ÉTATS-UNIS

Les Démocrates lancent leur attaque contre l’État rouge américain

La guerre civile se prépare

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« L’Amérique s’effondre dans tous les domaines – moralement, économiquement, socialement, politiquement et militairement. Chacune de ses institutions est corrompue. L’effondrement de l’Amérique sera gigantesque et affectera le monde entier.»

La première salve tirée contre l’État « rouge » américain est la procédure de destitution du Président Trump initiée le 11 janvier par la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, et les députés Démocrates David Cicilline, Ted Lieu et Jamie Raskin. A mettre au compte de la promesse de Biden de « faire l’unité du pays ».


Pourquoi cette procédure de destitution ? Ce ne peut être pour chasser Trump de la Présidence. Trump aura quitté son poste avant que le Sénat ne vote la destitution. On ne peut pas destituer quelqu’un qui n’est plus en fonction. A l’évidence, la destitution n’a rien à voir avec l’éviction de Trump.


En quoi cela peut-il « unifier le pays » de destituer, après une élection que la moitié du pays estime avoir été volée, un Président que les mêmes considèrent comme la victime de ce vol ? Ajouter l’insulte au préjudice ne pourra que faire enrager encore plus les 75 millions, ou plus, de votants pour Trump, ainsi que beaucoup de Démocrates honnêtes, qui estiment que l’élection fut volée. Si l’« Establishment » et ses alliés Démocrates, Républicains, et les médias croient sincèrement que l’élection n’a pas été volée, pourquoi n’autorisent ils pas l’examen des preuves pour mettre fin à la controverse au lieu de l’ignorer ? Ignorer les preuves ne peut qu’accroître le soupçon, comme le fait d’étiqueter « ennemis de la démocratie » ceux qui contestent l’élection. Les Démocrates tentent à présent de censurer ceux des Républicains du Sénat et de la Chambre qui ont voulu que les preuves soient présentées au Congrès. Pourquoi censurer quelqu’un qui veut qu’on examine une preuve ?


Ce que beaucoup d’américains et de gens à l’étranger ne comprennent pas, c’est que dans l’élection de 2020, Trump a réuni officiellement 74 222 958 voix.


Tel est le chiffre officiel, minoré des 10 millions de voix que la fraude a retournées contre Trump. En « perdant » avec 74 222 958 voix, Trump a réuni plus de voix que n’importe quel président élu, à l’exception de Biden dont le total des voix s’est accru de 10 millions de votes frauduleux. Comment unifier un pays en en diabolisant la moitié ? Les menaces et les représailles des Démocrates contre Trump et ses partisans vont-elles dans le sens de l’unité ?


J’ai regardé la présentation faite par des experts indépendants, devant les législatures de trois états, des preuves détaillées qui montrent à l’évidence que l’élection fut volée dans les états-pivots. Certains des experts qui expliquaient le vol des élections étaient des gens de couleur, comme l’étaient beaucoup de ceux qui ont signé des déclarations sous serment, sous peine de parjure, sur la fraude électorale dont ils furent les témoins. Cette information n’a jamais été donnée au public par les médias ; aucun média, aucun responsable des élections, pas plus que le Ministère de la Justice ou le Congrès, n’a examiné les preuves. Ces preuves énormes ont été ignorées.


Que vous croyiez ou non que Biden – le candidat présidentiel le plus falot de l’histoire américaine – ait réuni 81 million de voix (le plus grand total de toute l’histoire des Etats-Unis), pourquoi donc Pelosi et les Démocrates, en destituant le Président dont ils ont volé la réélection, veulent-ils que la moitié du pays se méfie d’eux et les haïsse encore plus ?


C’est comme frotter une plaie avec du sel. La moitié du pays considère déjà Biden comme un Président illégitime et les Démocrates comme des totalitaires avides de pouvoir et hostiles à la démocratie. Que cherche Pelosi en aggravant encore la réputation des Démocrates ? Elle est en train d’accabler son parti et de s’accabler elle-même. Pourquoi ?


Réponse : pour susciter la peur chez les Républicains et les partisans de Trump. Les Démocrates utilisent éhontément la menace pour faire rentrer dans le rang, par la crainte, les Républicains et les partisans de Trump.


Vous pouvez voir partout de ces Républicains, membres de la Chambre ou du Sénat, d’anciens comme d’actuels membres du Cabinet de Trump, d’anciens et d’actuels membres du personnel de la Maison Blanche, qui dénoncent Trump et qui prennent leurs distances avec lui. La dernière en date est Fiona Hill, l’ancienne conseillère à la Sécurité Nationale de Trump. Elle dénonce Trump pour nous avoir « mis au bord de la guerre civile » . Notez bien que pour la Républicaine Fiona Hill, ce n’est pas le vol de l’élection qui nous met «au bord de la guerre civile », mais la protestation contre le vol de l’élection. Telle est la position du parti Républicain. Autrement dit, les Républicains ont capitulé. Ils sont sans utilité pour le peuple.


Comme le montrent plusieurs vidéos mises en ligne par des participants au rassemblement, la police du Capitole a laissé entrer les manifestants dans le Capitole. Les partisans de Trump manquèrent de sagacité en mordant à l’hameçon. Une fois ceux-ci à l’intérieur, les Démocrates tenaient leur « insurrection » et leur « prise d’assaut du Capitole ».


Leur dessein s’accomplissait. Cela mettait fin à la présentation au Congrès des preuves d’une élection volée. Effrayés par les pressetitués qui criaient d’une seule voix à la tentative de coup d’état, les Républicains se ratatinèrent et s’empressèrent de sauver leur existence politique, sachant qu’on les blâmerait comme « auxiliaires et complices de l’insurrection de Trump ».


Les Démocrates veulent maintenir la pression, d’où l’intérêt de la destitution (« impeachment »).


Les partisans de Trump sont également visés. Le FBI, qui a travaillé main dans la main avec les Démocrates dans les bobards du « Russiagate » et de la (première) « destitution », part maintenant à la chasse de ceux qui ont participé à la manifestation pro-Trump. Ceux contre qui le FBI ne peut pas inventer des motifs d’arrestation, voient leurs noms livrés aux pressetitués qui font pression pour les faire chasser de leurs emplois. Déjà, des policiers, des employés et des cadres de grandes entreprises, dont un directeur financier, ont été licenciés parce qu’ils sont allés à cette manifestation pro-Trump. Des petits crétins endoctrinés ont jeté leur famille dans la pauvreté en dénonçant leurs parents pour avoir participé à la manifestation, ce qui a causé leur licenciement.


Ces enfants qui mouchardent leurs parents aux médias c’est ce qu’il y a de pire dans l’attaque des Démocrates contre l’Amérique, parce que cela montre que la propagande libérale [au sens américain du terme, pour nous Français cela équivaudrait à : la propagande de gauche, voire gauchiste ; NdT] qui se fait par l’éducation scolaire a détruit la solidarité et la loyauté à l’intérieur de la famille. Sans la famille il n’y a pas de société. Fondamentalement, sans la famille, le pays n’existe plus.


Par bien des côtés, les Américains sont désormais un peuple qui n’a plus de pays.


Comme le montre le vol éhonté de l’élection présidentielle, la démocratie est une valeur morte pour les élites et les institutions des Etats-Unis. On continuera à utiliser le mot comme couverture du pouvoir oligarchique dans l’intérêt du petit nombre. Tous ceux qui ont le courage de contester la loi du petit nombre seront diabolisés comme « ennemis de la démocratie ». Nous le voyons déjà. Le Président Trump et ses « déplorables » sont déjà présentés comme des « ennemis de la démocratie ».


Que les Américains croient ou ne croient pas que Trump et ses partisans sont des « ennemis de la démocratie », beaucoup seront amenés, par peur, à l’accepter. Autrement, ils seront les prochains à être virés, licenciés et poursuivis en justice.


Je ne suis pas optimiste. Une des raisons de mon manque d’optimisme, c’est que nous vivons à l’époque de la désinformation. La désinformation est utilisée par l’« Establishment » pour soumettre les gens à son programme. La désinformation est utilisée pour déconstruire la société blanche. La désinformation est même utilisée par les partisans de Trump dans leurs efforts pour garder l’espoir que l’élection volée sera restituée ou que Trump sera réélu dans quatre ans.


Une autre raison de mon manque d’optimisme, c’est que je lis les commentaires sur des sites internet animés par des gens courageux et perspicaces, dans l’espoir d’y trouver une intelligence des choses et une prise de conscience croissante qui pourraient déboucher sur une résistance effective. Mais qu’est-ce que je trouve ? L’incapacité de comprendre ce qu’on a lu. Du narcissisme qui se dissimule sous des pseudonymes. Des gens qui chipotent au lieu d’évaluer une argumentation. Et ces « trolls » omniprésents qui discréditent les auteurs par des attaques ad hominem diffusées sur les réseaux sociaux.


Je manque également d’optimisme lorsque je vois que Trump , qui a pourtant fait l’expérience du pouvoir maléfique de l’ « Establishment », ne s’est pas rendu compte que le dernier coup qu’il pourrait lui porter ce serait d’amnistier Assange et Snowden, qui sont tous les deux persécutés pour avoir dit la vérité. La raison en est peut-être que beaucoup de patriotes partisans de Trump, en sont venus à adopter le point de vue de l’ « Establishment » selon lequel Assange et Snowden sont des agents russes qui ont travaillé contre l’Amérique.


Aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et dans toute l’Europe de l’Ouest, dire la vérité a été criminalisé. Le résultat en sera la destruction du diseur de vérité. Cela vaut aussi pour les universités. La « politique de l’identité » et l’agenda de l’ « Establishment » font la loi. Si vous l’enfreignez, vous êtes éliminé.


La vérité objective a été redéfinie comme une « construction des Blancs », au service du « racisme systémique » et de la misogynie. Les Blancs, en particulier les hommes blancs hétérosexuels, se sont vus assigner le rôle qui est celui des capitalistes chez Marx. Ce sont d’odieux exploiteurs qu’il faut anéantir par la diabolisation et l’endoctrinement. Cela est en cours depuis quelque temps à l’école et dans les lieux de travail grâce à des « séances de sensibilisation ».


Telle est l’idéologie du parti Démocrate. Les idéologies s’imposent en arasant les faits.


Comme le dit l’Indien à la vieille femme dans le film de Clint Eastwood, « Josey Wales hors-la-loi », « l’enfer s’invite au petit-déjeuner ». Les Blancs peuvent s’attendre à l’enfer. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder ceux que Biden a nommés au Ministère de la Justice.


Les Américains commencent seulement à s’apercevoir que tout l’argent qu’ils ont dépensé pour l’éducation de leurs enfants a servi à les leur voler. Un de mes amis m’a raconté récemment que son fils et la petite amie de son fils ont quitté leur État Démocrate, où le confinement est brutal, pour venir chez lui, dans un État Républicain où la vie est restée à peu près normale. D’après les conversations qu’ils eurent avec lui et entre eux, il a conclu qu’ils regrettent d’être nés blancs.


A sa grande consternation, il a compris que leur regret d’avoir la peau blanche n’était pas dû aux quotas dans l’emploi ou dans la promotion professionnelle qui limiterait leur réussite en tant que Blancs, ou bien aux humiliantes « séances de sensibilisation » qu’ils doivent supporter en tant que « racistes blancs systémiques ». Ce qu’ils regrettent c’est que, du fait de l’endoctrinement qu’ils ont subi, ils se perçoivent comme des racistes blancs responsables du manque de réussite des Américains noirs. Perplexe, mon ami me demanda : « Comment pouvons-nous résister à la tyrannie qu’on nous impose lorsque la jeune génération croit que nous sommes coupables et que nos libertés sont suspectes ?».


Oui, bonne question. Comment ?


Notez bien que l’énorme soutien pour Trump lors de la manifestation de Washington, était majoritairement le fait de personnes d’âge mûr. Où étaient les jeunes ? Ils sont restés à la maison et ont dénoncé leurs parents. Les jeunes américains ne sont pas nés dans une société libre. Ils n’en ont jamais fait l’expérience. Ils n’ont aucune idée de ce que c’est au-delà de l’accès à internet.


Il y a deux décennies, le régime Bush a mis en œuvre le « Patriot Act ». Cela fait deux décennies que le Président républicain des Etats-Unis a jeté l’ Habeas Corpus par la fenêtre, et s’est donné le pouvoir de placer en détention indéfiniment des citoyens américains sans présenter des preuves devant une cour de justice. Aucune association d’avocats, aucune faculté de droit, aucune cour de justice, aucun Congrès, et, bien sûr, aucun média pressetitué n’a demandé la destitution de Bush pour exercice unilatéral d’un pouvoir exécutif anticonstitutionnel.


Pendant le régime Obama qui a suivi, le premier président américain noir, qui obtint moins de voix que Trump en 2020, a fait exécuter sans procès des citoyens américains. Personne n’a demandé la destitution d’Obama pour le meurtre anticonstitutionnel et illégal de citoyens américains. Si détruire la Déclaration des Droits n’est pas une insurrection, qu’est-ce que c’est ?


En revanche, le Président Trump qui a contesté le pouvoir de censure détenu par les médias monopolistes, qui a mis en cause le complexe militaro-sécuritaire pour son montage de l’« ennemi russe », qui a contesté plusieurs accords commerciaux pour avoir délocalisé à l’étranger des emplois de la classe moyenne américaine, autrement dit, un Président pas comme les autres qui représentait le peuple américain – ce Président fut broyé par l’ « Establishment », ses médias et ses intellectuels putassiers. L’ « Establishment » corrompu et maléfique, agissant par le biais du parti Démocrate, disposant du monopole des moyens de communication, avec le soutien des intérêts financiers et des intérêts de puissance du complexe militaro-sécuritaire et de Wall Street, et renforcé par les haines générées par la « politique de l’identité », qui envahissent les universités, les écoles, les associations d’avocats, les grandes entreprises, les cours de justice et les séminaires d’endoctrinement que les hommes blancs sont contraints de suivre, cet « Establishment » a concentré plus de pouvoirs que Staline et Hitler n’en auraient rêvé.


Aujourd’hui, les Etats-Unis représentent une menace, non seulement pour leurs propres citoyens, mais aussi pour le monde entier. La foi qu’a l’ « Establishment » américain dans son hégémonie, fait des Etats-Unis la plus grande menace que le monde ait jamais connue. Les forces qui contrôlent les Etats-Unis nient l’existence d’une vérité objective. Puisque c’est l’ « Establishment » qui définit la vérité, la vérité est tout ce qui sert le programme de l’élite dirigeante. Il n’existe pas d’autre vérité.


Entre autres choses effrayantes, cela signifie qu’un accusé ne peut pas construire sa défense. Comme l’a montré le procès du frère survivant dans l’affaire du prétendu attentat du marathon de Boston, la preuve de son innocence, selon les éléments mêmes fournis par le FBI, ne put pas être présentée au procès, seule « la preuve » fabriquée de sa culpabilité le fut. Quand cela se produisit, il était évident que le gouvernement états-unien considérait la souveraineté de la loi comme quelque chose de facultatif à chaque fois que cela interférait avec son agenda.


Comme la journaliste Ekaterina Blinova l’a aussitôt remarqué, le résultat du vol de l’élection est de créer la domination d’un seul parti aux Etats-Unis. Bien entendu, ce ne seront pas les Démocrates qui dirigeront. Le vrai pouvoir appartiendra à des groupes d’intérêts dont les Démocrates seront la façade. Comme les Républicains ont abandonné le peuple américain et se sont joints à la dénonciation de « putschiste Trump », plus grand monde ne votera républicain. Par sa lâcheté, le parti républicain s’est détruit lui-même.


Que peut-on faire ? Je suis ouvert aux suggestions. Quand on y pense, on se demande si les américains ont suffisamment d’intelligence et de présence d’esprit pour survivre. Voyez « Parler », un réseau social alternatif qui ne pratique pas la censure. Comment « Parler » a-t’il pu estimer qu’il pouvait être indépendant alors qu’il dépendait de Apple, Amazon et Google ? La naïveté américaine a dû atteindre un niveau record lorsque les dirigeants de « Parler » pensèrent que l’ « Establishment » leur permettrait la libre expression.


L’Amérique s’effondre dans tous les domaines – moralement, économiquement, socialement, politiquement et militairement. Chacune de ses institutions est corrompue. L’effondrement de l’Amérique sera gigantesque et affectera le monde entier.


Paul Craig Roberts


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Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. He was Associate Editor of the Wall Street Journal editorial page and Contributing Editor of National Review. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions.He can be reached at: paulcraigroberts@yahoo.com





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