Fêter le 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec

La Marche de Vigile du 24 juin 2009 - Fiction-politique VS réalité politique ?

Nous restent 10 jours pour en décider... À nous la parole !

Tribune libre

De fiction-politique, j'en ai écrite une moi aussi dans jesignequebec.com
Elle s'intitule Rapatrier le 250e - La marche de Vigile du 24 juin 2009 sous forme de proposition connexe à la Pétition Rapatrier les Plaines.
En fait, ce n'est encore pas une fiction... Puisqu'à 10 jour de l'échéance, nous pouvons encore et toujours la faire vivre réellement. Elle ne sera une fiction que le 23 juin prochain si notre incurie s'emploie à le faire d'ici là.

Après avoir subi un 400e canadianisé...

À nous de québéciser le 250e...


Il n'en tient qu'à nous d'exiger de nos organisations souverainistes qu'elles s'en emparent pour l'organiser.

Nous craignions l'insuccès ? Il est là si nous faisons l'UNION de nos forces.
Il est question de nous rassembler la veille de la Fête nationale du Québec pour fêter le 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec en tant que peuple distinct du peuple de France dont nous étions partie en Nouvelle-France avant les lendemains du 13 septembre 1759.
Comment faire un succès ? -
Par la réunion ce jour là d'une première ligne de manifestants composée de :
Madame Marois, cheffe du PQ, ( agissant comme cheffe de la mouvance souverainiste ) entourée de :
- Tous les anciens chefs du PQ et ex-Premiers ministres souverainistes du Québec : Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard, Bernard Landry, André Boisclair... ou leur représentants, ainsi que leur conjoint(e)s, leurs enfants, leurs familles, leurs amis et collaborateurs
- Toutes et tous les ex-ministres du PQ ou leur représentants...
- Toutes et tous les ex-député(e)s du PQ et du Bloc québécois ou leur représentants...
- Toutes et tous les ex-candidat(e)s du PQ, du Bloc québécois de QS, du PI et autres partis souverainiste, voire des Verts, et de l'ADQ, du RIN, du PI, MSA... etc. avec des pancartes à l'effigie des morts... ou leur représentants...
- Toute l'actuelle députation du peuple souverain du Québec à Ottawa et Québec PQ, QS, Bloc, voire ADQ... ;
- Tous les officiers de toutes les organismes et organisations nationalistes, souverainistes et leurs membres, dont tous et toutes les candidat(e)s souverainistes aux élections depuis 40 ans ;
- Toutes les personnalités artistiques, sportives, d'affaires, etc... réunies pour célébrer le 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec : Piché, Vigneault, Loco Locass et tant d'autres ;
UN SUCCÈS ASSURÉ... puisqu'il n'y aurait là que tout ce beau monde, cela fait déjà au moins 2 000 personnes et plus... en comptant les pancartes à l'effigie de nos chers disparus... Dont la première affiche serait celle de René Lévesque... Pierre Bourgault, Félix Leclerc... et tant d'autres...
Il n'est plus question d'attentisme...
Il nous faut faire l'UNION de ce que nous sommes...
MARCHE de VIGILE du 24 juin 2009 ( 23 juin donc )
- À 14h au sortir des ponts nous serons au début de la marche que de 500 à 2000 personnes ;
- À la hauteur de Maguire vers 15h nous serons 4 000 ;
- Rue des Braves et des Plaines, vers 16h nous serons 8 000 ;
- Grande Allée vers 17h nous serons 20 000 depuis les ponts, jusque là ;
- Portes Saint-Louis nous serons vers 18h 25, 30, 50 000
Pour prendre ensuite possession symboliquement des Plaines pour la fête nationale du 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec, où se réuniront 100 000 personnes pour assister au traditionnel spectacle de Québec sur des Plaines cette fois symboliquement rapatriées.
POURQUOI FAUDRAIT-IL QUE CE NE SOIT QU'UNE FICTION ?


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2009

    Suite
    Une confusion absolutiste et négationniste canadianisatrice
    Votre projet d'indépendance pour les canadiens-français est un non sens.
    Les canadiens-français vivent partout au Canada, pas seulement au Québec. Comment ferez-vous pour leur donner un État indépendant dans tous le Canada. Ridicule et absurde délire canadianisateur absolutiste.
    Et s'il est question de réduire cette indépendance qu'au seul Québec, c'est donc du peuple Québécois dont il est question. Pas des canadiens-français. Et, les Québécois ne sont pas d'origine canadienne, ils sont d'origine française. Le peuple souverain du Québec est majoritairement d'origine française, en tous ses métissages, il l'est et le demeure, toute autre prétention est un déni d'appartenance, un déni génétique, un déni culturel, un déni linguistique, un déni historique, un déni canadianisateur. Il est question de canadianiser nos origines françaises.
    Mais je comprends bien que pour cela il faille enfoncer ma proposition, mais vos sophismes ne prouvent que la faiblesse de votre argumentation canadianisatrice réductrice et négationniste.
    Ce contre quoi le mieux me semble être de proclamer COLLECTIVEMENT cette année 2009 année du 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec, majoritairement d'origine française et fier de l'être par sa langue française qui veut défendre en Amérique du nord pour participer à la diversité culturelle de l'humanité, ce pourquoi il nous faut une fête nationale de langue française, avec l'appui de nos amis Anglos-Québécois.
    Yves Boisvert, Patrick Lagacé, Josée Legault...
    Une fête « nationale », hein ? - Parfaitement... et en français.
    Anglos-Québécois compris... TRIBUNE LIBRE de VIGILE-Luc Archambault 2009 06 15
    Quoi de mieux pour ce faire que La marche de Vigile du 24 juin 2009
    À TENIR CE 23 juin DE L'AN DE GRÂCE 2009 -
    Signez la pétition dans jesignequebec.com

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2009

    Suite
    ET, je ne dis pas que ce fait oblitère le fait sociologique, culturel, identitaire que nous ne nous sentions plus être totalement Français. Sans Conquête ce corpus sociétal et culturel nous aurait fait probablement à l'instar des populations britanniques ayant vécu pareille transformation, obtenir notre indépendance de la France. Or la Conquête nous a fait être Conquis. La Conquête n'a pu être rendu possible que par l'abandon de LOUIS XV. Sans cet abandon nous aurions pu vaincre l'envahisseur. Mais nous ne l'avons pu parce que justement, sans la France, à laquelle nous appartenions, nous ne pouvions pas affronter seul l'envahisseur. Ce qui prouve à quel point nous étions Français, à quel point nous étions et voulions être partie du peuple de France, nous l'avons espéré et attendu en vain cette France secourable. Pourquoi ? Parce que nous étions partie de la France, parce que nous voulions être partie de la France et du peuple de France pour ne pas être Conquis par un peuple qui n'était pas le nôtre. Ce que nous pleurons encore.
    « Les Luc Archambault et Marois s’identifient aux bourgeois Français qui venaient au Canada pour la gestion des affaires du Roi puis s’en retournaient. La noblesse française. Les seigneurs dans leurs châteaux qui régnaient sur les colons. »
    N'importe quoi !
    « Et c’est ce que vous souhaitez faire de nous. Les sujets colons serviles de votre Nouvelle-Nouvelle France dont vous serez les Seigneurs. C’est ça votre image du Québec "souverain". Non pas un Québec français, mais bien Français. »
    Délirant !
    « Désolé, M. Archambault, mais vous étiez les "maudits Français" à l’époque et l’êtes toujours aujourd’hui. »
    Insultes !
    « Votre Québécois dénaturé, dénationalisé, déethnisé, déculturé, fabriqué par la conquête britannique, nous n’en voudrons jamais. »
    Sophismes.
    « Nous voulons un Québec indépendant pour les Canadiens français. Pour NOTRE peuple. C’est NOTRE berceau. Il est au Canada, pas en France ! »
    Déni canadianisateur absolutiste.
    Comme si nous n'étions pas d'origine française. Absurde ! À sa face même.
    Comme si le monde avait commencé au Canada. C'est bien là le pire du délire canadianisateur, qui a fait de Champlain de premier Gouverneur général du Canada.
    Or, si nous sommes bien le peuple souverain du Québec de majorité de langue française, c'est bien parce que nous sommes venus de France. Il y a un monde, une histoire avant le Canada, cette histoire, notre histoire remonte bien avant la constitution du Canada. Comme celle du Canada actuel remonte avant l'arrivée des Européens en Amérique du Nord qu'ils soient Français ou Britanniques. ET, dans les deux sens. Ici en Amérique et là-bas en Europe.
    Nous ne sommes pas d'origine canadienne, nous sommes d'origine française, relativement métissée. Mais même métissée, même complètement métissée, faire l'impasse sur la partie qui origine de la France est pur délire canadiansiateur qui voudrait oblitérer de force et d'autorité un fait avéré qui est partie de nos gènes et de notre Histoire millénaire.
    On peut comprendre que vous vous opposiez avec tant de véhémence à mes analyses et propositions, car le canadianisateur que vous êtes trouve intérêt à nous faire n'être que Canadien que d'origine canadienne, et non Français, et non d'origine Française. Comme si avant le Canada, c'était le trou noir obligé de l'Histoire du monde.
    Si vous vous voulez l'indépendance pour les canadiens-français.
    Moi, je veux pour le peuple souverain du Québec un État légitime et valide.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2009

    @ M. Anonyme alias Gébé Tremblay et Zach Gebello, etc...
    « Lors de la conquête, pas plus de 10% de notre population de quelques 70,000 étaient des immigrants Français. La plupart de ceux-ci retournèrent en France après la conquête. TOUS les 60,000 autres se disaient Canadiens (français évidemment). »
    Ils se disaient Canadiens, mais pas canadiens-français, avec ou sans trait d'union. Mais ils se disaient aussi Français. ET il n'y a pas eu de Française que les Filles du Roi, les 600 dont vous parlez ne sont venues que pour combler le déficit, mais il y avait des Françaises avant les filles du Roi. Le métissage dont vous parlez est présent, mais pas omniprésent. ET, tous les Français ne sont pas partis, la majorité oui, mais pas tous.
    Seulement 60,000 Canadiens depuis Champlain (160 ans). Seulement 900 "filles du Roi" et beaucoup d’Amérindiennes. Pas de colonisation par l’immigration massive, mais la formation d’un nouveau peuple par les "voies naturelles".
    « en se reconnaissant graduellement comme "gens du pays" et non plus Français. »
    He oui ! Graduellement et à la Conquête, nous n'étions plus ce que les Français étaient, mais nous étions toujours Français, les britanniques des colonies anglaises nous tenaient pour tels, et face à eux nous étions Français, parties du peuple de France, mais pas un peuple en tant que tel, du moins pas à cette époque. ET, nous étions sujets fidèles de notre Souverain. Nous étions politiquement et juridiquement des Français. Vous inventez un peuple qui n'existait pas mais qui « graduellement » est devenu ce que nous sommes, des Québécois. Cela en 400 ans d'histoire.
    « Mais selon un décret de M. Luc Archambault, en 2009, aucun de ceux-ci ne pouvaient se prétendre Canadiens ! Car ils étaient des "sujets" du Roi de France ! »
    D'abord je ne décrète rien. Je propose que l'on décrète.
    Ensuite, je ne propose pas de décréter que le peuple Québécois que nous sommes aujourd'hui, distinct de tout autre, n'est pas issu d'un relatif métissage avec les Premières nations, n'a pas commencé par se définir « graduellement » par une appartenance culturelle, identitaire et génétique distincte de la France, qui a commencé à se définir comme canadienne, après 150 ans de présence française en Amérique.
    Ce qui me fait observer que cette identité s'est à la Conquête cristallisée dans autre chose qu'appartenans AUSSI, au peuple de France. Or, à la Conquête, on peut observer que ces Canadien(ne)s, ne pouvaient plus AUSSI se dire Français. Ce n'était pas le cas avant la Conquête. Avant la Conquête ils et elles étaient juridiquement, Français. Ils et elles étaient gouvernés par le Souverain de France, Louis XV.
    « Ça aussi fait partie de la doctrine du PQ. Nous serions toujours des sujets Français et le peuple Canadien n’aurait jamais existé. »
    N'importe quoi !
    Personne ne dit que nous sommes sujets français. Que nous sommes Français. Ridicule argument sophistique qui déforme mon propos comme c'est pas permis. Puisque je dis exactement le contraire. Je dis que nous ne sommes plus des Français depuis que notre Souverain de France de l'époque nous a abandonné aux mains de l'envahisseur. Je dis qu'il a ainsi abdiqué de fait son devoir premier de Souverain qui consiste à protéger son peuple de l'envahisseur.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2009

    Vous faites l’apologie de nos origines « canadiennes » en parlant du métissage avec le peuple « canadien » des Premières nations. Or, si ce peuple décimé par la maladie apporté par les Français, survit à travers certains de leur descendants qui sont partie du peuple du Québec, nous ne sommes pas tous définis par ce métissage. Les nouveaux arrivants français arrivés longtemps après la disparition de cette Première nation « canadienne », ne sont pas leur descendants. Il ne peuvent donc prétendre être « canadien ». Ils étaient français, sujets du Roi de France,(Luc Archambault)
    À l'évidence, vous ne vous êtes jamais donné la peine d'étudier notre histoire.
    Lors de la conquête, pas plus de 10% de notre population de quelques 70,000 étaient des immigrants Français. La plupart de ceux-ci retournèrent en France après la conquête. TOUS les 60,000 autres se disaient Canadiens (français évidemment).
    Seulement 60,000 Canadiens depuis Champlain (160 ans). Seulement 900 "filles du Roi" et beaucoup d'Amérindiennes. Pas de colonisation par l'immigration massive, mais la formation d'un nouveau peuple par les "voies naturelles".
    Ne cherchez pas non plus à limiter la naissance de ce peuple au métissage génétique avec les Canadiens. Car c'est bien nous-mêmes qui les identifions ainsi. Ils ne se nommaient pas eux-mêmes Canadiens. Un nom que nous adopterons nous-mêmes, non pas pour se faire "eux", mais en se reconnaissant graduellement comme "gens du pays" et non plus Français. Ce n'est pas une construction préméditée et artificielle. C'est un épiphénomène tout-à-fait naturel. Un acte de création aussi naturel que celui qui engendra les autres nations autochtones.
    Mais selon un décret de M. Luc Archambault, en 2009, aucun de ceux-ci ne pouvaient se prétendre Canadiens ! Car ils étaient des "sujets" du Roi de France !
    Ça aussi fait partie de la doctrine du PQ. Nous serions toujours des sujets Français et le peuple Canadien n'aurait jamais existé.
    Les Luc Archambault et Marois s'identifient aux bourgeois Français qui venaient au Canada pour la gestion des affaires du Roi puis s'en retournaient. La noblesse française. Les seigneurs dans leurs châteaux qui régnaient sur les colons.
    Et c'est ce que vous souhaitez faire de nous. Les sujets colons serviles de votre Nouvelle-Nouvelle France dont vous serez les Seigneurs. C'est ça votre image du Québec "souverain". Non pas un Québec français, mais bien Français.
    Désolé, M. Archambault, mais vous étiez les "maudits Français" à l'époque et l'êtes toujours aujourd'hui.
    Votre Québécois dénaturé, dénationalisé, déethnisé, déculturé, fabriqué par la conquête britannique, nous n'en voudrons jamais.
    Nous voulons un Québec indépendant pour les Canadiens français. Pour NOTRE peuple. C'est NOTRE berceau. Il est au Canada, pas en France !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    Suite
    Un certain souverainisme étatique historique nous a un temps fait croire que nous ne serions un peuple souverain à part entière que le jour où nous fonderions nommément de nos voix libres un État valide et légitime qui émane de nous. Or un souverainisme ontologique nous fait être déjà un peuple distinct de tout autre, et parce que nous vivons ou parce que nous voulons vivre dans un État démocratique, forcément... nous sommes un peuple distinct ET souverain. L'État souverain ne peut être fondé que par un peuple déjà souverain. Et nous le sommes.
    Et si notre histoire remonte aux Gaulois, à celle de la France, à celle de la Nouvelle-France, à celle des Premières nations qui nous ont appris à vivre ici, dans l'échange culturel, sociétal et de sans, nous sommes le peuple souverain du Québec, distinct de tout autre peuple, distinct du peuple de France auquel nous appartenions et toutes origines que nous soyons. ET cela remonte à la Conquête.
    « ... s’aimer et s’afficher tel que l’on est. » c'est prendre la mesure de ce que nous sommes. Mes propositions vont tout à fait dans ce sens noble de ce que nous sommes. NOUS sommes SOUVERAINS. NOUS, le PEUPLE, nous sommes le PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC, distinct de tout autre, depuis la Conquête.
    Pour récuser ces affirmations de manière logique et valide, il vous faudrait trouver autre chose que l'insulte, la déformation sophistique, l'amalgame et le procès d'intention.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    @ Pierre Martin (musael)
    Je n'ai jamais adhéré et je n'adhère pas à la thèse qui veut que nous ayons été libéré de la France par les Britanniques. Absurde prétention. Les Romains impérialistes l'ont prétendu, Napoléon Empereur l'a prétendu, à chaque fois cela est démenti par l'Histoire et contredit par les menaces de représailles proférées contre nous par l'avatar impérial britannique qu'est le Canada. Les peuples se libèrent eux-mêmes et jamais sous la tutelle des impérialistes.
    Sans les Britanniques nous aurions pu nous libérer de la tutelle monarchique française 30 ans seulement après la Conquête, à la faveur de la Révolution française et sans doute même aurions pu dans la foulée nous libérer aussi de la tutelle française tout court et fonder un État libre à l'instar des États-Unis. En ce cas l'Amérique serait essentiellement québécoise et de langue française. Mais c'est une toute autre Histoire puisque la France nous a abandonné aux mains des envahisseurs.
    « ... s’aimer et s’afficher tel que l’on est. »
    Voilà bien ce dont il est question. ET, je ne dis pas que notre histoire commence à la Conquête. Je dis que nous sommes un peuple sans Souverain, depuis la Conquête, donc un peuple souverain distinct du peuple de France, ce qui veut bien dire que nous ne sommes pas partie du peuple du Royaume-Uni qui nous ferait être sujets du Souverain britannique en tant que personne apte et capable d'incarner notre souveraineté de peuple distinct de tout autre depuis notre arrachement à la mère patrie par la Conquête. Nous n'avons pas été libéré par les Britanniques, nous avons été abusivement conquis et depuis sous tutelle. Jamais nous n'avons nommément et démocratiquement consenti à telle tutelle.
    Vos insultes ne changent effectivement rien à mon entendement. C'est bien que parliez de sophisme et vous défie de démontrer votre prétention à cet égard comme je le fais pour votre sophistique réplique qui me fait dire ce que je n'ai pas dit pour mieux et plus facilement me contrer. Ce qui est éminemment sophistique.
    « En l’occasion vous aurez eu le mérite de me faire voir à quel point notre peuple est confus mais sans doute plus désespéré encore puisqu’il est prêt à poser n’importe quel geste inconsidéré pour se sortir un tant soit peu de la grisaille actuelle et, de la sorte, créer un nouveau momentum, qu’importe qu’il soit artificiel et non avenu. »
    Qu'avez-vous contre les « nouveaux momentums » ?
    Ce qui est non avenu, c'est votre refus de considérer une analyse pour ce qu'elle est en lui accolant une étiquette qui ne lui va pas du tout, à sa face même. ET, oui, elle participe à nous sortir de la grisaille. Quel est le problème ? Mais si elle est nouvelle, elle n'est pas pour autant artificielle. Elle repose sur des constats sociétaux, politiques et historiques que vous ne pouvez réfuter. Ce pourquoi il vous faut pour la contrer vous contenter de l'insulte, de la déformation, de procès d'intention et de généralités qui n'ont rien à voir avec mon propos.
    Vous voulez bien que nous soyons que des canadiens français, du nom que nous ont donné les Conquérants britanniques. Une manière d'abonder dans la canadianisation du Québec et de son sentiment identitaire. Je n'adhère pas à cette grossière tentative. NOUS SOMMES LE PEUPLE SOUVERAIN DU QUÉBEC.
    Mais peut-être récusez vous cette affirmation. Si ce n'est pas le cas, nous ne le sommes pas depuis 400 ans. Nous sommes un peuple distinct de la France, politiquement, juridiquement, souverainement, depuis la Conquête. Et nous le sommes depuis la Conquête distinct tout autant des Britanniques que des Canadians. Mais peut-être récusez vous ces affirmations. Si vous ne les récusez pas, il nous faut donc comprendre depuis quand nous sommes ce que nous sommes, distinct de tout autre peuple.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    Suite
    Vous faites l'apologie de nos origines « canadiennes » en parlant du métissage avec le peuple « canadien » des Premières nations. Or, si ce peuple décimé par la maladie apporté par les Français, survit à travers certains de leur descendants qui sont partie du peuple du Québec, nous ne sommes pas tous définis par ce métissage. Les nouveaux arrivants français arrivés longtemps après la disparition de cette Première nation « canadienne », ne sont pas leur descendants. Il ne peuvent donc prétendre être « canadien ». Ils étaient français, sujets du Roi de France, habitant la Nouvelle-France partie de la France impériale conquérante. S'il y avait bien une identité canadienne elle n'était pas ce que vous dites, nous n'étions pas tous et loin de là des descendants du métissage dont vous parlez, nous n'étions pas un peuple métis même si nous étions métissé, nous étions Français, de nationalité française, sous un Régime Français. À la Conquête nous sommes devenus un peuple distinct du peuple de France et un peuple sans Souverain, 30 ans avant la Révolution française.
    Jamais nous n'avons accepté d'être Britanniques même si nous n'étions plus Français. Si nous étions Canadiens, les Britanniques nous ont nommé French-canadian, pour usurper notre nom. Le vocable Canadiens français et la traduction du nom que nous ont donné les Conquérants. Aujourd'hui nous sommes des Québécois, c'est le nom que nous nous sommes donnés. Comme les Inuit qui ont un jour cessé de se nommer du nom que leur ont donné leur Conquérant, nous avons fait de même ou vice-versa. Ce qui ne nous fait en aucun cas renier quoi que ce soit de nos métissages, de nos origines et de notre histoire identitaire, institutionnelle, culturelle et politique.
    Si nous avons fêté nos 400 ans d'histoire l'an dernier, nous pouvons fêter cette année 2009 le 250e anniversaire de notre naissance en tant que peuple distinct du peuple de France, en tant que peuple souverain sans Souverain, en tant que ce que nous sommes toujours aujourd'hui sur notre territoire national du Québec, en tant donc que peuple souverain du Québec, peuple à part entière et distinct de tout autre. Ce qui ne nous fait renier rien de ce que nous sommes aussi et par ailleurs, renier rien toute notre histoire qui remonte au moins jusqu'aux Gaulois en passant par les métissages normand, canadien, et j'en passe. Tout ce sang mêlé coule dans nos veines.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    @ Anonyme alias Gébé Tremblay et Zach Gebello
    « En effet, avant la Conquête nous n’étions pas un peuple souverian distinct du peuple de France.(Luc Archambault) »
    « Voilà la doctrine péquiste. »
    N'importe quoi une fois de plus. D'abord ce n'est pas une doctrine, d'autre pas ce n'est pas péquiste. Ce n'est pas une doctrine péquiste, c'est le résultat d'une réflexion personnelle qui est loin d'être endossée par les péquistes.
    « Le reniement de la naissance naturelle du peuple Canadien français afin de "construire" un nouveau peuple artificiel en modifiant l’histoire. »
    N'importe quoi ! Il n'y a aucun reniement. La naissance du peuple Canadiens-français remonte au contraire plusieurs années après la Conquête. C'est le nom que nous ont donné les Conquérants. Car avant la Conquêtes nous n'étions pas Canadiens français, nous étions des français habitant le Canada. Nous étions des Canayens et partie du Peuple de France, sujets du Roi de France. C'est vous qui modifiez l'histoire en prétendant que les Canadiens français et le non donné à ce que nous étions avant la Conquête.
    « À travailler ainsi à nous faire oublier notre histoire, ils ont plutôt réussi à l’oublier eux-mêmes. »
    Le fait que les français soit des français, et qu'ils fassent remonter leur origine à Saint-Louis ou ailleurs ne leur fait pas oublier qu'ils ont été des Gaulois, des Francs, etc.
    Le peuple des États-Unis n'existait pas avant leur indépendance, il n'était qu'une partie du peuple britannique. Un acte de rupture les a arraché au peuple britannique.
    Nous notre arrachement au peuple de France, vient de l'abandon de la France qui s'est cristallisé à la Conquête.
    « Ils se considèrent un peuple né d’un acte Britannique. Pas étonnant qu’ils ne considèrent le fédéral comme le seul pouvoir actif auxquel il faut attendre les gestes créateurs et qu’ils adoptent son pluralisme identitaire qu’ils calquent sur leur provincial "pur" Québécois qu’ils prétendent ainsi "décanadianisé". Un Québécois britannique ! »
    N'importe quoi !
    Nous sommes né de l'abandon de la France et non d'un Acte Britannique. Jamais nous avons été britannique, jamais nous avons accepté que le Souverain britannique soit en mesure d'incarner notre souveraineté de peuple distinct de tout autre après la Conquête. Ce qui fait de nous un peuple distinct autant de celui de la France que de celui du Royaume-Uni, que celui du Canada. Nous sommes le peuple souverain du Québec distinct des Acadiens, des Cajuns, Mais issu de la même branche commune des français de Nouvelle-France. Nous n'oublions rien de ce que nous sommes, nous sommes aussi Gaulois, si on remonte plus loin, et Normand, de la même souche que les Britanniques, en partie. Comme tous les peuples nous sommes métissés.
    « Ainsi donc nous n’étions pas un peuple souverain sous le régime de l’empire français, mais le sommes devenu sous l’empire britannique ! »
    Tout à fait, nous étions pas un peuple souverain distinct du peuple de France, nous étions une partie du peuple de France. ET après l'abondon de la France qui a provoqué notre arrachement à la France nous sommes devenu ce que nous sommes, un peuple distinct de tout autre, métissé aux Premières nations, majoritairement d'origine normande et française.
    « Désolé, mais les Canadien Français, qui portent des familles de 400 ans d’histoire, ne se renieront jamais pour se réduire à devenir des Québécois civiques nés d’une conquête britannique ! »
    N'importe quoi !
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    La thèse qui soutient que nous avons été libérés par les anglais n'est pas nouvelle ; vous ne faites que la reprendre en y mettant un peu de lustre et encore plus de confusion en affirmant que nous serions devenus souverains à l'instant même où nous avons été conquis. Vous ne me rendrez jamais cette idée. Pour rester poli vos raisonnements sont chargés de sophismes et je n'ai certes pas envi de vous suivre pas à pas dans votre logorrhée habituelle. Si vous ne voyez pas l'aspect névrotique de cette idée que vous amenez, rien n'y personne n'y pourra vous faire changer d'avis. Malheureusement vous semblez susciter un certain engouement à votre suite et c'est bien ce qui me consterne le plus. En l'occasion vous aurez eu le mérite de me faire voir à quel point notre peuple est confus mais sans doute plus désespéré encore puisqu'il est prêt à poser n'importe quel geste inconsidéré pour se sortir un tant soit peu de la grisaille actuelle et, de la sorte, créer un nouveau momentum, qu'importe qu'il soit artificiel et non avenu. Ce pauvre peuple se cherche une fierté dont il ne parvient plus à connaître le sens et pour cause. Alors voici, si vous le permettez, une définition succincte du mot fierté : s'aimer et s'afficher tel que l'on est. Pour cela point n'est besoin de se créer des chimères. Mais quoi de plus difficile que de s'accepter quand on a été violé dès la tendre enfance, n'est-ce pas? Je dis bien depuis la tendre enfance contrairement à vous qui avancez l'idée que nous sommes enfants du viol!
    Quel massacre des consciences êtes vous en train d'opérer?
    -------
    Un grand merci à M. Tremblay pour son petit supplément de lumière. Comment ce fait-il que cette histoire ne nous est pas enseignée? Ce qui contribuerait à détruire ce mythe tenace et entretenu que nous avons participé activement au génocide amérindien.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    En effet, avant la Conquête nous n’étions pas un peuple souverian distinct du peuple de France.(Luc Archambault)
    Voilà la doctrine péquiste.
    Le reniement de la naissance naturelle du peuple Canadien français afin de "construire" un nouveau peuple artificiel en modifiant l'histoire.
    À travailler ainsi à nous faire oublier notre histoire, ils ont plutôt réussi à l'oublier eux-mêmes.
    Ils se considèrent un peuple né d'un acte Britannique. Pas étonnant qu'ils ne considèrent le fédéral comme le seul pouvoir actif auxquel il faut attendre les gestes créateurs et qu'ils adoptent son pluralisme identitaire qu'ils calquent sur leur provincial "pur" Québécois qu'ils prétendent ainsi "décanadianisé". Un Québécois britannique !
    Ainsi donc nous n'étions pas un peuple souverain sous le régime de l'empire français, mais le sommes devenu sous l'empire britannique !
    Une fois pour toute, pour en finir avec l'idée que "Canadien français" ne serait qu'un déterminant péjoratif symbolique de notre colonisation par l'Anglais, rappelons donc notre naissance ethnique aux péquistes :
    Les premiers Canadiens étaient une petite nation amérindienne (iroquoyenne) que les premiers habitants Français (Champlain) avaient ainsi baptisés car étaient établis sur le territoire Canada (Vallée du St-Laurent) tout près de l'établissement de Champlain à Québec. Les relations entre Français et Canadiens étaient cordiales. Sans femmes, les Français prennaient Canadiennes comme épouses. Les enfants issus de ces unions étaient identifiés selon ce métissage canadien. C'est lors des épidémies que cette petite nation fut décimée. Les enfants Canadiens des Français survécurent grâce à leurs gênes européens. C'est un mariage ethnico-culturel-territorial. Nous n'avons pas usurpé ce nom, nous sommes ses survivants. Une "gens du pays" était alors identifié comme Canadien. Il n'était pas nécessaire à cette époque de déterminer Canadien français, mais celà était implicite. C'est à dire le peuple né de l'union des Français aux Canadiens.
    Voilà l'essence de notre naissance qui n'a strictement rien à voir avec la conquête territoriale des Britanniques.
    C'est une naissance créée par l'union de deux peuples et non par une conquête brutale.
    C'est un acte d'amour.
    C'est la pierre d'assise du peuple Canadien Français.
    Notre Bible. Notre Genèse.
    Vraiment rien à inspirer la honte.
    Voilà ce à quoi ont droit tous les Canadien Français dans l'enseignement de leur histoire.
    Il n'y a jamais eu d'union entre les Britanniques ou Anglais avec les Canadiens. Le "Canadian" de l'Anglais est strictement territorial tout comme les péquistes souhaitent du Québécois.
    Désolé, mais les Canadien Français, qui portent des familles de 400 ans d'histoire, ne se renieront jamais pour se réduire à devenir des Québécois civiques nés d'une conquête britannique !

  • Fernand Couturier Répondre

    15 juin 2009

    J'y serai, bien sûr. Et avec d'autres...
    Un quiproquo possible: Préciser que la marche aurait bien lieu le 23 juin. Que c'est une marche de vigile: de veille. À la veille du 24 juin.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Suite
    Celle du Canada qui ne parvient pas à s'imposer de force et d'autorité puisqu'il est répudié par la majorité des Québécois ? Celle qui le fait impuissant malgré toute sa puissance, tout son argent, tout son activisme affairiste canadianisateur, à emporter la libre adhésion du peuple souverain du Québec à cet État abusif qu'il impose sur le territoire national du Québec depuis la Conquête et dont les Plaines et au total 40% du territoire de la Capitale nationale du peuple souverain du Québec ?
    Il n'y a aucun aveu d'impuissance à exprimer la VOLONTÉ libre du peuple souverain du Québec. Au contraire, cela démontre la puissance de la démocratie et de son principe fondateur à savoir, la souveraineté du peuple.
    Et, il se trouve que nous sommes un peuple, un peuple distinct de tout autre, depuis les lendemains du 13 septembre 1759. Avant, nous n'étions pas un peuple distinct de tout autre, nous étions partie du peuple de France.
    L'arrière-garde consiste à nier ce fait et consiste à prétendre que nous sommes partie d'un seule et unique peuple du Canada en tant que minorité ethnique comme une autre dans un multiculturalisme fusionnel abusif.
    Ce qui bien sûr n'est pas le cas. Du moins à mon avis.
    Si ce n'est pas important les PLAINES pourquoi s'opposer à leur rapatriement ?
    Nier que 40% du territoire de la Capitale nationale du Québec est indifférent, anodin, secondaire, est un combat d'arrière-garde typique de ce que veulent nous faire croire les canadianisateurs. Ce qu'ils possèdent ou croient posséder n'a pas d'importance, mais c'est très important semble-t-il qu'on n'y accorde pas d'importance.
    Nous serions fautifs de lui accorder de l'importance. Or, si cela n'a pas d'importance, quel est le problème ? Pourquoi ce serait un problème de rapatrier ces très larges portions du territoire national de la Capitale nationale du peuple souverain du Québec l'année de son 250e anniversaire de naissance ?
    Quel est le problème ?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Suite
    C'est ce que je propose. D'ici là, nous pouvons être fier d'être toujours VIVANTS. Cela se fête pour les peuples comme pour les humains, nous sommes tous nés dans la douleur et dans le sang versé par notre mère, notre mère patrie en ce qui nous concerne.
    FIERS et DIGNES descendant(e)s d'une partie du peuple de France conquis par les armes, toujours vivant malgré que notre tutelle ait pris fait et cause pour notre assimilation.
    Cette réflexion inédite qui est la mienne je la développe et exprime depuis que Jacques Parizeau nous a invité à écrire à travers la Commission sur l'avenir du Québec créée dans les mois ayant précédé la campagne référendaire de 1995 en citant les premiers mots de la Constitution du peuple des États-Unis d'Amérique :
    NOUS, le peuple...
    Cette énoncé de ce père toujours vivant de la nation a bouleversé mon entendement jusque là fondé sur la création de l'État souverain du Québec comme l'a prescrit depuis le début des années soixante ce que j'appelle le souverainisme étatique historique. Depuis, j'ai fondé ma conception d'un souverainisme ontologique sur la souveraineté démocratique du peuple, seul et unique fondateur d'un État démocratique valide et légitime. Cela n'a pas été sans mal et il m'a fallu toutes ces années de réflexion pour parvenir à la conviction profonde qui est aujourd'hui la mienne et que je vous expose ici, et que j'ai exposée à Sir Paul McCartney dans mon « Mot de bienvenue d'un artiste québécois à Sir Paul McCartney » - 2008 07 15 - Pdf, que je lui ai transmis et dont vous avez sans doute entendu parlé, à défaut de l'avoir lu...
    J'en ai discuté ici dans Vigile à quelques reprises et avec des correspondants qui comme vous croyaient avoir la berlue... D'aucuns, comme l'historien Michel Lessard, après s'être apprivoisé à l'inédit de cette nouvelle appréhension de notre réalité identitaire, historique, politique et culturelle, a après s'y être exposé, après y avoir réfléchi, s'est rangé de mon côté en endossant mes prétentions. Nous sommes deux à penser ce que je viens de vous exposer. Cela n'en fait pas une vérité, mais cela n'en fait pas non plus une bêtise.
    Et encore moins comme vous dites une objet de confusion.
    Au contraire. Nos ancêtres s'appelaient les canadiens certes, mais ces canadiens étaient sujets du Roi de France et partie toujours intégrante du peuple de France, du moins rien dans l'État ne permet de penser qu'il en a été autrement, sauf dans le sentiment identitaire. Or, par la Conquête, cet ordre a été brisé. Officiellement nos racines, notre appartenance au peuple de France, à sa Couronne, nous a fait peuple distinct du peuple de France. À moins d'affirmer que nous avons accepté d'appartenir à la Couronne britannique, force est de constater que nous avons plutôt été peuple sans Souverain, donc peuple souverain, 30 ans avant la Révolution française.
    Quant au rapatriement des Plaines de quelle impuissance voulez-vous parler ?
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    @ M. Pierre Martin (musael)
    Vous n'avez pas la berlue. Mais il vous faut apprivoiser cette idée nouvelle et inédite, j'en conviens, elle n'est pas partie de notre entendement commun. Ce qui n'en fait pas pour autant absolument une idée à rejeter d'emblée comme vous semblez le faire.
    « Faire de la défaite des Plaines l’acte de naissance de notre peuple ! » OUI !
    À condition que vous preniez le temps de considérer une chose essentielle. Ce qui me ferait plutôt le dire autrement, tel que je l'ai écrit :
    L'Acte de naissance du peuple souverain du Québec.
    Ce qui est tout autre chose...
    En effet, avant la Conquête nous n'étions pas un peuple souverian distinct du peuple de France. Nous étions partie du peuple de France, nous étions des Français, des citoyens Français, gouvernés par la lignée des Souverains du peuple de France qui a été écourté 30 ans après les lendemains du 13 septembre 1759.
    Ainsi, note naissance à titre de peuple distinct de tout autre remonte à cette Conquête qui nous a arraché à la France, arraché au peuple de France auquel nous appartenions. Cela même si, à force, après 150 ans de Régime français, s'était construit une identité propre, qui nous distinguait culturellement, identitairement du peuple de France. Mais nous étions toujours sujet du Souverain de France dont on attendait de lui qu'il nous protège de l'envahisseur britannique. Nous avons attendu en vain. LOUIS XV nous a abandonné, la France nous a abandonné à nos « quelques arpents » de neige. En quelque sorte, par cet abandon et son refus d'assumer son devoir premier de Souverain qui consiste à protéger son peuple contre l'envahisseur, LOUIS XV et sa ligneé souveraine a abdiqué de fait son pouvoir sur nous et sa légitime capacité d'être la personnelle et charnelle incarnation de la souveraineté du peuple de France dont nous étions parties intégrante.
    Cette abdication de fait n'a jamais à nos yeux été aussi évidente que ce jour funeste de la défaite de ses armées sur les Plaines d'Abraham. Ce qui nous fait depuis ses lendemains funestes, dans le sang versé de cette amère patrie accouchant en quelque sorte de nous dans ce champs de bataille, peuple sans Souverain. Ce qui nous fait depuis ce jour même être le peuple souverain que nous sommes aujourd'hui encore, parce que sans Souverain valide, nous avons su, pu, survivre à la Conquête et à son abandon réitéré dans l'Acte qui nous a cédé au Souverain britannique sans notre accord. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession !?
    Bref. OUI. On peut prétendre comme je le fais que nous sommes un peuple. Nous sommes un peuple démocratique, donc souverain. Ce si je me retourne pour savoir depuis combien de temps nous le sommes, même sans État, même sans État valide et légitime, je ne peux que découvrir que nous le sommes depuis les lendemains de ce jour du 13 septembre 1759, il y aura 250 ans le 13 septembre de l'an de grâce 2009.
    Le peuple souverain du Québec a 250 ans
    Le peuple souverain du Québec distinct du peuple de France et de tout autre a 250 ans cette année. Ça se fête une naissance, même dans la douleur et le sang versé de nos ancêtres et de notre amère patrie la France abandonneuse. Depuis nous vivons sous tutelle en tant que mineur jamais capable de se lui-même gouverner, mais cela n'empêche que nous soyons un peuple à part entière et souverain depuis ce jour fatidique. Ce tuteur abusif nous a marié de force sans nous consulter. Nous dénonçons ce mariage forcé qu'il nous faut annuler, non plus en attendant de nous remarier au monde en fondant l'État souverain que ce peuple souverain espère, mais le le dénonçant maintenant, avant de nous remarier au monde. Avant de se remarier il faut briser le lien que prétend valide l'abuseur canadianisateur.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Ai-je la berlue? Faire de la défaite des Plaines l’acte de naissance de notre peuple! Ne trouvez-vous pas que nous sommes suffisamment confus comme ça? Point besoin d’en rajouter. Notre peuple n’a pas attendu les anglais pour exister, au temps de la Nouvelle-France nos ancêtres s’appelaient déjà des Canadiens. Pour ma part cela suffit comme acte de naissance.
    Pour ce qui est d’une pétition pour rapatrier les Plaines, en ce qui me concerne voilà un bel aveu d’impuissance. Au mieux c’est un combat d’arrière-garde.
    L'autre Pierre Martin

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    J'en serai assurément. À partir des Ponts ou à partir des Braves, une belle rue à reprendre aussi. Et je vous demanderai en privé ce qui peut être fait pour collaborer, contribuer.
    avec enthousiasme,
    Nicole Hébert