La SSJB dépose une plainte contre The Gazette

7ace8985d077a5fd46b1c88b04e016bb

Commission B-T: le rôle des médias


Jean Dorion (Photo Martin Tremblay, La Presse)

Presse Canadienne - Le président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Jean Dorion, a fait parvenir une plainte au Conseil de presse du Québec, blâmant la présentation du rapport Bouchard-Taylor faite par le quotidien The Gazette, cinq jours avant sa publication.

Selon M. Dorion, le journal a privé le public du droit de recevoir une information juste et de qualité en plus de provoquer des réactions hâtives dans la population.
La Société en a en particulier contre la «une» du quotidien, qui laissait croire que la principale cause de la crise des accommodements était le manque d'ouverture d'esprit des Canadiens-français.
Dans son reportage, The Gazette laissait croire que l'apprentissage de l'anglais par les Canadiens-français était le premier moyen pour remédier à la situation.
Selon M. Dorion, le rapport des coprésidents Gérard Bouchard et Charles Taylor est juste et correct dans son ensemble, même s'il y a des lacunes en ce qui a trait à la question de la langue.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Jacques Bergeron Répondre

    26 mai 2008

    Ce n'est pas d'une plainte contre le journal »The Gazette» dont les Québécois ont besoin. Que donnerait un gain devant la cour contre un journal qui n'a jamais respecté, et qui ne respectera jamais quelque ligne de déontologie ou démocratique que ce soit,lorsqu'il s'agit, ou s'agira, de dévaloriser notre peuple. Ça le président de la SSJB de Montréal ne devrait pas l'ignorer lui qui vit à Montréal depuis de nombreuses années.Ce que doit faire la SSJB de Montréal, c'est de dénoncer ces hommes qui ont osé écrire et publier ce «brûlot» contre notre peuple. Comment en effet le président de la SSJB de Montréal peut-il demeurer insensible devant une proposition qui rend les Canadiens-français québécois responsables de la non-intégration des immigrants à notre société de langue française, ce qu'a bien saisi le chef du Parti Indépendantiste,et ce qu'il
    démontre dans l'article publié dans le Devoir de ce jour. Ce que devrait faire le président Dorion et son conseil général,n'est pas de poursuivre un journal anti-Canadiens-français québécois, mais plutôt de «brûler» symboliquement ce rapport de ramassis d'idées et de plaintes cueillies au
    hasard des rencontres de la commission Bouchard&Taylor,avec quelques Québécois, dont il faisait partie. Ce que le Québec et Montréal ont besoin, ce n'est pas d'une poursuite contre The Gazette mais d'actions capables de défendre et de promouvoir le Français et la culture qui lui est inhérente à Montréal et au Québec. Ce que nous avons besoin c'est d'actions concertées avec les autres sociétés nationales et les organismes faisant de la défense et de la promotion de notre langue leurs seuls objectifs.Ce que Montréal et le Québec ont besoin au lendemain de la publication de ce document inutile et provocateur, n'ayant servi qu'à dédouaner le «1er» ministre du Québec devant un «petit» problème qu'il aurait pu régler avec les lois et la charte des droits que le Québec possède, c'est une action immédiate,devant la presse du monde entier,qui viserait à jeter au feu de la colère des Québécoises et de Québécois ce rapport qui n'aurait jamais dû être publié,d'une commission qui n'avait pas sa raison d'être, devant un problème soulevé par de grands Québécois et de grandes Québécoises de la ville d'Hérouxville,
    ces gens qui ont éveillé le monde occidental devant un problème d'intégration des minorités dans les minorités des immigrants que nos pays occidentaux accueillent chaque année depuis déjà plusieurs décennies. J'invite donc le président à vie de la SSJB de Montréal à retirer sa plainte contre un journal qui ne mérite pas d'exister chez nous, et qui ne mérite pas tant d'honneur de notre part. Nous lui recommandons plutôt d'organiser,rapidement,
    une action concertée de tous les organismes dont les objectifs sont de défendre et de promouvoir notre langue et notre culture, action visant à brûler symboliquement sur la «Place publique» ce rapport qui n'aurait jamais dû exister.Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal.