La course aux votes et les renvois d’ascenseurs aux profiteurs du système.
Quelle honte que cette aide de 800 000 $ pour une épreuve automobile qui incarne tout ce qu’il y a de plus représentatif des maux de la pollution, du gaspillage de ressources naturelles, financières et humaines au profit d’une industrie millionnaire en mal de sensations fortes et exhibant sans retenue ni pudeur tout ce que représente de décadent et de déconnecté de la réalité le sport automobile tel qu’il est pratiqué dans le monde actuel, où le sol est prêt de céder sous nos pieds à force de gaspillage, de manque de vision, d’absence désolante de culture et de responsabilité sociale.
Pendant ce temps, l’argent manquerait pour nos étudiants, mais jamais pour les riches membres du sport automobile. 638 postes seront éliminés dans nos parcs nationaux à l’échelle canadienne, laissant le champ libre aux spéculateurs sans égard à la flore, à la faune et à l’environnement. Nos édifices patrimoniaux sont laissés à l’abandon et certains fleurons de notre patrimoine culturel, tel l’Église et l’orgue du Très-Saint-Nom-de-Jésus sont menacés de destruction ou de vente à l’étranger. Quelle fierté pourrions-nous retirer de leur conservation attendu que le dieu argent n’y serait pas honoré et qu’aucune retombée financière n’emplirait les coffres de quelque millionnaire rapace? Quelques centaines de millions sont disponibles pour les richissimes propriétaires de clubs de hockey ou pour quelques magnats de grands empires financiers toujours disposés à presser le citron des revenus citoyens avec l’aide de gouvernements corrompus pour satisfaire leur soif de posséder toujours plus sans le moindre remord pour ceux qu’ils exploitent sans vergogne.
Et avec ça, comble de la mauvaise plaisanterie, notre premier ministre qui fait la morale au parti Québécois et à sa nouvelle recrue Pierre Duchesne, en affirmant qu’il faut faire les choses « à visage découvert »!!
Le cynisme des ennemis de notre devenir est sans bornes et mérite que nous y mettions fin dès les prochaines élections.
Il reste à souhaiter que nous ne changions pas quatre trente sous pour une piastre.
Claude G. Thompson