Au poker, le joueur qui détient un brelan dans ses mains possède trois cartes de même figure ou de même point. Par exemple, il pourrait maintenir un brelan de trois, de huit, de rois, etc.
Autour de la table de poker de la course à la chefferie qui s’annonce au PLQ, trois joueurs, selon les dernières nouvelles, devraient s’affronter, trois joueurs qui constituent à mon sens un brelan de valets.
En effet, peu importe qui emportera la partie, le gagnant de la demi-finale provinciale proposera une stratégie aplaventriste lors de la grande finale fédérale qui se déroulera à Ottawa et, dès lors, le Québec, comme c’est le cas depuis la création de cette illusion de pays nommé le Canada, se retrouvera en position de valet devant le roi légendaire qui siège sur le trône des Communes.
En termes clairs, les Bachand, Couillard et Moreau auront beau se targuer d’incarner des différences de « couleurs », ils demeurent associés à des similitudes de « figures » et, en ce sens, ces trois valets du système fédéral n’auront d’autre choix que de déclarer forfait autour de la table de poker fédéraliste.
D’autant plus que, sur les rives du canal Rideau, les organisateurs du banquet libéral fédéral sont en train d’étendre le tapis rouge à l’« as de coeur » qui s’apprête à être déposé sur la table en la personne du fils de l’autre, à savoir Justin Trudeau, qui lui, saura sûrement, inspiré par les trois colombes de jadis dont faisait partie son père, se rallier deux autres as et constituer un brelan d’as qui ne fera qu’une bouchée du brelan de valets libéral québécois!
Henri Marineau, Québec
Le brelan de valets libéral
Tribune libre
Henri Marineau2091 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Marcel Haché Répondre
1 octobre 2012Le P.Q. et le P.L.Q. sont à peu de choses près dans la même situation : ils sont présentement tous les deux dans le plancher de leur électorat. Cependant, dans le cas du P.L.Q., la dernière élection a révélé un plancher historique qui n’a rien à voir avec le nombre de ses députés. Mais ce plancher va devenir un plafond, et le P.L.Q. pourrait bien devenir simplement un gros parti Égalité.
Le P.Q. peut compter sur un électorat fidèle lui aussi, mais qui ne peut qu’augmenter, parce qu’il a une Cause qui lui tient à cœur, même s’il la défend parfois très mal.
Bien franchement, pour mener à bien les destinées du P.L.Q. une paire de deux (de pique) suffira amplement. S’cuzez-la.