Stéphane Dion ne cessera jamais d’étonner. Connaissez-vous quelqu’un d’autre que l’échec de l’accord du lac Meech a converti non pas à la souveraineté, mais au fédéralisme ? Voilà maintenant qu’il suggère à Pierre Karl Péladeau d’engager des fonds publics pour faire la promotion de l’indépendance. Encore un peu et il lui recommandera de s’inspirer du programme des commandites !
Le hic est que M. Dion propose aussi de remettre la tenue d’un référendum à un deuxième mandat. Autrement dit, il reprend intégralement le scénario que Bernard Drainville a dû abandonner en catastrophe au beau milieu de la course à la direction du PQ, après avoir constaté son effet démobilisateur sur les militants.
À l’opposé, Lisette Lapointe voudrait revenir à l’élection référendaire, dont le PQ avait rejeté le principe au congrès de 1974, mais en haussant la barre afin d’éliminer le déficit démocratique qu’elle risquerait d’entraîner. Il ne suffirait plus de faire élire une majorité de députés souverainistes pour déclarer l’indépendance. Il faudrait aussi que les partis souverainistes obtiennent la majorité des voix.
Cela suppose évidemment qu’ils réussissent à conclure une forme d’alliance, ce qui est loin d’être fait, comme en témoigne le refus de Françoise David de participer au lancement de la mise en vente de reproductions des affiches du OUI de 1995.
>Lire la suite de l'article sur Le Devoir
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé