LAÏCITÉ

La CSDM, au-dessus de la loi

Je suis d’avis que la CSDM n’a pas à bénéficier d’un statut particulier et doit se plier aux exigences d’une loi « légitime »

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Tribune libre

Sans surprise, la loi sur la laïcité de l’État québécois fait face à des contestations auprès de divers groupes de la société québécoise. Toutefois, la position pour le moins draconienne de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a de quoi susciter de sérieuses interrogations eu égard aux motifs qu’elle invoque pour prétendre retarder d’un an l’application de la loi 21.


Pourtant, malgré le fait que le ministre Jolin-Barrette ait déjà inclus un amendement dans la loi pour mieux encadrer la définition d’un signe religieux, la présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon, allègue que, dans l'état actuel des choses, les directions d'écoles ne savent pas sur quel pied danser, ignorant dans quelles situations ils devront appliquer la nouvelle loi.


À mes yeux, je ne vois aucun motif raisonnable qui pourrait justifier une telle position « délinquante » de la part de la CSDM alors qu’aucune autre commission scolaire n’a manifesté une telle intention, hormis la Commission scolaire English Montreal et la Commission scolaire Lester-B.-Pearson, qui ont fait savoir au cours des dernières semaines qu'elles n'appliqueraient pas les dispositions de la loi 21.


Conséquemment, je suis d’avis que la CSDM n’a pas à bénéficier d’un statut particulier et doit se plier aux exigences d’une loi « légitime » votée à la majorité des voix à l’Assemblée nationale du Québec. Comme le précise le fondement de l’État de droit, « nul n'est au-dessus de la loi ».


« La pseudo-dissidence de carnaval » de la CSDM


https://www.journaldequebec.com/2019/06/22/madame-harel-bourdon-vous-netes-pas-la-premiere-ministre




Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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