CAISSE DESJARDINS DE KILDARE

La démocratie est respectée

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L'avenir de Desjardins passe par le respect de ses racines et de l'esprit qui lui a donné vie. Sinon, c'est une banque comme une autre et les Québécois n'ont plus de raison de lui être aussi fidèle

Les propos de M. Houle (Le Devoir, 14 août 2015) méritent précision. Ses accusations à l’égard de l’administration de la caisse de Kildare sont graves, notamment celle voulant qu’il y ait eu déni de démocratie lors de l’assemblée générale annuelle, en avril dernier.

L’assemblée d’une institution financière comme une caisse Desjardins doit être menée de façon rigoureuse. Un président a donc le devoir de s’assurer que tout se déroule conformément à la Loi, notamment pour que tous les membres aient un droit de parole égal et puissent être entendus.

Nous pouvons comprendre que certaines personnes s’opposent à la fermeture d’un centre de service. Elles peuvent exprimer leur point de vue, mais dans le respect de tous les participants et des règles.

Or, quand un groupe d’individus décide de monopoliser une assemblée de caisse, comme à Kildare, la présidente a la responsabilité de maintenir l’ordre pour permettre à tous de pouvoir s’exprimer démocratiquement afin d’assurer la bonne tenue de l’assemblée. Il ne s’agit pas d’un déni de démocratie, bien au contraire.

Une solution de dernier recours

Nos dirigeants voient à ce que les caisses soient gérées de façon saine et prudente dans le respect des exigences réglementaires accrues. Ils s’assurent de répondre aux besoins évolutifs de leurs membres et veillent à l’engagement de la caisse dans son milieu, conformément aux valeurs coopératives qui les animent.

Ils prennent des décisions pour assurer la pérennité de leur coopérative en tenant compte de leur dynamique locale et de l’usage réel que font les membres des centres de service, des guichets, des plateformes en ligne et des services téléphoniques et mobiles.

Nous comprenons qu’une telle décision ne fasse pas toujours l’unanimité, mais à l’heure où plus de 95 % des transactions de nos membres sont effectuées ailleurs qu’au comptoir et où certains centres de service sont de moins en moins utilisés, certaines caisses n’ont d’autre choix que d’opter pour une fermeture, bien qu’il s’agisse toujours d’une solution de dernier recours.

Malgré cela, Desjardins demeure l’institution financière la plus présente au Québec et nos caisses sont encore les seules à avoir pignon sur rue dans plus de 400 villes ou villages.

Il faut s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation de nos 7 millions de membres et clients en continuant de faire évoluer notre réseau et notre offre de service : il y va de l’avenir de Desjardins.


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