Ottawa commémore le « Grand Dérangement »

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Pas d'excuses pour les Acadiens

Fidèle à sa doctrine multiculturaliste, l'administration Trudeau souligne le « patrimoine » des Acadiens ; sans excuses.


Voici la ou les sources de cet article : CISION, Gouvernement du Canada, Radio-Canada #1 et #2Voici la source de la photo : CC0


Année après année, tout semble indiquer qu'on joue du même violon au sein de l'administration Trudeau lorsque vient le temps de reconnaître les différentes composantes désincarnées du multiculturalisme canadien et c'était au tour des Acadiens de se voir encensés le 28 juillet dernier.


Patrimoine Canada a ainsi tenu à honorer « la mémoire des victimes du Grand Dérangement », célébrant, tout comme Justin Trudeau l'avait fait à l'occasion de la Fête nationale des Acadiens le 15 août 2018, les succès d'une « communauté » s'étant illustrée au pays.


Et les excuses ?


Des premières colonies françaises à s'établir en Amérique du Nord, l'Acadie est certainement celle qui a le plus souffert de la « Conquête ». Et certains de ses descendants exigent désormais des excuses formelles lesquelles sauraient redonner un nouvel élan à cette petite nation essoufflée par tant d'efforts de survivance.


La reconnaissance du « Grand Dérangement » en tant qu'acte « génocidaire » fait partie de ces excuses demandées. C'est notamment le cheval de bataille de la Coopérative des Arcadiens, dont le projet visant à ériger un mémorial dans la municipalité de Kedgwick, au Nouveau-Brunswick, est toujours en cours.