La nouvelle stratégie des Sans-parti

Pour des valeurs toutes québécoises pas pour l’indépendance

Tribune libre

Parce que 43 ans de déceptions nous ont montré que les partis ne sont pas là pour nous, mais pour eux : soit se faire élire en tant que parti. L’indépendance c’est un point dans programme…comme l’article 1 en était un, bafoué tant et tant pour des questions électoralistes.
Pour des valeurs québécoises pas pour faire le jeu des partis.
Je ne crois pas qu’il faille s'entendre (les indépendantistes) pour présenter les meilleurs candidats d’un parti ou l’autre. Impossible globalement dans un contexte de partis, à mon point de vue. Peuvent-ils dire à leurs partisans: «merci pour votre beau travail, support et bénévolat, mais demain tout notre programme ne compte pas! Vous allez voter pour un autre candidat?» Ils sont piégés dans un parti, ils défendent également un programme qui les distinguent, et c’est ça que veut monsieur Desmarais et le 1%. De toute façon, l’enjeu n’est pas de présenter l’indépendance uni dans des partis, mais uni sans parti. Soit décidée par les citoyens, sans intermédiaires, votée par les citoyens pour des raisons de valeurs toutes québécoises, pas partisanes.
Avec les Sans-parti, on enlève toutes ces barrières qui nous divisent. On est uni en tant que citoyens libres de chefs, libres de programmes politiques…puisque les citoyens voteront librement, sans parti pour la question nationale. On peut réalistement croire à un pays.
On ne fait que s’unir avec les Sans-parti (unir le vote indépendantiste), en redonnant le vote aux citoyens de toutes allégeances et partis, uni. C'est cela s'unir. Donc, ce qu'on ne peut pas faire avec les partis, on le peut avec les Sans parti. La simplicité n’a rien à faire dans cela quand c’est la seule façon de se faire un pays. Faut ce qu’il faut. Ou on répète ce que je considère notre erreur nationale, ou on se casse un peu la nénette pour changer l’attaque, les armes et la stratégie.
Soit on décide que mes propos n’ont pas de bon sens et on continue comme avant en croyant qu’un nouveau chef (dans un nouveau parti) c’est la bonne solution, ou on se donne un peu de mal pour argumenter…ce que je tente du mieux que je peux.
Je souhaite qu’il y ait beaucoup d’indépendantistes qui se présentent candidats Sans-parti, car ils représentent le transfert du pouvoir dans les mains des citoyens «indépendantistes unis» mais avec une nouvelle stratégie que monsieur Desmarais va apprendre à haïr. Donc, si nous réussissons la nouvelle stratégie des Sans-parti, je suis convaincu que les citoyens unis en dehors des partis peuvent faire l’indépendance.
Vivre enfin suivant nos valeurs pas celles de l’Empire britannique.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2011

    Qu'est-ce qui vous empêche d'écrive VOTRE constitution maintenant et en faire votre programme électoral ?
    Si le référendum dit NON à votre constitution, vous rentrez chez vous et laissez vos bancs aux marrionnettes ?
    Plus une constitution est simple, plus elle est efficace.
    Mais une constitution et réforme électorale sont innutiles si ce sont encore les banques qui gouvernent. Et votre projet ne touche même pas ce point fondamental.

  • Richard Gauthier Répondre

    12 novembre 2011

    @ Pierre Cloutier
    1.Les Sans-parti placent la réforme démocratique avant tout. C’est même le seul point au programme. Rien d’autre! Rien pour faire dévier le débat et s’affaiblir en palabres inutiles, puisqu’ils croient que c’est en remettant le pouvoir aux citoyens que nous avons le plus de chances de nous unir et de faire un pays différent. Ensemble, non divisé par des partis ou programmes. Vient l’écriture de la réforme démocratique. Pas dirigé par un parti associé à un programme, ni identifié à une idéologie électoraliste. Non, par les citoyens, sans parti pris. Pour la nation, pour eux, pour représenter leurs valeurs. C’est une stratégie qui n’a jamais été essayé. C’est risqué. Après 43 ans de niaisage, je suis un peu plus agressif. Mais plus optimiste qu’avec des partis et la vieille méthode. Peut-être pas si risqué en voyant le gâchis provincial et fédéral! Les citoyens du Québec libérés des chapelles d’idées voudront-ils rester dans ce pays à la sauce britannique? J’en doute. Unis en dehors des partis?
    2.Oui, ils remettent en cause la démocratie représentative. Ici. Il est évident que les Sans-parti (coalisés), au contraire remettent en cause la démocratie représentative. Mais pour la changer. Ils arrêtent de parler. Ils passent à l’action politique. Pas sur Vigile l’organe de réflexion indépendantiste, mais l’action politique à l’Assemblée nationale, là où ça compte. Tenter de se faire élire sans parti est déjà une remise en question fondamentale du système parlementaire britannique. Mais, un gros mais, ils ne veulent pas définir eux-mêmes la réforme démocratique à partir d’un point de vue partisan, mais à partir d’un groupe de travail citoyen, sans parti pris. Puisque les Sans-parti démissionneront immédiatement après son adoption. Les citoyens devront en débattre, c’est à eux de choisir en rédigeant et acceptant la réforme démocratique qui sera proposée et à laquelle ils auront participée. Pas sous l’égide d’un parti. Sans-parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2011

    Il y a 2 remarques concernant les Sans Partis.
    1 - Ils placent l'indépendance de la patrie après la réforme démocratique.
    2 - Ils ne remettent pas en cause l'élection ou la démocratie de représentation qui est à la source de tous les maux.
    Moi je propose un projet de loi transitoire sur la nation québécoise avec une chambre citoyenne tirée au sort, des droits concrets et emballants pour les citoyens et des clauses de rupture qui entreraient en vigueur après un référendum gagnant.
    Pierre Cloutier