Le chroniqueur Richard Martineau a écrit dans sa chronique du 10 août ce qui suit : « Bon ben, je crois que je vais encore voter Bloc [québécois]. Quand aucune des équipes sur la glace ne te fait triper, aussi bien rester dans les estrades. »*
En tout respect, je crois que M. Martineau se trompe. Les partisans du Bloc savent qu’il n’y a pas de meilleur parti à Ottawa, non seulement pour défendre les intérêts du Québec, mais pour y renforcer en sus son pouvoir.
Aujourd’hui, le Parti libéral dirige le pays avec le soutien de son chien de poche, le NPD, mais il n’en sera pas toujours ainsi. Un jour viendra où un parti aspirant à diriger le pays aura besoin de l’appui crucial du Bloc pour prendre le pouvoir et le conserver. Le cas échéant, celui-ci négociera et fera part de ses exigences concrètes. Si le Québec n’en sort pas gagnant, le Bloc passera son tour.
Tant qu’un référendum victorieux ne sera pas envisageable au Québec, le gouvernement québécois est réduit à l’impuissance à Ottawa. La Coalition avenir Québec a fait la preuve, avec pourtant presque cent députés dans ses rangs, que le Québec ne peut plus y obtenir aucun nouveau pouvoir. En attendant qu’un parti à l’Assemblée nationale ravive la ferveur indépendantiste et fasse craindre le pire au gouvernement fédéral, seul le Bloc peut surprendre désormais à ce chapitre.
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