La CAQ se dédouane auprès de la communauté anglo-québécoise

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La CAQ en porte-à-faux avec les Anglais

Accumulant les entrevues auprès des médias anglophones depuis le début de la campagne électorale au Québec, Christopher Skeete se présente comme un « allophone » et un « Québécois ». Mais également comme « un produit du système d'éducation anglophone » de la province. C'est, selon lui, une des raisons pour lesquelles le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a choisi de lui confier la tâche de responsable des relations avec les Québécois d'expression anglaise.


À la défense du bannissement du port des signes religieux chez les personnes en position d'autorité au sein de l'État québécois


En entrevue à CTV News, le 19 octobre dernier, M. Skeete a affirmé que sa formation politique « est au diapason de ce que veut la société québécoise en général » concernant le projet de loi du parti visant à interdire le port des signes religieux chez les personnes en position d'autorité au sein de l'État. Bien qu'il rejette l'idée selon laquelle la CAQ ne représenterait pas la volonté des allophones et des Québécois de langue anglaise à ce sujet, notamment sur l'île de Montréal, le député lavallois a admis qu'un travail restait à faire afin de nouer un dialogue avec ceux-ci.


La CAQ n'est pas une menace envers les institutions anglophones québécoises


Quant aux inquiétudes de la communauté anglophone relativement à la vitalité de ses institutions, le nouveau responsable des relations avec les Québécois d'expression anglaise s'attaque aux rumeurs. Ainsi, abordant la question du système de la santé, il assure que « personne n'a jamais parlé de retirer l'accès aux soins de santé [aux membres de la communauté anglophone] », ajoutant qu'« il s'agit d'un droit important dont disposent les Anglo-Québécois ».


D'ailleurs, pour ce qui est des commissions scolaires, M. Skeete croit que la communauté anglophone désire avant tout « contrôler sa destinée » grâce à son propre réseau d'éducation. Celui-ci en a tout de même profité pour réitérer l'engagement de la CAQ de décentraliser le système d'éducation au Québec, rappelant le désintérêt de la communauté anglophone en lien avec les élections scolaires.