Le Bloc québécois en quête d’un chef

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Qui ira sauver le Bloc après le désastre Mario Beaulieu ?

Les bloquistes se choisiront un nouveau chef le 24 février prochain. La course à la chefferie du Bloc québécois se mettra officiellement en branle mi-décembre. Pour l’instant, un seul candidat a confirmé qu’il serait sur les rangs.


Les aspirants chefs qui voudront tenter de succéder à Martine Ouelletauront jusqu’au 15 janvier pour officialiser leur candidature en déposant les signatures de 500 membres du parti issus de 20 circonscriptions. La course à la chefferie débutera un mois plus tôt, le 14 décembre, a annoncé jeudi le parti.


En coulisses, les bloquistes admettent qu’ils avaient hâte que la course démarre afin de pouvoir y recruter des candidats.


Car bien que quelques noms aient circulé au cours des dernières semaines, la quasi-totalité de ceux-ci ont depuis rejeté l’idée de se joindre au Bloc québécois. L’ex-chef du Parti québécois Jean-François Lisée et l’ancien chef d’Option nationale et ex-élu péquiste Jean-Martin Aussant ont tous deux mis fin aux rumeurs qui les envoyaient au Bloc il y a trois semaines.


Le commentateur politique et ex-ministre péquiste Yves-François Blanchet a lui aussi écarté l’idée — même si des bloquistes espèrent encore le voir candidat. L’ancien député bloquiste Pierre Paquette serait quant à lui en réflexion.


Un premier candidat


À l’heure actuelle, seul Christian Hébert a annoncé qu’il briguerait la chefferie du Bloc.


Candidat défait du Parti québécois aux dernières élections provinciales, cet agriculteur de Portneuf a fait part de ses intentions aux instances bloquistes en début de semaine. « J’ai toujours prôné une indépendance économique du Québec avant tout, sur tous les sujets », a-t-il argué au Devoir jeudi. M. Hébert affirme être membre du Bloc depuis environ cinq ans. Il n’a pas fait de don au parti, selon le site Internet d’Élections Canada.


Le député bloquiste de Terrebonne, Michel Boudrias, confirme pour sa part qu’il songe à se porter candidat dans cette course à la chefferie qui sera la troisième du Bloc en quatre ans. « Il y a de l’intérêt, c’est certain. La décision n’est pas nécessairement prise non plus. »


M. Boudrias n’est pas pressé, affirmant qu’il pourrait attendre jusqu’en janvier avant de se décider. Il veut notamment voir qui se lance dans la course.


« Je suis bien ouvert, mais dans la vie, je ne donne aucunement de chèque en blanc à qui que ce soit. Surtout dans un processus tel que la refondation, où ça peut partir dans toutes les directions. S’il y a des tendances de dérapage ou de division, c’est bien certain que je vais intervenir », a-t-il indiqué en évoquant sa possible candidature.


Un parti indéfini ?


L’élection du chef du Bloc québécois se fera lors du congrès de refondation du parti, à la fin février. Les militants bloquistes — et les péquistes et solidaires qui seront invités à participer à la refonte du Bloc — décideront donc des orientations du parti en même temps qu’ils choisiront son prochain dirigeant


> La suite sur Le Devoir.


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