La CAQ, le crucifix et la laïcité

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Les multiculturalistes attaquent le crucifix avec des arrières-pensées

Retirer le crucifix de l’Assemblée nationale du Québec est une revendication exigée par les tenants d’une laïcité pseudo-ouverte. Le gouvernement de la CAQ fraîchement élu semble décidé à affronter et à régler définitivement une question qui a pollué le mandat du PLQ après avoir relégué le PQ à l’arrière-ban de la démocratie.


L’Église, aujourd’hui, a-t-elle la même influence sur la société québécoise, et particulièrement sur la vie politique et les lois votées par les parlementaires ? Assurément non. Alors, pourquoi ce tollé qui met dans la même équation le crucifix et les signes religieux ostentatoires ?


La laïcité de l’État québécois n’est pas en cause et le crucifix ne représente « que », mais cela a son importance, une dimension patrimoniale. Il en est de même dans de nombreux pays musulmans où l’on peut voir « l’étoile de David », sur le fronton de mosquées et divers palais, symbole aujourd’hui indissociable du judaïsme et arboré sur le drapeau israélien. Cette étoile fait tout autant partie du patrimoine historique des pays musulmans qui, à ce jour, n’ont jamais exigé qu’elle soit retirée.


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