Le jugement de la Cour d’appel sur la prière aux conseils municipaux de Ville Saguenay consacrant la victoire du maire Jean Tremblay – s’il n’est pas contesté en Cour suprême – vient de planter la graine de discordes futures.
Même si l’histoire du Québec a été marquée par la religion – comme l’énonçaient les juges - et que les croyants catholiques sont majoritaires dans la société québécoise, cela ne leur donne nullement la primauté au niveau de la gouvernance, car l’État ne représente pas seulement un segment de la société, aussi majoritaire soit-il, mais bien l’ensemble de ses parties.
Bien que tout d’abord ce jugement contrevient au principe laïque de la séparation de la religion et de l’État assurant la neutralité de ce dernier, il crée une discrimination institutionnalisée en faveur de la confession chrétienne catholique au détriment des autres. Ce concept de séparation n’est pas seulement une règle arbitraire, mais un cautionnement de paix sociale et de respect entre les diverses cultures d’un même corps social.
Par ailleurs, il s’agit d’un jugement à courte vue en considération du changement de visage de la société québécoise. La rentrée massive d’immigrants, souvent de religions différentes, transformera à long terme la composition ethnoculturelle du Québec, rendant ainsi problématique la récitation de la prière dans les assemblées politiques.
Et viendra un temps où les croyants non catholiques demanderont d’avoir eux aussi une prière à leur image… une boîte de pandore qu’il serait préférable de refermer immédiatement avant les possibles tensions que cette pratique pourrait engendrer dans l’avenir.
Publié sur http://pourquedemainsoit.wordpress.com/

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3 commentaires

Archives de Vigile Répondre
7 juin 2013
@ Lison
A quoi ca sert d’enlever une prière et le crucifix a l’Assemblé Nationale, qui ne représentent que des symboles et que nous acceptons ou que nous nous soumettons a manger religieux dans nos assiettes ?
Vous avez mille fois raison
Pourquoi pas les abattoirs de la discorde
Le halal de la discorde
Les salles de prières de la discorde
Pourquoi pas l'imam de la discorde qui veut remplacer nos lois et nos valleurs par celles ci :
http://www.radioego.com/ego/listen/13786
Le spécial du prophète.
Au menu :
Lapidation
Coupage de main
Fouet
Décapitation
80 coups de fouets comme entrée..ce sont les lois du prophète qui l'exige .
Couper les mains c'est pas cruel.
Tuez la femme infidèle a coup de roche non plus
Non,ce n'est pas cruel parce que ce sont sont les lois voulus par le prophète et elle doivent s'appliquer se répond lui même le vendeur de charia islamiste.
Le gars est pas en Arabie,en Iran ou au Pakistan .. mais il vend sa charia bien assis dans une mosquée de St-Jean Richelieu ici même au Québec ,pas un seul musulman n'as protester encore moins les accomodeux a deux vitesses qui sont comme par miracle devenus sourd d'oreille.
Îls sont sourds juste quand ils le veulent les accomodeux et quand cela fait leur affaire
Mais ils ont l'oreille fine en bibitte quand c'est pour la prière non violente et pacifique d'un des notres
C'est la prière du maire Tremblay qui leur parait infame car elle leur écorche les oreilles.C'est un faschsite,un intolérant clament -il..rien de moins qu'un Le Pen ,mais pas le gars qui encourage des musulmans a la lapidation ,a la décapitation et aux coupages de mains, c'est cool l'islam comme valleurs .
C'est typique de la gogoche bien pensante accomodeuse a la botte de l'islamofachisme d'extrême droite .
Un drole de mariage mais qui s'explique

Faut commencer par se débarasser en premier de la prière et du crucifix pour créé le vide nécessaire aux charlatans islamistes qui vont s'empresser de s'y engoufrer comme dans les abatoirs.

Pas de prière chrétienne pour le maire Tremblay ..a croire qu'il devrait aller dans un abattoir pour pouvoir la faire sans crainte et ne pas avoir tout les biens pensants accomodeux sur le dos .

Pas de crucifix non plus pour les accomodeux ..juste des salles de prières dans les usines,les écoles ,les garderies ,les universités et des imams dans les abatoirs du Québec qui prient Allah en bénissant la nourriture que les de souches et les chrétiens vont manger dans leur assiettes et des vendeurs de charias de l'islam dans des mosquées comme a St Jean Richelieu .
Non ..ce qui cause problème a ces accomodeux a sens unique c'est plutot la prière chrétienne non violente de Tremblay... c'est pour eux de la discorde .
En fait ce qu'il recherche c'est le vide a tout les niveaux pour que le vide qu'ils auront créé soit combler avec d'autre valleurs.
Un vide qui seras lui aussi comblé comme dans les abatoirs par les valleurs de l'islam ou les agneaux seront sacrifiés et égorgés a froid la tête tourné en direction de La Mecque .
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2013
A quoi ca sert d'enlever une prière et le crucifix a l'Assemblé Nationale, qui ne représentent que des symboles et que nous acceptons ou que nous nous soumettons a manger religieux dans nos assiettes?
Si nous voulons un état laïque ou vivre notre laïcité, pourquoi accepter et se soumettre a ce qui nous est imposé contre notre gré et laisser le religieux dans nos assiettes?
Premièrement, il faut enlever de nos assiettes les aliments religieux.
On a beau enlever tout devant nos yeux, mais si nous ingurgitons religieux sans dire un mot, c'est paradoxal.
Que diraient nos immigrants, si nous demandions a un évêque ou un prêtre catholique, de bénir notre pain quotidien au moment de sa fabrication ou avant que celui-ci sorte de la boulangerie?
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2013
Le zèle laïc voudrait nous faire croire que toutes les religions doivent désormais être mises sur le même pied. Cela ne saurait se faire sans mépriser le poids de la majorité et la réalité sociologique du Québec. La majorité des Québécois s'inscrivent toujours dans la catholicité (et la chrétienté si on veut) et dans son prolongement. Par prolongement, j'entends que nous sommes encore catholiques de tradition, ou post-catholique. Dans cette continuité de valeurs, nous avons des points communs et souvent une approche des choses et du monde qui forment notre identité et qui nous ancrent dans le territoire.
Je crois que ce n'est pas commettre une injustice envers les adeptes de cultes minoritaires que de réserver une place particulière à la tradition religieuse qui est la nôtre. Je n'ai pas envie de justifier à chaque année auprès des intégristes laïcs qu'un sapin de Noël peut être installé et, horreur, une crèche sous l'arbre. Je pense que le crucifix au parlement vaut encore mieux que le signe du dollar. Car, par quoi d'autres de vraiment significatif pourrions-nous aujourd'hui le remplacer ? Nous avons suffisamment accepté notre déculturation (via Hollywood, Wall Street et Mac Do, etc.) pour tenir un peu à ce qui reste chez nous de différent.
Gilles Verrier