« Certains se demandent ce qui permet au Québec à autant moins dériver vers cette rampante mcdonaldisation. Ce n’est en tout cas ni un quelconque esprit militariste, ni la face de la reine sur les billets de vingt dollars qui a favorisé tant de résistance au modèle étasunien. En fait, c’est plutôt le français qui, encore aujourd’hui, permet au Québec de sauvegarder sa culture et ses valeurs profondes.
À mon avis, ce qui lui sert grandement à se distinguer, c’est cette obligation de « parler bleu ». Je vous en prie, Monsieur qui semblez vous-mêmes vous distinguer en vous identifiant comme Quebecer, parlez français au Québec, sinon vous devrez forcément vous résigner à devenir Étasunien dans le plus mauvais sens de cette identité. Vous n’aurez alors que deux choix : parlez bleu ou aider le dollar américain à éroder
davantage l’âme québécoise ».
Extrait de l’article de Claude G. Charron paru sur cette tribune le 26 juin 2014 sous le titre « Coup de tonnerre à la Gazette »
Le débat sur la défense de la langue française au Québec remonte aussi loin que sa fondation. Et, parmi ses défenseurs, et ce malgré qu’il soit natif de France, figure l’auteur de « La langue de chez nous », Yves Duteil.
De passage au Saguenay-Lac Saint-Jean pour y offrir un spectacle, il s’est fait demander en entrevue si la langue française était menacée au Québec, ce à quoi il a répondu : « Je crois que c’est quand les Québécois se mettront à penser qu’elle ne l’est plus qu’elle le sera le plus »…Un message révélateur qui nous renvoie à notre devoir de continuer à défendre sans relâche la langue de chez nous!
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2014"« Je crois que c’est quand les Québécois se mettront à penser qu’elle ne l’est plus qu’elle le sera le plus »…
On peut aussi imaginer qu'il réfère à sa patrie la France... qui pense qu'elle ne l'est pas! (SSink abaout zat!)