Le retour de l'enfant prodigue

Tribune libre

Après l’annonce officielle de l’ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, de plonger dans la course à la chefferie du PLQ, l’enfant prodigue, Philippe Couillard, devrait annoncer la semaine prochaine son intention de faire un retour en politique et de se lancer dans la course.
On se souviendra qu’après son départ de la scène politique en 2008, M. Couillard a été engagé chez Persistence Capital Partners, un fonds de capital d’investissement dans le domaine des services de la santé. De plus, son association avec l’ancien patron de Centre universitaire de santé McGill, Arthur Porter, qui demeure encore introuvable malgré les recherches de l’escouade Marteau, demeure plutôt nébuleuse. Enfin, le fait qu’un aspirant au poste de premier ministre du Québec ait déjà été membre du comité de surveillance du Service canadien du renseignement de sécurité constituerait un précédent plutôt gênant.
Et c’est ce même Philippe Couillard qui désire, à titre de candidat à la chefferie du PLQ, relancer le débat sur la question nationale, alléguant que le « Parti libéral du Québec doit retrouver le point d’équilibre entre l’appartenance au Canada et l’identification au Québec ».
Eh bien, à mon sens, le retour de l’enfant prodigue risque de dégénérer en un échec monumental devant la « famille libérale » peu encline à recevoir son beau discours sur la question nationale…à moins que Philippe Couillard ne s’enquière de certains secrets que pourraient lui confier son adversaire, Raymond Bachand, qui a déjà frayé dans les couloirs du PQ auprès de deux anciens premiers ministres péquistes, à savoir René Lévesque et Pierre-Marc Johnson.
Il ne manque plus que l’arrivée de Pierre Moreau, l’ex-ministre des Transports, pour compléter les ingrédients d’une recette digne des grands banquets de
« bonnes intentions » auxquels nous ont habitués les libéraux depuis des décennies et qui, dans les faits, tournent la plupart du temps en un flop désastreux d’où les convives sortent gavés de belles promesses qui demeurent sans suite!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2012

    Philippe Couillard veut rouvrir le débat identitaire au PLQ
    Le parti libéral doit-il s'agenouiller ou ramper devant Ottawa?
    That's the question.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2012

    Star Académie libérale
    Un vaudeville burlesque en perspective.
    Charles Raymond Montgomery Burns Bachand contre le Père Noël Couillard.
    « À quoi sert l’argent si on ne peut pas inspirer la crainte à son prochain ? »
    « Je gardes mes amis près de moi… et mes ennemis encore plus près. »
    http://thesimpson.forumactif.org/t9-charles-montgomery-burns
    Note
    Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coincidence.