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La priorité: battre Couillard

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La seule coalition qui vaut est celle de la population derrière le seul parti qui peut sortir le PLQ du pouvoir : le PQ

Québec solidaire et Option nationale viennent de dire non au PQ, ils n’acceptent pas l’invitation du chef Lisée à présenter une candidature unique à la prochaine élection partielle dans Verdun. Cette multiplicité de candidatures progressistes et indépendantistes rendra sûrement plus difficile la défaite du Parti libéral, ultraconservateur et archifédéraliste.

Je persiste à croire que la première priorité (pléonasme bien ancré) des indépendantistes progressistes, c’est la défaite de Couillard aux élections générales de 2018. En deux ans de règne, le gouvernement Couillard a déjà sérieusement endommagé le modèle québécois tant sur les plans économique, social que culturel et linguistique. Lui offrir un deuxième mandat serait, aux yeux de nombreuses citoyennes et de nombreux citoyens, mettre à mort le projet d’un Québec égalitaire et libre de ses choix.

Déloger Couillard ne peut cependant se faire sans une opposition progressiste unie. Il faut en effet tenir compte des forces en présence : d’une part, les libéraux peuvent s’appuyer toujours sur le bloc anglophones-allophones qu’ils tiennent d’ailleurs pour acquis (il y a de très heureuses mais encore trop peu nombreuses exceptions) ; d’autre part, le vote francophone divisé à gauche entre QS, ON, PQ, et convoité, à droite, par la CAQ.

Je suis très heureux de voir à la tête du PQ le non-conformiste Jean-François Lisée, dont je partage l’analyse réaliste qui lui fait conclure à la nécessité première de débarquer Couillard en 2018. Le nouveau chef du PQ n’est peut-être pas aussi à gauche que QS et pas aussi impatient qu’ON, mais il m’apparaît le seul politicien capable de déloger les libéraux « honteux », non éthiques, coupables de ravaler le Québec au rang de « province comme les autres ». Quatre années supplémentaires, et il ne restera du Québec que très peu des choses positives de notre révolution tranquille, de la loi 101, de nos politiques sociales et économiques…

Mon plus grand souhait, donc : un rapprochement significatif des trois partis indépendantistes progressistes. Dans un système proportionnel, on pourrait imaginer des coalitions postélectorales, mais tel n’est pas le cas. Notre système actuel suppose une offensive électorale unifiée. Ainsi, dans la majorité des circonscriptions accessibles, il ne peut y avoir qu’une seule candidature de gauche gagnante, sans quoi Couillard ne tombera pas et le massacre anti-nous-mêmes se poursuivra.
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