L'apologie de Léo Bureau-Blouin

Vive le leadership

Tribune libre

Placez 10 personnes du même âge possédant le même diplôme et une cote égale, celui ou celle qui ira le plus loin dans la vie sera la personne qui possède du leadership. Cette qualité rare permet, comme la charrue, d'ouvrir la route; les autres suivent. Malheureusement, il n'y a aucune diplomation pour cela. Léo Bureau-Blouin aurait pu s'éloigner quelque peu de la politique après sa défaite. Mais non, il a décidé de prendre les cordeaux de l'aile jeunesse du PQ au sein du Comité national des jeunes du Parti Québécois ( CNJPQ ). Voilà de l'implication à mon goût, à travers une sérieuse réflexion, pour la reconstruction de ce parti qui en a bien de besoin. Cela dans une nation qui aime trop se diviser. Par ailleurs, plusieurs souverainistes logent à différentes enseignes.

M. Bureau-Blouin n'est pas un profiteur qui rejoint les rangs d'un parti seulement lorsque les chances de victoire sont bonnes; trop de candidats s'affichent sous les réflecteurs uniquement lorsque la construction de la maison est terminée et que les photographes sont présents. Au lieu de lever l'échelle, la pelle ou la truelle, ils levaient le bras droit. Il aura fallu des pionniers au début pour faire les fondations, élever les murs et compléter la toiture. Après l'amère déception du printemps, Léo Bureau-Blouin rassemble et construit. Je lui lève mon chapeau, telle est mon apologie.


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4 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 juin 2014

    p.s.
    "Souvenons-nous" aussi, de ce freluquet qu'était Robert Bourassa: (Wiki)
    ...diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Montréal en 1956 et fut reçu au Barreau du Québec cette même année. Plus tard, il étudia à l'Université d'Oxford et décrocha également un diplôme en économie politique à l'Université Harvard.
    Élu pour la première fois à l'Assemblée nationale en 1966 comme député de Mercier, Robert Bourassa est devenu chef du Parti libéral du Québec le 17 janvier 1970 et premier ministre du Québec à l'élection générale du 29 avril de cette même année, défaisant le gouvernement de l'Union nationale. À 36 ans, il devint ainsi le plus jeune premier ministre du Québec de l'histoire de la fédération (Louis-Hippolyte La Fontaine est devenu premier ministre du Canada-Est à l'âge de 34 ans en 1842, avant la création du Dominion).
    Or, Léo prend de la maturité, petit à petit...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    23 juin 2014

    Christiane Charette, à téléquébec hier soir (125 rue Marie-Anne), a tenté de le diminuer: "On dit que vous êtes un jeune vieux..." sous entendant qu'il véhiculerait les vieilles idées du parti qu'il veut réformer... ou qu'il s'exprime calmement dans des phrases complètes... En fait, il ressemble en cela au Dr Camille Laurin, père de la charte de la langue française... qui ne fêterait pas au parc Pélican "inclusif".
    Et devinez qui est venu l'appuyer: Danny Laferrière lui-même: "Il faut cesser de classer les gens par âge. J'entends ici une personne qui présente bien son action, qui y croit et explique clairement sa démarche de leadership auprès de sa génération."
    L'animatrice avait même tenté un autre coup en le plaçant à côté de Mike Ward, mais ils se sont plutôt respectés.

  • Hugo Girard Répondre

    22 juin 2014

    La volonté indépendantiste de quelqu'un se mesure à sa capacité à se faire relayer dans les grands médias, plus il a de visibilité, plus on peut se poser de questions; c'est parce que l'Establisment et le système ne la craint pas. Un véritable révolutionnaire est TOUJOURS marginalisés par ces médias qui sont des appendices des pouvoirs en place. Pouvoirs visibles et pouvoirs occultes.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2014

    Oui Bravo à Léo Bureau Blouin...une belle relève et d'excellentes qualités...Ce n'est pas terminé...c'est un nouveau départ...soyons patients, tout viendra à point.