Affaire SNC-Lavalin (suite)

Le constat de Justin

En bref, un effritement de la confiance émanant d’un acharnement outrancier

Tribune libre

Les attentes étaient élevées eu égard à la première réplique officielle de Justin Trudeau sur sa version de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler l’affaire SNC-Lavalin, le premier ministre s’étant contenté jusque-là de courtes déclarations lancées en vrac à quelques occasions.


Or, hormis quelques références aux réalisations de son gouvernement depuis le début de son mandat qui, en passant, n’avaient aucun lien avec le sujet en cause, nous avons assisté à un copier/coller du témoignage de Gérald Butts devant le comité de la justice de la Chambre des communes, notamment l’importance, aux yeux du premier ministre, de tout faire pour sauver les 9 000 emplois liés à la survie de SNC-Lavalin.


Toutefois, il faut reconnaître l’intention avouée de Justin Trudeau d’apporter son constat personnel sur la raison principale qui a conduit à un tel conflit entre Jody-Wilson-Raybould et sa garde rapprochée, y compris lui, constat qu’il a qualifié d’ « érosion de confiance ».


À mon sens, il aurait été pertinent, voire souhaitable, que le premier ministre pousse sa réflexion plus à fond, à savoir sur le pourquoi de cette « érosion de confiance ». En ce qui me concerne, l’acharnement, voire le harcèlement, envers l’ex-procureure générale pour l’inciter, pendant des mois, à revenir sur sa décision et à accepter un accord de réparation pour éviter une poursuite criminelle à SNC-Lavalin, a contribué fortement à créer un sentiment de méfiance de la part de Mme Wilson-Raybould, d’où l « érosion de confiance » entre les parties concernées. En bref, un effritement de la confiance émanant d’un acharnement outrancier! 


En dernière heure… De l'eau au moulin pour Jody Wilson-Raybould



 


* * *


Hommage émouvant à Renée Claude


Une nouvelle version de la chanson Tu trouveras la paix, écrite par Stéphane Venne en 1971, a été lancée vendredi le 8 mars afin de rendre hommage à la chanteuse Renée Claude, atteinte de la maladie d'Alzheimer.


Onze femmes fortes, de la musique et de l’amour : c’est ce que souhaitent offrir l’auteure et animatrice à ICI Musique Monique Giroux, et le président de GSI Musique, Nicolas Lemieux, qui sont à l’origine de ce lancement.


https://youtu.be/ctwvvoX8BaM


Version originale de « Tu trouveras la paix » interprétée par Renée Claude en 1971




Henri Marineau, Québec


 


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé