Le Front commun brandit la menace d’une grève nationale le 9 décembre

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L'affrontement se dessine





MONTRÉAL – Disant vouloir dénouer l’impasse dans les négociations dans le secteur public, le Front commun formé de la CSN, de la FTQ et du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP),  a annoncé une journée de grève nationale, le 9 décembre prochain.


Dans un communiqué publié jeudi en fin d’après-midi, les porte-parole du Front commun qui représente quelque 400 000 travailleurs ont souligné que le ton a changé aux tables de négociation.


«Pour la première fois en un an, le gouvernement s'est mis en mode de négociation, précise-t-on. Toutefois, des blocages importants subsistent, notamment aux tables sectorielles et sur les enjeux des hausses de salaire et du régime de retraite.»


Les syndicats réclament des réponses concrètes à leurs demandes et rappellent le report de journées de grève.


Tout en disant poursuivre «la négociation de bonne foi», les porte-parole du Front commun ont toutefois fait savoir que «si aucun progrès tangible n'est observé à l'ensemble de nos tables, nous serons en grève le 9 décembre prochain. Et il nous restera encore deux jours de grève en poche si le gouvernement continue de faire la sourde oreille.»


Par ailleurs, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente 34 000 enseignants, a également rappelé jeudi son mandat de grève légal de trois jours consécutifs ( 9, 10 et 11 décembre) et a demandé l’intervention du premier ministre Philippe Couillard afin de dénouer l'impasse.


«La décision de faire la grève ne s'est pas prise à la légère, a indiqué dans un communiqué le président de la FAE, Sylvain Mallette. Il s'agit d'une décision que nous assumons pleinement, car ce moyen de pression est proportionnel à l'entêtement du président du Conseil du trésor qui estime que les profs et leurs élèves ne méritent pas 50 cents de plus dans le prochain contrat de travail.»




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