Le décès de monsieur Georges-Étienne Cartier

Tribune libre 2010


C'est avec tristesse que je viens d'apprendre à la Une de Vigile le décès de monsieur Georges-Étienne Cartier, dont j'ai toujours apprécié les interventions sur ce site, tant en textes principaux qu'en commentaires.
À chaque fois qu'un des nôtres disparait de cette façon, c'est à dire sans avoir pu connaître l'avènement de l'indépendance du pays qui l'habitait et qui faisait partie de ses espérances les plus chères, je me dis que, pour honorer sa mémoire et celle de ceux qui l'ont ainsi précédé, il fallait redoubler d'ardeur afin que le moins possible des nôtres ne puissent continuer à être ainsi privés, de leur vivant, de ce bonheur tant souhaité de vivre dans le pays indépendant qu'ils ont toujours espéré.
Merci à Georges-Étienne Cartier d'avoir toujours, avec fidélité, soutenu ses racines, son
véritable pays et ses véritables compatriotes.
Mes condoléances à sa famille, à ses amis et aux gens du pays qui en désirent l'indépendance.
Auteur : Gaston Boivin


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2010

    J'ai appris la semaine dernière dans le journal Le Devoir le décès de M. Georges-Étienne Cartier. Je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer ce co-signataire du R.I.N. mais Michel Laurence m'en avait parlé avec tellement d'éloquence que j'avais presque l'impression de le connaître.
    Il est toujours triste, comme je l'ai lu dans un commentaire précédent, de voir disparaître un homme sans qu'il ait pu vivre son rêve d'un Québec indépendant, enfin debout devant le concert des nations. En écrivant ceci, je pense à Pierre Bourgault et René Lévesque qui eux non plus, n'ont pu voir le résultat de leurs efforts.
    Que penseriez-vous si, nous tous qui n'acceptons pas de ramper sur le tapis vers le fédéral et sa reine fantoche, nous ramerions en harmonie en direction de la vaste mer au lieu de barboter dans une immonde cloaque restreinte? Pour arriver à la mer, il faut toutefois ramer, ensemble, dans la même direction, avec effort comparable au lieu de jouer les matamores éthérés aux égos démesurés.
    L'important maintenant, je dirais même l'essentiel, est de nous UNIR. M. Michel Laurence nous propose le concept du R.I.N. dans le but justement d'unir nos forces pour enfin arriver vers le but que nous recherchons dans la clarté et la simplicité.
    Récemment, plusieurs personnes ont tenté des unions citoyennes mais quelques unes se sont heurtées au ''power trip'' de certains sous une apparence de consultation. Dans le R.I.N. que propose M. Laurence, il se définit lui-même comme le président temporaire de cette association. Lors des prochaines réunions, la véritable démocratie sera à l'ordre du jour et tout se décidera par vote libre, aucune mesure ne sera imposée par une seule personne.
    M. Georges-Étienne Cartier n'a pas eu le temps d'oeuvrer profondément à la marche vers l'indépendance du R.I.N. tel que proposé par M. Laurence mais il y a cru et à signé sa charte. Dans l'immédiat, c'est ça l'important. La crédibilité du dr. Cartier n'est pas à être mise en doute.
    Je me joins à Michel Laurence et à tous les autres indépendantistes pour offrir à la famille de Georges-Étienne Cartier nos plus sincères condoléances et tout notre appui moral. Puisse le souvenir de Georges-Étienne Cartier nous inspirer pour continuer la marche vers la liberté.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2010

    J'ai fait la connaissance du docteur Cartier lors des assises du Parti québécois tenues en 2000 au Palais des congrès de Montréal. J'étais de la délégation Westmount-Saint-Louis. Je lui ai demandé s'il croyait au libre arbitre, «Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'ait avoué en être dépourvu. Alors j'y crois.»
    Nous avons aussi parlé de choses plus simples! Vive le Québec en République avec ses timbres et ses ambassadeurs.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    31 juillet 2010

    Témoin de l'intérieur, comme médecin, il ne décolérait pas de la bêtise C.H.U.M.
    Il militait pour la prise de contrôle de notre information.
    Qu'il soit reconnu comme un grand RÉSISTANT!

  • Michel Laurence Répondre

    31 juillet 2010

    Merci Monsieur Gaston Boivin. Le décès de Monsieur Georges-Étienne Cartier, médecin et psychiatre, mais encore plus fier de son statut d’indépendantiste, m'attriste beaucoup.
    Monsieur Cartier a été membre du R.I.N. et n’a jamais cessé de se battre pour son pays. Il a toujours eu son franc-parler et, surtout, son franc-penser.
    Je ne le connaissais pas depuis longtemps. En fait, peu après avoir publié mon Manifeste pour un Québec fier ! dans YouTube, sur mon blogue et sur Vigile, Georges Étienne a communiqué avec moi. Je suis allé chez lui pour lui parler de mon objectif de faire renaître le R.I.N.
    Nous nous sommes rencontrés à quelques reprises et avons souvent échangé par courriel et au téléphone. La première fois que je suis allé chez lui, pour discuter du R.I.N., il m’a montré sa carte de membre de l’époque, plusieurs épinglettes et diverses choses à l’effigie du R.I.N.
    J’ai savouré chaque minute de nos échanges. J’ai rapidement été séduit par sa grande culture et sa profonde connaissance du mouvement indépendantiste.
    Il a réfléchi quelques jours après que je lui ai expliqué que j’avais entrepris la démarche pour la création d’un O.B.N.L dont le nom serait le Rassemblement pour l’indépendance nationale (R.I.N.); j’ai lu l’enthousiasme dans ses yeux.
    La création d’un O.B.N.L. doit être présentée par minimalement trois personnes; lorsque je lui ai demandé s’il voulait signer avec moi, même si ma démarche était encore embryonnaire, il a accepté. Le deuxième qui s’est aussi porté volontaire pour signer la demande est un autre riniste, Monsieur Ivan Parent. Malheureusement, Monsieur Cartier n’a jamais pu participer en personne à nos rencontres, sa santé ne le lui permettant pas : le courriel et le téléphone nous ont permis de pallier sa santé fragile.
    Lorsque j’ai connu Monsieur Cartier, il était déjà amaigri, mais encore plein d’énergie.
    Je ne veux pas être trop long, mais j’ajoute quand même que je lui ai téléphoné il y a deux semaines à l’hôpital; sa voix était assurée, sa fatigue évidente, mais son énergie vitale envahissait le combiné.
    Nous n’aurons malheureusement pas eu le temps de nous revoir. Je peux témoigner qu’il est décédé avec une attitude de combattant. Le seul regret qu’il m’a exprimé a été celui de ne pouvoir faire beaucoup pour le R.I.N. qui doit renaître l’automne prochain.
    Monsieur Georges Étienne Cartier était jusqu’à son décès le vice-président provisoire du R.I.N. Il se sera donc battu jusqu’au bout.
    Merci Georges Étienne d’avoir accepté de me faire confiance; crois-moi je saurai m’en montrer digne.
    Mes sincères condoléances à sa conjointe, à sa famille et à tous ses amis indépendantistes.
    Georges Étienne, nous aurons, pour toi, une pensée toute spéciale lors de la tenue de notre première conférence de presse puisque tu auras été le premier vice-président provisoire du R.I.N.
    Repose en paix !
    Michel Laurence
    Président provisoire du R.I.N.
    http://bit.ly/99MMPL

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2010

    Un autre de nos derniers grands chênes qui s'effondre au milieu des lianes étouffantes sous lesquelles des poches de mousse se disputent les quelques rayons de soleil.