L’avenir du Québec sous Robert Bourassa

Les générations qui vont suivre la nôtre, celles de nos enfants et petits enfants, vont-elles accepter notre indifférence? J’en doute fortement.

Tribune libre

Les générations qui vont suivre la nôtre, celles de nos enfants et petits enfants, vont-elles accepter notre indifférence? J’en doute fortement.
Un pays qui rejette le tiers de ses citoyens et qui s’apprête à leur retirer le droit à l’égalité et au respect est-il viable? Je ne le crois pas…
Ne pas se réveiller, c’est accepter la dégradation et l’humiliation, c'est renier les héritages de René Lévesque, de Robert Bourassa, aujourd'hui décédés, et de bien d'autres après lui.
C'est renoncer à l'héritage de nos pères et grand-pères qui ont tout donné pour nous assurer l'éducation et un meilleur avenir.
Pourquoi je retiens le nom de M. Robert Bourassa, un fédéraliste spécialiste du compromis?
M. Bourassa s'est fait tasser plusieurs fois dans les négociations constitutionnelles, la mauvaise foi canadienne s'est retournée contre lui dans la plupart des cas.
Plusieurs de ses déclarations méritent d'être citées, en voici deux;
Première citation :
Le Québec a la liberté de ses choix :

(Suite à l'échec constitutionnelle de Meech en 1990,

Voir le site suivant pour lire tout le document
Mes chers compatriotes,
… La décision de rejeter l'Accord du lac Meech remet en cause notre avenir politique… On sait que le 20 mai 1980, les Québécois ont voté pour que le Québec reste au sein de la fédération canadienne. Ce référendum se trouvait à suivre vingt années de progrès très importants. On sait encore qu'il y a 30 ans hier débutait la Révolution tranquille où le Québec a pu s'affirmer sur le plan social, culturel et économique. Après le référendum, le gouvernement qui a précédé le nôtre a fait des efforts importants pour réintégrer la Constitution….
En 1985, …Nous posions cinq conditions, ni plus, ni moins, sans aucune arrière pensée de marchandage. Comme le disait fort opportunément hier le chef de l'opposition, le gouvernement du Québec et son chef se trouvaient à prendre un risque avec l'histoire….
Je profite de l'occasion pour remercier M. Parizeau de la manifestation de solidarité dont il a fait preuve hier soir. Le Québec est toujours plus fort quand il est uni.
[…]
En juin 1987, l'entente a été ratifiée une première fois; elle avait été ratifiée précédemment, sur le plan des principes, en avril 1987….
Deux semaines plus tard, deux premiers ministres n'ont pas respecté leur signature. M. Filmon, à cause de raisons que nous connaissons, l'obstruction par un membre de l'Assemblée législative, et M. Wells qui a décidé de ne pas respecter son engagement. J'ai été surpris et très déçu. […]
… S'il y a une chose qu'on peut conclure de ces négociations, c'est que le processus de révision constitutionnelle existant au Canada est discrédité.
Le gouvernement du Québec n'accepte pas de retourner à la table des négociations sur le plan constitutionnel. Pas question de discuter de la réforme du Sénat, pas question de discuter de la clause Canada et, malheureusement, pas question de discuter également de la réforme constitutionnelle qui pourrait impliquer les Amérindiens.
Comment pourrais-je y retourner (à la table de négociation constitutionnelle) maintenant que les accords ont été rejetés, après avoir été ratifiés?
…C’est la position de mon gouvernement de négocier dorénavant à deux et non à 11 avec le gouvernement canadien qui représente l'ensemble de la population du Canada, négociations bilatérales avec le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral.
Il va de soi que nous aurons des négociations avec d'autres provinces sur une base bilatérale. Il va de soi également que nous pourrons décider de participer à certaines conférences où l'intérêt du Québec est en cause, mais jamais sur le plan constitutionnel.
Dans le contexte actuel, j'ai décidé de ne pas participer à la conférence qui se tiendra au mois d'août et qui réunit chaque année les premiers ministres des provinces.
[…]
Chers amis, en terminant, je peux vous dire que dans toutes ces décisions et dans celles à venir, c'est l'intérêt supérieur du Québec qui sera le facteur déterminant.
Et à cet égard, dans toutes ces décisions, nous tiendrons compte de la dimension économique.
À quatre reprises, les Québécois m'ont élu comme leur premier ministre. L'une des principales raisons, je le dis humblement, c'est la priorité que j'ai toujours accordée au renforcement de l'économie du Québec; que la force du Québec, pour moi, commence toujours par sa force économique. Et nous avons plusieurs atouts à cet égard.[…]
Dans la préparation de son avenir, le Québec dispose d'atouts très importants et, dans cette préparation qui sera l'une de nos principales priorités dans les mois à venir, nous avons ces atouts liés à une qualité exceptionnelle de notre main-d'oeuvre, liés au dynamisme de nos entrepreneurs, à l'ampleur de nos ressources naturelles et à la position exceptionnellement stratégique sur le plan géographique du Québec au Canada et en Amérique du Nord.
Bref, le Québec a la liberté de ses choix. Il doit faire son choix dans le réalisme, dans le calme et dans la lucidité. Quant à moi, je puis vous assurer que mon seul guide sera l'intérêt supérieur du peuple québécois. Robert Bourassa 1990.
Commentaires de Jean-Pierre Plourde :
Les Québécois doivent prendre connaissance que les actions du gouvernement du Québec actuel sont la suite de la mauvaise foi du Canada à notre égard. Je vous invite à constater que M. Charest a réalisé exactement l’inverse des promesses qu’il nous a faites.
M. Bourassa parle de la force économique du Québec, cette force économique s’appelle principalement Hydro-Québec et Caisse de dépôt. Ces deux entités vont nous être doucement retirées dans l’ignorance totale des citoyens des conséquences sur l’avenir du Québec et de leurs enfants. Il en est de même de nos ressources naturelles dont M. Charest passe le contrôle à Ottawa. L’avenir se dessine en fonction qu’Ottawa prenne pour le Québec les décisions qui nous concernent. Les postes de direction étant occupés par des sympathisant fédéraux, la discrimination envers nos communautés est une certitude; pour comprendre pourquoi, voir mon texte, Vivre libre ou disparaître, sur [saglacweb.com->www.saglacweb.com].
***
Deuxième citation :
Québec, Société distincte
Texte de M. Bourrassa, toujours en 1990, après l’échec des négociations constitutionnelles du lac Meech et pendant la crise amérindienne d’Oka.

Déçu de l’échec de Meech, Robert Bourassa se fait le défenseur des aspirations de la majorité des Québécois.
« Le Québec est aujourd’hui et pour toujours une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement » Robert Bourassa 1990.
Selon le conseiller Jean-Claude Rivest, cette déclaration correspondait profondément à son état d’âme.
Commentaire de Jean-Pierre Plourde :
M. Bourassa aurait pu faire un référendum à ce moment là, les chances de succès étaient excellentes.
Le matin du 11 juillet 1990, survient la crise d’Oka ou un policier de la Sûreté du Québec meurt.
Il apprend qu’il est gravement malade, mais il n’en parle à personne. Robert Bourassa est atteint du cancer, la crise d’Oka n’est toujours pas résolue et il doit encore réagir à l’échec de Meech.
Il crée la commission Bélanger-Campeau sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec.
C’était une autre stratégie de sa part pour gagner du temps. Le temps, c’est une chose qu’il n’avait plus.
Aurait-il osé affirmer le Québec, la plupart des connaisseurs en doute, je l’aurais pour ma part souhaité.
On connaît la suite et les magouilles référendaires indécentes de 1995. Je crois qu’il y a des limites à accepter l’humiliation.
En démocratie, c’est le peuple qui est souverain, pas les élus. Les élus ne sont que les délégués. Si les élus trompent le peuple, c’est à lui, le peuple, de ramener à l’ordre ses élus en les répudient, voir mon texte : Conflits d’intérêts, sur saglacweb.blogspot.com. Les négociations dites de l'Approche Commune dont il est question dans le texte ont conduit à l’achat par Rio Tinto de l’Alcan et de droits importants sur les territoires du Québec, chose inacceptable dans une démocratie sans en appeler au peuple.
À propos de l’approche commune sans consultation, de l’immigration dans Montréal sans contrôle, de la Commission Taylor/Bouchard, du Gouvernement Charest, on se doit d’imposer un retour aux règles de base de la démocratie et on doit faire cela tous ensemble, poliment mais fermement, etc.

Fait de façon civilisé, sans fusil, ni bâtons, cette contestation apporterait d’importants appuis internationaux.
À propos de la défense des intérêts supérieurs du Québec, M. Jean-Claude Pomerleau, de vigile.net, m’a écrit ceci :
« Votre texte fait apparaître une rupture entre le PLQ de Lesage et Bourassa et celui de Charest (on pourrait ajouter Daniel Johnson fils) en ce qui regarde la défense des intérêts supérieurs de l'État du Québec. Fait à noter les deux derniers (Charest et Johnson) sont deux "canadians first and foremost". Ce sont aussi les deux qui ont plongé le plus les finances publiques dans le rouge, ils ont fait passer les intérêts privées et fédéralistes avant ceux de l'État du Québec. »
Nos emplois, notre avenir et celui de nos enfants sont sur la table sans qu’on nous demande notre avis. Allons-nous accepter cela?
La réponse nous appartient à tous.
Jean-Pierre Plourde


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5 commentaires

  • Tremblay Sylvain Répondre

    5 octobre 2009

    "Comment pourrais-je y retourner (à la table de négociation constitutionnelle) maintenant que les accords ont été rejetés, après avoir été ratifiés?
    …C’est la position de mon gouvernement de négocier dorénavant à deux et non à 11 avec le gouvernement canadien qui représente l'ensemble de la population du Canada, négociations bilatérales avec le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral." - Robert Bourassa, 1990.
    Je me souviens que m. Bourassa avait dit celà, et c'est devenu, depuis, la politique fondamentale du Québec en regard des négociations constitutionnelles. À moins que ça, il n'y a pas de négociation. Je pense que tous les gouvernemnts québecois qui ont suivi ont respecté cette exigence minimale et essentielle de m. Bourassa. Vous faites bien de le rappeler.
    Si on se souvient du Traité de Paris, il y est dit que la Couronne britannique peut faire ce bon lui semble nécessaire du peuple habitant à ce moment là la Nouvelle-France, de même que des indiens (d'Amérique) s'y trouvant. On sait ce qui est arrivé, on a démantelé notre gouvernement, dilapidé nos lois et réglements, rejeté comme pas bon tout ce qui venait de nous. Notre langue a été remplacée, nos religieux désavoués, etc.. Tout ce qui en est suivi est resté dans le cadre de cette poilitique de domination du peuple de la Nouvelle-France par la nouvelle couronne. Une immigration britannique et des colonies anglaises s'est imposée à nous comme étant les représentants officiels de la Couronne. Comme ils étaient incapables de nous respecter et de ne se comporter que comme de véritables immigrants, donc sous notre gouverne, en principe, le Canada a été séparé en deux, le Haut et le Bas Canada, afin que ces immigrants aient leur propre gouvernement. Pour ne pas que ce soit considéré comme une vraie séparation, il fallait un gouvernement unificateur, ancêtre de notre gouvernement fédéral actuel, représentant de la Couronne en colonie.
    Autrement dit, de peuple que nous étions dans la Nouvelle-France, nous sommes passés à rien du tout, une ethnie, des vassaux des immigrants anglophones qui nous ont submergés en moins de cent ans. Comme le disait Pierre Bourgault, après celà ils ont utilisé cette supériorité numérique pour nous soumettre encore davantage, détruisant encore plus notre langue, notre système d'éducation, etc., en en faisant comme une loi naturelle, enchâssable dans les lois et réglements, et même la Constitution par après.
    Alors, c'est de celà que parle m. Bourassa. Il savait très bien que les autres provinces n'étaient que des duplications internes du fédéral, peuplées d'immigrants descendants de, et assimilés à la, langue anglaise, où les francophones et les amérindiens étaient soumis ou assimilés, donc sans aucun pouvoir. Alors, la Constitution, c'est la suite du Traité de Paris; le fédéral continue à disposer de nous-mêmes comme s'il était le Roi, qu'il était dépositaire du pouvoir royal à faire de nous ce qu'il veut, suite au Traité de Paris et autres actes, lois et réglements subséquents tout autant réducteurs à notre encontre. L'Acte de Québec n'est pas une exception, il confirmait que nous n'étions qu'une ethnie en Canada, et non un peuple souverain, comme ça aurait dû être, responsable, notamment, de son immigration et de l'intégration à la langue officielle, qui était le français du temps de la nouvelle-France. Donc, un bonbon, très mauvais, plutôt que le rétablissement intégral de notre souveraineté.
    Comme ils ont utilisé la supériorité numérique pour imposer encore davantage la langue anglaise, à partir du milieu du 19e siècle environ, ils utilisent maintenant la supériorité numérique du nombre de provinces anglophones pour nous imposer une constitution rapatriée dont nous ne sommes pas d'accord, et que nous n'avons pas ratifié. C'est pour ça que nous ne devons plus nous fier à leurs règles du jeu pour la changer. Nous devons continuer de suivre la décision de m. Bourassa, c'est seul avec le fédéral, face à face, ou rien du tout.
    J'espère que le Québec va continuer dans cette voie, tracée par m. Bourassa.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2009

    Ce qui compte ce ne sont pas les intentions des uns et des autres : ce sont les réalisations. Bourassa et Charest c'est du pareil au même : néant, du temps perdu.
    Bourassa a tout de même créé le CAD pour espionner sa nation avec l'aide de la GRC.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    4 octobre 2009

    Chacun de nous savons..., nous connaissons les pourquoi..., il nous manque les moyens! Ceux que nous connaissons nous échappent.
    Les moyens passent par l'information. Les médias sont des monopoles et ces derniers entretiennent de l'information délibérément biaisée. C'est un véritable lavage de cerveau.
    Imaginer qu'un premier ministre se fait élire en promettant 1 milliard de réductions d'impôts par année pendant cinq ans, promesses qu'il sait irréalisables, On ne peut imaginer plus grande manipulation;

    Imaginer qu'une société d'État met en onde une émission cherchant à convaincre les citadins qu'il faut fermer les régions! On ne peut imaginer plus grande manipulation;
    Imaginer qu'un gouvernement met en place une commission d'enquête dont le but est de convaincre les gens de s'écraser et d'oublier qui ils sont! On ne peut imaginer plus grande manipulation;
    Imaginer qu'un gouvernement planifie délibérément l'immigration massive afin de briser la culture de la majorité! On ne peut imaginer plus grande manipulation;
    Imaginer qu'un gouvernement refuse de créer une commission d'enquête pour découvrir la vérité sur les pertes de 40 milliards de dollars de fonds publiques, alors que l'équipe de gestion avait une grande réputation de compétence avant l'élection de ce gouvernement. On ne peut imaginer plus grande manipulation;
    Tenir secret des négociations qui impliquent l'expropriation des citoyens qui ont développé leur territoire et laisser les citoyens croire que leur société d'État Hydro-Québec va continuer de fonctionner comme si de rien était alors que les infrastructures de leur compagnie vont se retrouver sur des territoires hors de notre contrôle. On ne peut imaginer plus grande manipulation;
    Lorsque les majorités dans Montréal s'inverseront, l'Assemblé Nationale sera modifiée en conséquence, nos actifs commun que sont l'Hydro et La caisse de dépôt pourront être partagée entre tous les Canadiens au lieu de tous les Québécois. On ne peut imaginer plus grande manipulation.
    Lorsque pour donner son opinion dans les journaux il faut acheter de l'espace publicitaire et que même là on vous la refuse. On ne peut imaginer plus grande manipulation.
    Comment passer le message?
    Je crois que la diffusion internet pourrait-être la première victoire du genre dans le monde.
    Il faut diffuser, non pas seulement en cercles fermés, entre amis sur Vigile, ameriquebec, bloc, PQ et autres, mais trouver une façon d'utiliser ces sites pour augmenter la diffusion par tous les moyens informatiques connues comme les twitter, face book et autres.
    Sachant que les jeunes passent de plus en plus de temps devant l'écran, il faut tous ensemble trouver le moyen de rejoindre la masse par la porte d'en arrière, l'internet.
    Pour ma part, je ne sais même pas comment joindre une photo à mes textes, alors, pour les idées, il y a surement plus brillant que moi.
    Je pense que le message devrait-être strictement informatif, sans écart de langage violent, seulement informatif. Faire réfléchir rien de plus, un peu comme je viens de le faire ici. Il y a surement beaucoup d'autres moyens.
    A bientôt,
    Jean-Pierre Plourde, Bsa, UQAC73
    saglac@gmail.com, saglacweb.blogspot.com, etc.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 octobre 2009

    Nous n'avons franchement plus rien de bon à attendre du Canada. Je crois qu'au point où nous en sommes, un certain nombre de fédéralistes mous l'ont compris...
    Sauf que je dirais que ces gens, semblent tellement habitués à accepter des humiliations ou des compromis boîteux, venant de nos amis du Canada anglais, que je ne sais pas s'ils sont prêts à changer des camp...
    Trop de Québécois sont prêts à se contenter de peu, on dirait.
    Mais il y a aussi le problème, de cette génération Y, qui n'a pas du tout connu l'époque où par exemple, notre niveau de vie et notre taux de scolarisation, étaient très inférieurs à ceux de nos concitoyens anglophones. Ils ne comprennent pas bien le combat que la génération de mes grands-parents, et celle des boomers, ont mené...
    Ils semblent être nombreux à penser que la souveraineté, c'était une simple idée à la mode, un mouvement qui était cool du temps où leurs parents avaient leur âge. Et je crois que les forces fédéralistes misent beaucoup, sur cette mauvaise compréhension du combat pour l'indépendance, pour nous garder dans le Canada!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2009

    En effet, il y eu une rupture entre les libéraux de Lesage et Bourassa et ceux de Johnson fils et Charest. Ces derniers ont abandonné toute loyauté envers les intérêts supérieur de l'État du Québec pour se mettre au service d'un puissant réseau d'intérêts privées fédéraliste qui squatte notre État.
    Il y a péril en la demeure.
    Vous en avez surement conscience et dans vos écrits apparait un cri du cœur à cette effet (j'invite le lecteur à en prendre connaissance). Mais le danger qui guette notre état commande une réaction citoyenne de plus grande envergure. À cet égard les actions citoyennes doivent s'organiser et se structurer pour agir avec plus d'impact. Exemple. J' attire votre attention sur cette expérience de citoyen qui ont réaliser un reportage (professionnel) sur la business de l'Eau en Europe:
    http://eco.rue89.com/2009/10/03/quand-les-internautes-financent-un-film-sur-le-business-de-leau
    Un modèle à suivre sans doute pour notre mouvement qui doit se porter en priorité sur la défense de notre État, pour le temps que son contrôle nous échappera. Il y a plusieurs groupes au Québec qui font ce type de combat pour défendre l'intérêt publique, il faudra bien qu'ils se regroupent quelque part. À cet égard je pense qu'une doctrine d'État serait profitable à tous. J'espère avoir l'occasion d'y revenir.
    Merci à vous M Plourde pour votre implication qui vise à faire prendre conscience de l'urgence de défendre nos intérêts d'État.
    JCPomerleau