1,00 : « L’idée du référendum, écrit-il, me fut involontairement suggérée en 1969 par trois personnalités renommées de l’establishment politico-technocratique anglophone fédéral […] :
1,40 :« Current threats to National Order and Unity : Quebec separatism » présenté par PET au Comité du cabinet sur la sécurité et le renseignement le 17 décembre 1969.
7,05 : Jean Chrétien, La fausse aux lions (Les éditions de l’Homme, 1985).
13,02 : Les 2 conditions pour un changement effectif du statut de l'État du Québec :
14,32 : Livre Iron Man, Laurence Martin
15,30 : lThe Shawinigan Fox, l’auteur Bob Plamondon nous livre le plan secret de Jean Chrétien en cas d’une victoire du Oui en 1995.
18,20 : Malcolm Rifkind, ministre britannique des Affaires étrangères à l'époque du référendum de 1995. Il m'a affirmé que Londres aurait reconnu une indépendance québécoise agréée par Ottawa. Je lui ai demandé si son gouvernement aurait reconnu une victoire du oui, même serrée, alors que nous savons aujourd'hui que les fédéraux auraient refusé un tel résultat. Sa réponse a été claire. Londres reconnaît les nouveaux États dans la mesure où leur gouvernement exerce «de facto le pouvoir» et dont «le statut international... n'est pas contesté.» https://www.ledevoir.com/politique/qu...
19,25 : La position de Washington : Clinton papers. http://www.clintonlibrary.gov/ 22,25 : Missive diplomatique publié Wikileaks. (Faire capture d'écran sur première page entête) https://wikileaks.org/plusd/ http://urbania.ca/blog/5055/
23,22 : Daniel Estulin , La Véritable Histoire des Bilderbergers, a été vendu à plus de 2 millions d'exemplaires http://www.opednews.com/Daniel-Estuli...
24,45 : À quelques jours du référendum du 30 octobre 1995, Larry King demande à Jacques Chirac « si la France sera prête, advenant la séparation du Québec, à reconnaître le nouveau gouvernement, [...]. » Le président Chirac déclare : « Si le référendum est affirmatif, le gouvernement reconnaîtra ce fait. » À la question suivante de Larry King, Jacques Chirac, qui n’a pas de conseils à donner aux Québécois, dit : « Je ne veux pas m’immiscer dans les affaires du Québec » La vie des idées #73 26 Mars 2018 Mathieu Bock Côté reçoit Louise Beaudoin La France et le Québec
27,08 : extrait sonore (à 21,55 à 27,33) on insert l'extrait entre 27,08 et 27,09 https://www.youtube.com/watch?
28,12 : « Lors d'un entretien en 2007, Dion expliqua que le gouvernement fédéral avait commencé à examiner des scénarios possibles, y compris la mission ingrate de diviser le territoire et de décider qui devrait posséder quoi. " , écrit Diebel, journaliste au Toronto Star. »
28,50 : Acte concernant la délimitation des frontières nord-ouest, nord et nord-est de la province de Québec 1898
29,27 : La position de Matthew Coon Come, chef des Cris, a été aussi affirmée lors d’un point de presse lors de la soirée référendaire du 30 octobre 1995 :
30,30 : Les positions des nations crie et inuite ont été clairement exprimées en commission parlementaire lors des auditions sur la Loi 99 (2000) particulièrement celle de Ghislain Picard, alors chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador.
32,05 : Géopolitique d'une ambition inuite Éric Canobbio, docteur en géographie et géopolitique, est Maître de conférence au Département de géographie de l'Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis et chercheur au laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS).
33,00: Ces experts ont conclu à l'unanimité que le Québec souverain aurait le droit de conserver l'intégralité de son territoire, et que les arguments en faveur de la partition du Québec étaient mal fondés sur le plan juridique. Avant d'arriver à leur conclusion, ils ont examiné attentivement ces arguments, particulièrement ceux qui sont fondés sur les droits autochtones.
3,25 : Le capitulard N° 287 - mars 2010 Bouchard, l’homme qui avait peur de son ombre
39,07: 1- Ce Comité mixte, composé de 10 sénateurs et de vingt députés :
45,11 : 2- P E Trudeau, face à R Lévesque en automne 1980
48,20 : Égalité ou indépendance, Daniel Johnson. Sur le droit à l'autodétermination :
50:33 : 3- La loi 99 sur l’autodétermination du Québec contestée en Cour supérieureLe Procureur général du Canada s’est joint à la contestation de la loi 99 de Keith Henderson en 2013 sous le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper. Ils contestent la validité des articles 1 à 5 et 13 de la loi 99 https://ici.radio-canada.ca/
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6 commentaires
Jean-Claude Pomerleau Répondre
28 mars 2020Daniel Johnson sur la nation (Égalité ou indépendance ). Je m'en tiens au extraits avec pour objectif, celui de Vigile : la souveraineté du Québec. Et non finir comme un groupe ethnique dans le Canada de Trudeau.
...
(Egalité ou indépendance, extraits sur nation et État )
[p.22 et 23] Il est à noter que l’élément fondamental de la nation n’est pas la race, mais bien la culture. Peu importe son nom, son origine ethnique, on est de l’une ou l’autre nation suivant que par son enracinement, sa formation, son choix, son style de vie, son mode de pensée et d’expression, on appartient, on s’identifie à l’une ou l’autre communauté culturelle. Je pense entre autres à tous les Néo-Canadiens qui ont joint, volontairement, par goût, par choix la culture canadienne-française et qui participent à son épanouissement et à son enrichissement.
Voilà donc ce qu’est le phénomène sociologique et comment il permet de définir la nation.
[p.123] Après trois siècles de labeur, notre nation a bien mérité de vivre librement. Tant mieux si elle peut se sentir chez elle d’un océan à l’autre. Ce qui implique qu’on lui reconnaisse l’égalité complète. Sinon, il faudra bien faire l’indépendance du Québec.
Canada ou Québec, là où la nation canadienne-française trouvera la liberté, là sera sa patrie.
(p.23) Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État. C’est le fait de la plupart des nations parvenues au terme de leur évolution.
« L’histoire mondiale ne retient que les Nations qui se sont constituées en États » F.W. Hegel
Éric F. Bouchard Répondre
30 mars 2020Le Québec pour Johnson était la partie du Canada qui revenait de droit aux Canadiens-Français, pas une province génitrice d’un soi-disant peuple composé de l’ensemble des Québécois francophones et anglophones.
Car Daniel Johnson défendait sa nation, la nation canadienne-française. Elle n’était pas un concept pour lui, M. Pomerleau, mais une réalité séculaire, assise de sa doctrine politique qui visait à faire du Québec un État français, l’État national des Canadiens-Français. Précisément ce qu’il expose dans Égalité ou indépendance. Précisément ce que toute personne voulant s’inspirer de lui défendrait aujourd’hui.
En revanche, c’est vrai, les partisans de Trudeau, tout comme les néo-nationalistes québécois niaient la nation canadienne-française. Les premiers faisaient de nous des « Canadiens francophones », citoyens d’un Canada multiculturel, alors que les autres nous élevaient –ô joie! – au rang de « Québécois francophones », potentiels citoyens d’un Québec statutairement pluriculturel et bilingue.
Et c’est ce qui est arrivé : nous sommes devenus simples francophones. Avec le temps, pour se distinguer, il a bien fallu « patenter » une identité ethnoculturelle : « Québécois de souche » ou « majoritaires historiques », quelque chose de régressif et d’équivoque qui n’a plus aucune portée légale ou politique.
C’est donc la québécitude M. Pomerleau, les lois 101, 99, 21, qui, en niant le caractère national propre aux Canadiens-Français, en forçant le partage d’une nationalité québécoise avec une communauté anglophone dominante, nous a condamnés à l’effacement et à la «folklorisation ».
De fait, nous reproduisons depuis 50 ans, au Québec même, ce que nos ancêtres ont vécu dans le reste du Canada à l’époque du « pancanadianisme », lorsqu’on minimisait nos reculs et nos échecs, on étouffait le nationalisme canadien-français pour favoriser coûte que coûte l’indépendance du Canada, croyant que cette dernière nous serait nécessairement profitable.
Ne pas nuire à la cause… ça ne vous rappelle rien?
Que Vigile entretienne, en dépit du bon sens et de la realpolitik, le vœu pieux de l’indépendance du Québec, fort bien, mais qu’elle cesse de prétendre ainsi servir une nation française ou un État français, c’est indécent.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
26 mars 2020Peter Benoit,
Vosu avez compris de quelle manière on sort d'un cadre stratégique perdant depuis 50 ans, pour un autre qui peut être acter immédiatement, celui de Daniel Johnson (père) :
Le refus par le fédéral de reconnaître de manière statutaire le droit du Québec l'autodétermination nous ramenerait à un autre cadre stratégique, celui de Daniel Jonson chef de l'Union nationale. Le dernier PM du Québec qui avait une doctrine d'État.
Simplement résumé : imposer (et non négocier) la reconnaissance statutaire de la nation et de l'État du Québec par Ottawa. En fait par l'édification de l État du Québec....
Égalité ou indépendance (1965)
(extraits sur la nation et l'État du Québec) :
(p 20) « On nous conteste encore le droit au titre de nation. »
« Ainsi, la nation, phénomène sociologique, tend à coïncider avec l’État, phénomène politique. Dans la mesure où elle atteint à cette identification, elle devient la nation-État.» (p 23)
« les Canadiens français cherchent à s’identifier à l’État du Québec, le seul où ils puissent prétendre être maîtres de leur destin » (p 23)
[p.49] Et comme je le disais aux premières pages de ce volume, l’unité de la nation appelle l’unité de l’État.
(La négation du statut de l'État du Québec. L'argumentaire de Daniel Johnson) :
p.37] En passant, on me permettra bien de dire combien je trouve irréalistes et infantiles les querelles qu’on nous cherche depuis une quinzaine d’années, chaque fois que nous osons parler du Québec comme d’un État. Tous les auteurs de droit constitutionnel parlent couramment des « États membres » d’une fédération, même si les gouvernements de ces territoires n’ont pas la plénitude de la puissance étatique.
[p.37] Il ne faut donc pas prendre au pieds de la lettre les termes utilisés par les auteurs de la constitution canadienne. Leur vocabulaire était d’une souveraine imprécision.
[p.37] D’abord, ils ont appelé Confédération en réalité une fédération d’États. La confédération est un phénomène de droit international. Elle existe en vertu d’un traité et non pas d’une constitution.
[p.38] En utilisant le mot Confédération, les auteurs de notre constitution semblaient donner aux États membres une souveraineté plus grande que celle qu’ils leur attribuaient en réalité. À l’inverse, ils ont exagéré leur dépendance en les appelant des provinces.
Au sens strict du terme, la province est une division territoriale placée sous l’autorité d’un délégué du pouvoir central. C’est un phénomène de décentralisation administrative, mais à l’intérieur d’un État unitaire.
Car il peut exister et il existe en fait des États unitaires plus ou moins décentralisés, Les provinces peuvent y bénéficier d’une assez large autonomie. Seulement, cette autonomie ne dépend pas de la constitution, mais de la seule volonté du pouvoir central, qui peut en conséquence la modifier et même la supprimer tout à fait. C’est pourquoi on les appelle des provinces et non des États.
[p.39] Tout cela nous permet de mieux cerner ce que c’est qu’un authentique régime fédéral. C’est celui où l’autorité de l’État se trouve non pas hiérarchisée, mais partagée entre deux ordres de gouvernement dont chacun, dans les limites de sa compétence, exerce la plénitude des pouvoirs étatiques.
p.59] Et pour mettre à son service un État central fort, qui soit l’expression politique de son intégration progressives, le Canada anglais doit combattre de toutes ses forces les revendications autonomistes du Québec.
(En 1994, P E Trudeau sur la négation du statut de l'État du Québec)
« Les professeurs enseignent le nationalisme dans les écoles. Ils disent à leurs élèves que le Québec est un État et c’est faux. Le Québec est une province, un canton, un district. » Pourquoi pas une commune, tant qu’à y être ? Trudeau dans toute sa méprisante splendeur.
politique/quebec/483399/le- chef-de-district
Michel David Le Devoir 29 oct 2016
http://www.ledevoir.com/
Conclusion : La stratégie pour faire reconnaitre de manière statutaire par le fédéral, le droit à l'autodétermination du Québec, passe par imposer (et non négocier) notre statut de nation et d'État du Québec.
Exactement la stratégie de Daniel Johnson (Égalité). Le refus de P E Trudeau aurait été suivi par un référendum de ratification d'une constitution du Québec qui imposait la nation et l'État du Québec de manière statutaire ( Johnson prévoyait un appui de 80 % : selon son biographe Pierre Godin ( [...], il n’hésitera pas à consulter le peuple et à convoquer une assemblée constituante.
Daniel Johnson, le dernier PM du Québec qui avait une doctrine d'État.
JCP
Éric F. Bouchard Répondre
28 mars 2020Ce dernier commentaire n’est pas sérieux, on ne peut ainsi détourner la pensée de Johnson père pour en faire l’apôtre d’un État québécois pluraliste et bilingue alors qu’il n’a jamais eu d’autre ambition que de faire du Québec l’État national des Canadiens-Français. Ce que vous dites est intellectuellement malhonnête, et c’est faire injure à sa mémoire.
Peter Benoit Répondre
24 mars 2020C'est probablement une des meilleures synthèses récentes des enjeux auquel fait face le mouvement indépendantiste que j'ai pu visionner. Tout est là !
Il faut absolument investir le PQ pour le forcer à se positionner sur la reconnaissance par le gouvernment fédéral de toute décision référendaire. Comme il y aura une fin de non recevoir d'Ottawa, alors il faut affirmer qu'aucun référendum ne pourra alors être tenu puisque qu'une démarche démocratique doit s'appuyer sur une reconnaissance démocratique: La démocratie ne peut être à sens unique.
Merci Monsieur Pomerleau.
Éric F. Bouchard Répondre
24 mars 2020Encore à faire le procès du référendisme, vous occultez pourtant l’essentiel : le fait qu’il soit indissociable du néonationalisme, de ce qu’on appelle le « nationalisme » québécois.
Qu’est-ce que le néonationalisme?
Autrement dit, devenir Québécois c’était renier la position nationale de Daniel Johnson père, renier les 200 ans de lutte politique qu’établir un rapport de force favorable nous avait demandé. Sans la québécitude, le référendum n’aurait jamais concerné que les Canadiens-Français du Québec. Comprenez-vous ce que le délire québécois nous aura fait perdre?
Autrement dit, devenir Québécois c’était consacrer la position dominante des anglophones du Québec sur de larges pans de notre société et celle des Premières Nations sur d’immenses territoires induisant ainsi la fatalité d’une partition territoriale qui se rapproche chaque jour davantage.
Autrement dit, devenir Québécois c’était nous recondamner à l’impuissance politique et à l’assimilation volontaire en nous refusant un État national résolument canadien-français comme il a pu en exister un jusqu’en 1968.
« La force prime le droit » dites-vous. Indubitablement, si le droit en question -nos fameuses lois statutaires québécoises- fait toujours la part belle à nos puissants adversaires et à leurs alliés.
C’est vrai M. Pomerleau, pour changer la donne, il faut se réveiller. Il faut s’extirper du rêve idéologique dans lequel nous maintiennent nos élites depuis 50 ans. Pour retrouver la doctrine nationale qui était celle de Daniel Johnson père, il faut en finir avec la québécitude.
Revenir en realpolitik est à ce prix.