DÉCADENCE

Le déracinement du monde occidental

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« Au lieu d’être formés dans et par leur culture, on rend les étudiants étrangers et ignorants de leur propre héritage. »

Le monde occidental est entré dans un Age Sombre d’où il est improbable qu’il puisse sortir intact. En Europe, des nations, jadis fondées sur des ethnies différentes, ont ouvert leurs frontières à une immigration massive de populations inassimilables, détruisant ainsi leur unité propre. Ces mêmes nations ont également abandonné leur souveraineté. Les États-Unis, l’Union Européenne et le Globalisme président aux destinées de l’Europe. Les principaux pays européens ne sont plus des États-nations. En France, les citoyens qui se plaignent de la marginalisation du peuple français sont persécutés. En Allemagne, ils sont traités de nazis et sont l’objet de menaces judiciaires. L’Allemagne n’autorise même pas ses propres citoyens à exprimer des opinions avec lesquelles les Juifs sont en désaccord.


Au sortir de deux ans et demi d’emprisonnement pour avoir nié l’Holocauste, Ursula Haverbeck, âgée de 92 ans, vient d’être à nouveau condamnée par une cour allemande pour avoir douté de certains aspects de l’Holocauste dans un entretien datant de 2018. En Grèce, un parti politique nationaliste, l’Aube Dorée, a été déclaré raciste, xénophobe et fasciste, accusé de diriger une organisation criminelle : ses dirigeants et ses membres appartenant au gouvernement ont été arrêtés et condamnés à de l’emprisonnement. La base ethnique des pays européens a été, de fait, réduite au silence.


Aux États-Unis, le parti Démocrate vient de voler l’élection présidentielle. 75% des Républicains et même 30% des Démocrates se rendent compte que l’élection a été volée. Ils s’aperçoivent également que les pressetitués nient depuis le début toutes les preuves du vol électoral sans même entamer la moindre enquête. L’« Establishment » américain a serré les rangs pour se débarrasser d’un homme qui n’est pas des siens, un président qui a osé représenter le peuple au lieu de l’élite et de son agenda. En se débarrassant de Trump, on se débarrasse également de la démocratie, promouvant ainsi l’agenda globaliste de l’élite.


Aux États-Unis, les droits comme les crimes sont attribués selon la race et selon le genre, et la liberté d’expression, comme la loi pénale, est relative à votre niveau d’« Éveil » . Brûler un drapeau américain, acte qui, à l’évidence, exprime de la haine, fut déclaré ressortir à la liberté d’expression par la Cour Suprême, en revanche, dans l’Iowa, Adolfo Martinez a été condamné à 16 ans de prison pour avoir brûlé un drapeau LGBTQ.


La députée Démocrate américaine Tulsi Gabbard est accusée de « transphobie » par les pressetitués et la gauche libérale qui la traitent de « sectaire, ordure, mégère et TERF » [Trans-exclusionary radical feminist », soit: féministe radicale « transphobe » en « français », si l’on peut dire, NdT] pour avoir déposé un projet de loi qui réserve le sport féminin à des femmes biologiques.


Joe Biden, un bandit, que l’on voit, sur une vidéo, se vanter, devant le « Council of Foreign Relations », d’avoir fait chanter le président ukrainien pour faire licencier un procureur qui enquêtait sur la firme dont son fils, Hunter Biden, était un « dirigeant » surpayé, ce même Joe Biden a été choisi par l’« Establishment » comme président des États-Unis. Biden est également impliqué, selon les « e-mails » de l’ordinateur de son fils (lequel ordinateur se trouve dans les mains très-désintéressées du FBI), dans le marchandage de sa protection et de son influence politique contre de l’argent. La vice-présidente de l’« Establishment », Kamala Harris, est une femme de couleur qui déteste les Blancs. Time, le magazine de l’« Establishment » libéral blanc, vient de les choisir, tous les deux, comme « Personnalités de l’année ».


La croyance que les Américains blancs sont « racistes » est si solidement établie que même des auteurs conservateurs, dans des magazines conservateurs, l’admettent comme un fait. Dans le numéro de décembre de « Chronicles », Mark G. Brennan attribue l’opposition à la menace de Franklin Roosevelt d’augmenter le nombre des juges de la Cour suprême (« to pack the Supreme Court ») à du sectarisme racial camouflé en défense de l’indépendance des juges.


Dans un match de boxe, le boxeur blanc Jake Paul vainquit par « knock-out » le boxeur noir Nate Robinson: on lui demanda à la télévision, si ce « knock-out » signifiait qu’il était raciste. Il sera intéressant de savoir comment cela va tourner. Sera-t-il raciste, au base-ball, pour un lanceur blanc de « sortir » un joueur noir  ? Ou en football américain, pour un Blanc, d’intercepter la passe d’un quarterback noir ? Sera-t-il raciste, pour un Blanc, de gagner au tennis ou en natation contre un Noir ? Quand on sait qui peut brûler un drapeau, on se doute que la réponse à ces questions sera positive.


Beaucoup de parents américains ne se rendent pas compte que tous ces développements, qu’ils tiennent pour stupides et ridicules, sont inculqués à leurs enfants comme la nouvelle normalité. Les enfants, à l’école, sont formés à considérer les droits basés sur la race et le genre comme intrinsèquement justes.


Peu de parents blancs s’aperçoivent que depuis le jardin d’enfants jusqu’à l’université inclusivement, leurs enfants sont déracinés, non pas éduqués. Au lieu d’être formés dans et par leur culture, on les rend étrangers à et ignorants de leur propre héritage.


Il y a déjà plusieurs décennies, les professeurs libéraux blancs et juifs faisaient scander aux élèves blancs : « A mort l’Occident ! ». Depuis longtemps, à l’université, il n’y a plus d’intégration à la civilisation occidentale. On inculque aux élèves blancs déracinés et soumis à une propagande hostile aux Blancs, des valeurs et un mode de pensée qui favorise les populations de couleur et les déviants sexuels. Au lieu d’intégrer les immigrants aux normes du pays d’accueil, c’est la population du pays hôte qui doit s’adapter aux normes des immigrants.


Le déracinement culturel est devenu la pratique officielle dans les écoles de New-York. Le nouveau directeur, un hispanique, nommé par les Démocrates à la tête du système scolaire new-yorkais, a établi un programme anti Blancs. Le New-York Post a révélé ce programme, mais rien n’a été fait contre cette discrimination systématique envers les Blancs dans les écoles de New-York.


La campagne anti Blancs a pénétré les écoles privées de l’élite. Megyn Kelly, la personnalité médiatique, a retiré ses enfants de leurs écoles privées élitaires et toute la famille a quitté New-York.


Pourquoi les étudiants scandaient-ils : « A mort l’Occident! » ? Ils le faisaient parce que la civilisation occidentale leur était présentée comme une culture raciste, misogyne, colonialiste-impérialiste qui opprimait et exploitait les « peuples de couleur ». La vieille gauche – marxiste – accusait les capitalistes d’exploiter et d’opprimer la classe ouvrière, mais aujourd’hui, les capitalistes et les ouvriers, s’ils sont blancs, sont mis dans le même sac : la classe des oppresseurs. Selon la liturgie du jour, ce n’est plus la classe mais la race qui est à la source des conflits et de l’oppression.


Comme un grand nombre d’intellectuels libéraux/de gauche l’ont dit, la solution est d’en finir avec « les Blancs ». Ne pouvant ou ne voulant pas prôner ouvertement l’extermination physique des Blancs – encore que certains l’aient fait – les libéraux/la gauche vont exterminer les Blancs via l’« éducation », laquelle, de nos jours, n’est que de l’endoctrinement et du lavage de cerveau.


Un élève et un étudiant américain a beaucoup plus de chance d’être confronté à un écrivain africain qu’à Shakespeare ou à la littérature de sa propre civilisation. En conséquence, ils deviennent illettrés dans leur propre culture et adoptent le point de vue d’une culture victimaire étrangère. Ils n’apprennent rien de leur propre culture excepté la propagande qui la dénigre. Partant, ils n’ont aucune familiarité avec les références littéraires, les métaphores et les concepts de la littérature occidentale et sont incapables de comprendre les œuvres qui forment l’héritage littéraire occidental. Ils sont coupés de leur propre passé. S’ils lisent la littérature de leur propre culture, c’est sans la comprendre. C’est ainsi qu’on peut déformer leur propre culture en la leur présentant comme raciste et misogyne.


Telle est la situation aux États-Unis aujourd’hui, mais également en Europe, au Royaume Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande.


Des gens coupés de leur passé ignorent qu’ils ont quelque chose à défendre. Ils sont ainsi des cibles faciles pour des agresseurs. Endoctrinés comme ils le sont contre leur propre race, ils prouvent leur moralité en se retournant contre eux-mêmes.


Toute tentative de défendre les accomplissements de la civilisation occidentale passe pour une preuve ipso facto de racisme blanc. Cela empêche les Blancs de se défendre eux-mêmes, de défendre leur histoire, leur culture, leurs réalisations.


Je conclurai en disant que la situation des Blancs en Amérique, aujourd’hui, et partout dans le monde occidental, est plus vulnérable que celle des Juifs dans l’Allemagne nazie.


Cela n’a pas de sens de dire que les Blancs sont encore majoritaires et le resteront encore pendant plusieurs années, alors que tant de Blancs « éduqués », c’est à dire endoctrinés, sont hostiles à l’« être-blanc » [« whiteness »: barbarisme pour barbarisme, je trouve celui-ci préférable à « blanchitude » qui n’a pour lui, si l’on peut dire, que l’illustre précédent « bravitude » de l’inénarrable Ségolène, NdT]. Les Américains blancs qui croient en eux-mêmes constituent on pourcentage décroissant de la population étasunienne.


Les antifas et les BLM sont très majoritairement des Blancs financés par des hommes blancs. Les maires blancs de Portland, de Seattle et de Minneapolis ont refusé de protéger les commerces des Blancs contre les pillards et incendiaires antifas et BLM. En réponse à la violence, ils ont supprimé le financement de la police. Ces maires concrétisent l’effondrement de la foi en eux-mêmes des Blancs.


L’effondrement de la foi en soi-même fut toujours fatale à la civilisation.


Paul Craig Roberts


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Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. He was Associate Editor of the Wall Street Journal editorial page and Contributing Editor of National Review. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions.He can be reached at: paulcraigroberts@yahoo.com





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