Discours d'Obama à Ottawa

L'erreur du Président Obama

Le mensonge mondialisé

Tribune libre

Le discours d'Obama servait à refermer la brèche sur l'échec du BREXIT. Beau discours dans son ensemble mais il faut remettre les pendules à l'heure. Les nations veulent toutes s'unir et non se diviser, mais elles veulent le faire dans le respect de tous et de chacun. Ouvrez très grand vos oreilles M.Obama, les oligarques et leurs multinationales ne sont pas des nations. Et remettre des pouvoirs de chefs d'état entre leurs mains avec des traités de traîtres signés en cachette n'est pas de l'ouverture sur les autres, c'est accepter de revenir à une époque féodale où les riches avaient tous les pouvoirs et les peuples aucun. Le temps des monarchies est révolu.

L'Union Européenne ou Union Europaïenne est une union non pas de nations mais d'oligarques, propriétaires de multinationales qui choisissent d'appauvrir les nations au profit du 1% du 1% de la planète. Ces oligarques pillent les sociétés d'états en s'en emparant hypocritement morceau par morceau avec la complicité des chefs d'états. On crée la pauvreté en promettant des marchés qui vont augmenter les emplois et créer de la richesse. Ce qui ne se produit jamais car on délocalise les manufactures, les industries, là où les droits humains sont bafoués. Et pire encore les États n'en tirent aucun profits parce que l'évasion fiscale pour les compagnies est légalisée.

Ce n'est pas parce que je ne veux pas accepter la fraude et le désordre, la ploutocratie que je suis un esprit replié sur lui-même, xénophobe et fermé à l'ouverture sur les autres. À cette Union Européenne qui est une nouvelle URSS à saveur capitaliste, je dis non et vouloir m'y inclure de force avec des traités de traîtres ne fonctionnera pas. Le Canada peut y entrer, moi, j'en sortirai avec un QUÉBEXIT. Non au faux libre-échange qui est un libre marché sans obligation d'échanges, non à l'AÉCG ou l'Accord avec l'UE, votre nouvel ordre mondial, je n'en veux point.


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4 commentaires

  • Jean Lespérance Répondre

    3 juillet 2016

    L'économie est une science et comme pour maîtriser toute science, il faut posséder des connaissances de base. Comme dans toute science, il y a des principes de base qui s'en dégagent. Et vouloir nier et agir contre ces principes de base, on ne peut qu'aboutir à un échec. Le discours officiel consiste la plupart du temps à dire la vérité et à faire exactement le contraire. Comment fait-on le contraire sans que le monde le sache? On le fait dans des bills omnibus en fin de session et en signant des traités en cachette. Si on agit en cachette, c'est parce qu'on sait que le monde voterait contre. Quand on agit honnêtement, on a rien à cacher et surtout si on dit que tout le monde va en tirer des bénéfices, pourquoi le cacher? L'UE est une fourberie et j'ai assez de connaissances pour être capable d'en discuter avec n'importe qui, sur n'importe quelle tribune. Et ce n'est pas le Président des États-Unis qui va m'en montrer. Les multinationales n'ont aucune notion de partage et leur donner la possibilité de faire tout ce qu'elles veulent avec leurs profits est immoral et là-dessus , il n'y a aucun compromis possible. L'UE est l'union des multinationales, appuyée par les grandes banques. Qui vote pour ces gens-là? Qui a voté dans les Accords de Bâle de banquiers où on se permet de prêter avec un supposé 4% en caisse? Aucun gouvernement. L'UE est au service des oligarques (propriétaires des multinationales) et des banquiers, comment s'imaginer dès lors que les peuples vont en tirer des bénéfices. C'est une utopie, une aberration.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juin 2016

    Et c'est pour cette raison (mondialisme forcée) que nous devons nous lever et marcher.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    30 juin 2016

    Intéressante brèche dans cette inquiétante bonne humeur au Parlement d'Ottawa. Des fous rires entre Barack, Justin et Sophie en vedette dans l'enceinte des Communes, bondée à craquer par des invités triés sur le volet... des ovations debout à chaque pointe d'humour du Président à l'amitié louche pour un Kénada trop tiède envers l'OTAN... les cadeaux spontanés de visas qu'on n'exigera plus des Mexicains par esprit d'inclusion... en témoignage de la désapprobation d'un Brexit imprudent... beautiful people en démo d'amour! Même le mot "populiste", que les médias ont rendu détestable, appliqué à l'ennemi, Barack prend la peine de le revendiquer pour lui-même, si proche des gens, si altruiste, si généreux envers l'égalité des chances. Un Carnaval d'été qu'il valait la peine de décortiquer comme l'amorce votre billet.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    30 juin 2016

    M. Lespérance,
    J'ose espérer que Bernard Landry et son porte-parole défenseur officiel Pierre Cloutier sauront vous lire et non faire de vos propos qu'un délire banalisateur de plus à leurs yeux.
    Très bien exprimé de votre part. Merci!