Québec.
    Au ministère de la Santé maintenant, le Vérificateur général a blâmé à quelques reprises déjà la gestion du plus important contrat d'informatique jamais confié à une firme externe, celui du dossier individuel informatisé qui accumule retards et dépassements de coûts depuis le début des travaux, en 2006. Malgré l'ampleur du mandat, le ministère a éliminé tous les soumissionnaires sauf un, Bell Xwaves, pour de mystérieuses «raisons techniques». Or, malgré les 300 millions dépensés à ce jour, il n'y a toujours pas de dossier de santé au Québec, et tout indique qu'il n'y en aura pas avant des années et plusieurs centaines de millions supplémentaires. Quelqu'un était-il intervenu en faveur de cette firme privée?
    Une enquête publique? Évidemment! Et pas seulement dans la construction!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    DuPlessis a apporté l'électrification rurale, bâti beaucoup d'écoles de village et a laissé une province libre de dettes, ce qui a permit l'éclosion de la Révolution Tranquille.
    Charest ? Le Plan Nord devait être son héritage. Mais c'est la situation financière catastrophique et une séries de méga-chantiers abandonnés dont nous allons devoir hériter.
    Je me souviens d'avoir écrit quelque chose sur le Fonds Dégénération pour dénoncer l'usage des leviers pour maximiser la croissance. Malheureusement, je fus un prophète de malheur.
    Je me range derrière le PQ par défaut. Il faut un parti solide pour retirer le pouvoir à Charest et nous sortir de ce Canada.
    Une note concernant Lapierre. Ce n'est pas un journaleux, mais un commenteux.
    Une vraie pie. Si vous voulez organiser une fuite, inutile d'aller sur wikileak, il est l'homme désigné pour propager la médisance. Sa langue est son instrument de travail depuis qu'il a fait son droit.

  • Nicole Hébert Répondre

    22 octobre 2010

    Vraiment, messieurs, vous m'impressionnez. Et pour tenter de répondre ici aux questionnements de M. Le Hir, je répéterai à mon tour que ce que Power Desmarais craint, c'est, oui, le pouvoir éventuel de Pauline Marois, qu'il ne saura pas comment contrôler! Et sachant à quel point Legault le veut le Pouvoir, depuis avant même Bernard Landry, pour Power, l'Homme était tout désigné!
    Oui, tous/toutes derrière Pauline.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2010

    M.Parent vous avez écrit et je vous cite:
    "Ce n’est définitivement pas le temps de fonder un autre parti pour diviser le vote. Il faut comprendre qu’à la prochaine élection, tous les Anglais et la majorité des allophones vont voter pour ce minable Charest. Il est donc assuré d’une base d’environ 30 % de l’électorat. (...)
    Je suggère donc que nous surmontions quelques réticences et, par solidarité, nous appuyions Mme Marois qui, à l’heure actuelle, est notre seule porte de sortie. Je pense que si elle se sent supportée, elle n’en deviendra que plus efficace. Je crois que son expérience n’est pas à mettre en doute."
    Je veux attirer l'attention sur la phrase suivante:
    "Je pense que si elle se sent supportée, elle n’en deviendra que plus efficace."
    Très sagement, vous dites que Mme Marois a besoin de notre appui qui peut la motiver et la stimuler et qu' ainsi, elle sera plus efficace.
    J'imagine que vous avez pensé au corollaire de cette affirmation auquel certains critiques de Mme Marois pourraient réfléchir. En semant des doutes sur son leadership, en la critiquant constamment, vous contribuez à la démotiver et à la "déstimuler". Comme j'aime bien prendre des exemples sportifs, je dirai que Gary Price est meilleur sous les encouragements que sous les huées.
    Une correction: les anglophones et allophones ne sont pas 30% mais plutôt autour de 20% et peut-être un peu moins. C'est leur concentration dans la grande région de Montréal, dans les Cantons de l'Est et autour de Gatineau qui leur donne plus de pouvoir politique. Si vous tenez au chiffre trente, disons qu'en partant, lors d'une élection, les libéraux ont une trentaine de comtés d'assurés à cause du vote massif anglos-allos et à cause de la division du vote francophone (exemple, Sherbrooke, le comté de Jean Charest).
    Salutations,
    Robert Barberis-Gervais, Marie-Victorin, 22 octobre 2010

  • Claude G. Thompson Répondre

    22 octobre 2010

    Monsieur Parent.
    Pour moi, il n'y a plus de doute qu'il faille nous réunir en force sous la bannière péquiste pour remporter les prochaines élections.
    Il est du devoir de tous ceux qui croient au devenir de l'État Québécois de cesser de semmer la division et de faire savoir haut et fort au PQ que nous sommes, nous le pleuple du Québec, la véritable force vive de ce parti qui a vu le jour pour faire notre indépendance et mener à terme les politiques et les gestes politiques qui doivent nous y conduire.
    Le Québec c'est nous. Pas un parti politique. Le seul parti capable de nous représenter efficacement en ce sens est le parti Québécois, compte tenu des circonstances et de l'actuelle conjoncture.
    Nous devons passer à l'action et pour l'heure, le PQ est le mieux placé pour nous amener là où nous voulons aller. Laissons-le lui savoir et appuyons madame Marois et son équipe.
    Claude G. Thompson