Les Québécois excellent dans tous les domaines

Le chef Martin Picard, remporte la palme de la gastronomie internationale

Tribune libre


Les Québécois excellent dans tous les domaines, c'est reconnu. Il faudrait peut-être en tirer une plus grande fierté collective. Nos succès gagneraient à être mieux diffusés, incluant à l'école qui forme la jeunesse. La fierté collective, ça se développe, ça s'encourage. Et la réussite stimule l'émulation.


Le Québec a fait bonne figure aux Gourmand World Cookbook à Paris tout dernièrement, le chef Martin Picard ayant notamment reçu le premier prix dans la catégorie du meilleur livre de cuisine de l’année pour «Cabane à sucre au Pied de Cochon». C'est le prix le plus prestigieux de ce concours international.

Vous l'avez vu à l'émission Un chef à la cabane (Télé-Québec), entouré des ses joyeux comparses, où il rencontre et échange avec le vrai bon monde de chez nous, visitant les fermiers et éleveurs de la région de Saint-Benoît, dans une ambiance reflétant la bonhommie typiquement québécoise qui nous caractérise.


Mais ceci dit, qui d'entre vous le savait, et qui a entendu parler de son succès à Paris? Il a pourtant remporté l'équivalent de l'oscar de la cuisine, ce n'est pas rien. Il y a un manque de diffusion de nos réussites dans les médias.

De plus, c'est en proposant des recettes basées sur les produits de l'érable, c'est-à-dire en misant sur l'une de nos particularités, qu'il a retenu l'attention des juges, tout comme le film primé La grande séduction l'a fait il y a quelques années, partant d'un propos très local mais qui rejoignait l'universel, et qui a été apprécié dans des dizaines de pays.


C'est là l'exemple parfait du Québécois qui reste fidèle à ses origines et qui est reconnu précisément pour cela: l'évolution dans la continuité, l'innovation dans le respect de sa véritable identité. Cela fait partie du legs inestimable que nous faisons passer de génération en génération comme un flambeau olympique. Que jamais cette flamme identitaire collective ne s'éteigne!

Les exemples de réussite québécoise sont nombreux. Il faut s'enorgueillir de ces résultats qui nous font honneur. Il y a vraiment de quoi se péter les bretelles du Père Gédéon.


Voici d'autres succès récents québécois dans le monde hyper-compétitif de la haute gastronomie.

Le sommelier François Chartier et son complice le chef Stéphane Modat du Château Frontenac ont obtenu le convoité prix du «Meilleur livre d’harmonies vins et mets» pour la collection de quatre livres de recettes «Papilles pour tous!».

François Chartier avait obtenu en 2010 avec «Papilles et Molécules» le prix du «Meilleur livre de Cuisine au monde — catégorie innovation».

Les «touilleurs» Sylvain Côté et François Longpré ont aussi été récompensés à ce même concours. Au total, 389 participants provenant de 86 pays ont participé à cette compétition se disputant plusieurs prix dans différentes catégories.

Bravo à tous ces Québécois pour leur excellence dans leur domaine. Qu'ils nous inspirent tous à viser plus haut.


Réjean Labrie, de Québec
Convergence des esprits: je viens de découvrir que Le Soleil publie un tableau d'honneur des Québécois qui se distinguent: http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/tableau-dhonneur/
Références:
http://unchefalacabane.telequebec.tv/

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/02/25/martin-picard-gourmand-world-cookbook_n_2761242.html

http://www.mrifce.gouv.qc.ca/portail/_scripts/Actualites/ViewNew.asp?strIdSite=FRA&NewID=11999&lang=fr

http://www.journaldemontreal.com/2013/02/27/la-meilleure-cabane-a-sucre-au-monde


La grande séduction: http://www.imdb.com/title/tt0366532/

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Alain Maronani Répondre

    13 avril 2013

    Ce n'est pas pour sa cuisine mais pour un livre de cuisine...
    Il y a plein de jeunes chefs québécois qui vont se perfectionner à l'étranger, France, Japon, Italie.
    La cuisine de Soulard avait besoin disons de rafraîchissement...
    http://www.fairmont.fr/workarea/downloadasset.aspx?id=132763
    et le style de l'établissement n'est pas celui de Martin Picard, voir la carte de son restaurant a Montreal...
    http://www.restaurantaupieddecochon.ca/
    Une cuisine sympathique, mais disons probablement un peu trop robuste pour l'auguste établissement de Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    Pendant ce temps le Château Frontenac va chercher... Baptiste Peupion!
    Ok, l'ancien chef était français aussi. Sauf qu'il vivait au Québec depuis 30 ans. C'est quoi l'idée d'aller chercher un chef en France alors que le Québec produit maintenant de grands chefs?
    http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/04/10/004-peupion-chef-chateau-frontenac.shtml