Le gouvernement fédéral canadien a pris l'habitude de s'excuser auprès de toutes les personnes ou groupes imaginables du tort qui a pu leur être causé de par le passé.
Tout cela est bien beau, mais il leur reste encore à s'excuser de la plus grande offense, de la plus grande abomination jamais perpétrée dans toute l'histoire du Canada à son peuple fondateur, et qui dépasse toutes les autres en envergure et en lourdes séquelles: la sanguinaire Conquête de 1759, qui a affligé toute une nation depuis ce jour fatidique.
Le Québec et les Québécois attendent toujours des excuses officielles pour toutes les cruelles exactions que les Anglais conquérants et leurs descendants canadiens-anglais ont commis envers nos citoyens et nos familles au moment de la Conquête: innombrables pertes de vie militaires et civiles, destruction des familles, des bâtiments, des villes, annexion du territoire.
Et ce n'était que le début de la malveillance: depuis lors s'accumulent des siècles de mauvais traitements, de tentatives systématiques d'assimilation, de dénigrement orchestré, de nous dominer économiquement, de noyer intentionnellement la population de souche québécoise à engloutir parmi l'immigration tiermondiste pour en effectuer le remplacement, de tenter de nous angliciser, de nous faire croire que nous leur sommes inférieurs sous tous les rapports, au point d'être incapables de se gouverner soi-même dans un pays souverain.
Et ça fait plus de 250 ans que ça dure! Assez, c'est assez!
Il est temps que le geste honteux, injuste et génocidaire perpétré contre nous et dont les ramifications actives se font toujours sentir soit reconnu comme tel.
Pour y parvenir, il incombe à tous les partis politiques et organismes nationalistes québécois de lancer le mouvement dans les médias afin de réclamer d'Ottawa de plates excuses officielles en bonne et due forme pour toutes les abominables exactions perpétrées sans discontinuer contre nous durant tant de siècles.
Une vaste campagne de sensibilisation et de revendication doit être mise sur pied pour exiger et obtenir justice, reconnaissance et réparation.
La preuve de la volonté sincère du gouvernement fédéral de s'amender et de faire acte de contrition consisterait à accepter nos conditions devant mener à la signature de la constitution canadienne, ce que nous avons toujours refusé de faire tellement elle est à notre désavantage dans sa version actuelle.
Le Canada doit faire amende honorable envers les Québécois pour tous les torts qu'il lui a infligé sans répit. Qu'il exprime par ce geste le désir véritable de faire cesser la maltraitance générale, et même de ne pas l'avoir fait plus tôt.
Et ça presse: il a 250 ans à rattraper.
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