Le déni est l'ennemei des états généraux

Tribune libre

Il n'y a pas qu'au P.Q. où le déni sévit actuellement.
Les supporteurs de la création d'un nouveau parti indépendantiste ne se rendent pas compte que le contexte n'est pas favorable à cette idée actuellement. Cela pourrait changer mais il vaudrait mieux analyser plus en profondeur la situation politique actuelle avant de mettre à exécution cette idée . Les québécois sont surtout préoccupés actuellement par les incertitudes économiques. Ils ne voient pas encore que leur poids politique diminuera bientôt au niveau fédéral. Ils risquent de déchanter par rapport aux députés du NPD qu'ils ont élus le 2 mai dernier qui représentent pourtant la dernière alternative fédéraliste.
Participer à des états généraux serait un pré-requis. Tenter une dernière fois de s'entendre avec ceux qui tiennent encore à conserver le terme souveraineté comme appellation. Il faudrait davantage expliquer les raisons du changement d'appellation et de stratégie. Il seraient peut-être déçus de constater que l'indépendance serait encore moins populaire que la souveraineté. Je suis encore sceptique. mais je ne demande pas mieux qu''on me démontre le contraire. Puis qui sait le P.Q. peut aussi se réviser.
L'idée de créer un nouveau mouvement indépendantiste serait préférable à un nouveau parti qui forcément viendrait diviser le vote davantage. Il risquerait d'être perçu comme comme le responsable d'une éventuelle et possible déconfiture du P.Q. aux prochaines élections.Ce serait différent si on avait le vote proportionnel mais ce n'est pas le cas. D’ailleurs, pourquoi pas le promouvoir et analyser à sa juste valeur l'idée du référendum d'initiative populaire.
Par ailleurs, certaines personnes pensent et disent qu'il vaut mieux laisser passer la tempête et préconisent de gagner du temps en espérant que l'actualité médiatique va changer de focus. Cela aussi c'est aussi du déni. Lorsque la maison brûle, il est dangereux de se mettre la tête dans le sable comme une autruche.
Une crise peut aussi représenter une opportunité de changement. À tout le moins, c'est une occasion de réfléchir à nouvelles solutions et pour actualiser les arguments pour faire un nouveau pays. Il ne faudrait pas penser uniquement aux prochaines élections. Bâtir un nouveau projet et mobiliser un grand nombre de militants ne se fait pas en cliquant des doigts. Laissons les révisionnistes de la souveraineté s'enliser dans des réformes impopulaires.
Aux souverainistes et aux indépendantistes de se reconnecter avec la majorité silencieuse.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    Oui, les révisionnistes, ils vacillent. La seule présence de L'Infoman à un rassemblement cette semaine les a fait mal paraître. Il suffit de peu pour tourner des gens en ridicule et gagner les rieurs de son bord. Jean-Martin Aussant fut affublé du "charisme de thermopompe". Curzi parut incohérent dans une tirade non écrite, sur la parole, qu'il termina malheureusement en queue de poisson. Landry glissait sur sa chaise.
    Ceci pourrait suggérer que les démissions vont dans un cul-de-sac. Les ÉGI, qui nécessitent une brigade aguerrie, ne sont pas appuyés par PQ ou Larose. "Cap sur l'indépendance" nous mijote-t-il quelque chose? Sinon, l'éventuelle défaite électorale du PQ peut-elle déclencher au peuple un électrochoc? Plus tangible qu'avec le Bloc?
    Le Québec marche actuellement sur une lame de rasoir. La moindre turbulence peut sceller son sort. Si nous croyons aux vertus de l'enseignement médiatique, moins risqué de braquer tout le monde, ne serait-il pas opportun de financer un feuillet gratuit, pour le métro et les restos? Pensons à fusionner L'aut'Journal et Le Québécois... pour publier un quotidien qu'on appellerait: Suffit! (la désinformation, l'empiètement, la démagogie, l'appauvrissement, l'anglicisation, l'assimilation, la dénationalisation... le génocide)