La reine-nègre

Qui sont les quatre noirs à qui on parle lorsqu’il s’agit d’actualité sérieuse dans les médias?

L'affaire de la "reine-nègre" - VLB


Je ne voulais pas faire un billet là-dessus, mais en passant, je connais des noirs qui sont tout à fait d’accord avec les propos de VLB, dont moi. Dany Laférierre n’a pas le monopole de l’opinion “noire”, quoi qu’on en dise, et les noirs ne sont pas tous dupe comme lui face à Michaëlle Jean). L’incohérence n’a pas de couleur de peau. Je ne vois pas ce qu’il y a de louable (comme le crie si fort ce cher Dany) à y avoir des modèles pour une communauté, lorsque ces modèles illustrent -comme madame Jean-, la quintessence de la soumission à un colonisateur. Partie d’une position où elle possédait un droit de parole et la possibilité d’émettre des opinions (bien qu’elle n’en ait pas trop profité) elle s’en est allée à une position où elle avait un devoir de réserve (c’est à dire: “fais la belle, ferme ta gueule et fais passer les gouvernants et l’armée pour des saints”).
Non, Michaëlle Jean n’a à mon avis absolument rien fait pour mériter le respect des noirs (le respect, ça se passe sur le fond, pas au niveau de la forme). Elle n’a qu’été là, comme un piquet, à monter dans le train lorsqu’il est passé. Ç’aurait même pu être Dany Laférierre, mais les fonctionnaires à Ottawa semblent ne voir des modèles que sur le payroll de Radio Canada; ils ne devaient même pas savoir qu’il existait. Ou plutôt si. Il devait malheureusement leur faire plus peur que Mme Jean. Bien qu’à voir ses interventions musclées en faveur de la noire-vassale de sa majesté, on se dit qu’il n’aurait peut-être pas dit non au “baillon royal” lui non-plus.
Fort heureusement, et aussi surprenant que ça puisse être, c’est au sud de la frontière que la négritude trouve ses modèles politiques et sociaux, le plus important d’entre eux se préparant à briguer la présidence du pays à ce jour le plus puissant du monde.
Michaëlle Jean est à un million d’années lumières d’un Luther King, d’un Malcom little, d’un Jessie Jackson, ou même d’Oprah Winfrey. Pour paraphraser Falardeau, on ne devient pas un intellectuel de stature internationale parce qu’on lit les nouvelles en remplacement de Bernard Derôme une fois de temps en temps.
Michaëlle Jean ne passe pas le test. Qu’elle se paie la grosse vie aux frais du contribuable ne me dérange pas autant que le fait que certains voudraient qu’on la hisse au rang de modèle pour la jeunesse.
Ce serait quoi le message : “p’tit nègre, soit gentil, ferme-la et tu verras du monde”?
Je ne sais pas ce que tous les noirs de ce pays en pensent; je sais toutefois qu’y faudrait arrêter de toujours s’adresser aux deux-trois noirs de service du paysage médiatique lorsqu’on veut prendre le pouls.
Qui sont les quatre noirs à qui on parle lorsqu’il s’agit d’actualité sérieuse dans les médias?
La négritude Québécoise a quatre voix : Dany Laférierre, Philippe Fehmiu, Luck Mervill, Viviane Barbot : un écrivain, un animateur de variétés, un chanteur, une politicienne.
J’adore Dany Laférierre, sauf quand il se fait idéologue de la négritude. Quant aux autres, on va leur donner un beau 5 sur dix pour l’effort. C’est beau de les voir tomber dans des pièges stupides, comme Vivian Barbot qui ne semblait visiblement pas comprendre l’expression “roi-nègre”, ou faire comme si. Quant aux deux autres, ils font une bonne job comme artistes et devraient s’en tenir à ça.
P.S. : Quant à Dan Phillips, de la Ligue des Noirs, il est, à tout le moins inexistant, sauf quand quelqu’un déroge au politically correct.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé