Le dernier discours de Pauline Marois lors du colloque sur l’économie tenu par le Parti québécois démontre bien le manque criant d’imagination qui afflige la chef autant que le parti. Madame Marois n’a pas encore compris et ne comprendra jamais, que ce qui est répercuté par les médias n’est en aucun cas de l’information mais bien plutôt une insidieuse manière de faire endosser par le grand public les plans d’une classe dominante insatiable.
Les médias de masse nous répercutent ad nauseam les propos d’économistes à gage qui nous redisent à tous les jours que le bon Dieu amène qu’il faut changer le modèle québécois, qu’il faut plus de souplesse, que les frais de scolarité doivent être dégelés, que la santé craque de partout, que nous ne payons pas assez chère pour notre électricité, qu’il faut résoudre nos problèmes économiques avant de penser à faire la souveraineté, bref toutes des inepties remplies de clichées faciles répétées par autant de perroquets bardé de diplômes factices qu’ils ont acquis à grand coups de langue on sait où et qui se sont fait beurrés par la suite pour bons et loyaux services.
Le chef du Pq a elle aussi décidé de passer son torchon, probablement influencée par son « entourage » de renards, qui prennent leurs petits déjeunés à 100 piastres tous les matins. Des tizamis retraités des chambres de commerce. Des gens qui nous ont déjà fourrés et qui savent comment faire. Ils tripotent l’opinion publique avec la pute de la rue Saint-Jacques et celle qui loge dans la tour du boulevard René-Lévesque dans le but de nous fourrer encore et encore.
Ils vont nous enfoncer des hausses de tarifs dans la gorge pendant qu’ils continueront de manger leur caviar et d’envoyer leur fils et leurs filles faire leur MBA à 30000 piastres à McGill, cette pauvre université qu’on subventionne à même les taxes et impôts payés par celles et ceux qui travaillent au salaire minimum.
Ils nous diront qu’ils n’ont pas le choix de nous siphonner. Nous continuerons de payer pour une guerre sale en Afghanistan, pour des Lieutenant-Gouverneur et une Gouvarneuse générale qui vont larmoyer à Haïti devant des cameras de tv pour nous émouvoir à grand frais avec nos taxes. Nous devrons gratter nos poches pour acquitter des dettes olympiques, une autre patente faite pour toucher le cœur de tous les téléspectateurs. Des multinationales de l’eau embouteillée pourront continuer de vider nos nappes phréatiques sans nous donner une hostie cenne de redevance. C’est le principe même de la nationalisation des pertes et de la privatisation des profits
On haussera les frais de scolarité pour mieux continuer de subventionner les écoles privées que fréquentent les fils et les filles de nos pique-assiettes nationaux. Et on continuera de laisser le privé venir vider le milieu public de la santé de nos médecins pour que les riches puissent faire soigner leurs hémorroïdes en allant dans des cliniques bien à eux où ils n’attendront surtout pas.
Quand Pauline qui vit dans son château de l’île des Sœurs vient me dire qu’il faut plus de richesse au Québec, ça sonne aussi faut que l’air des bijoux au château de Moulinsart. Si elle cherche de la richesse, je sais où en trouver moi. Et surtout, qu’elle cesse de prendre le monde pour des caves. Contrairement à elle, nous sommes parfaitement capables de faire la différence entre les âneries que répercutent les médias et la véritable opinion publique. Et nous savons qu’il y a une sacrée différence entre les deux.
Nouveau discours de Pauline Marois
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010Mme Marois n'a pas compris ?
Elle sait parfaitement ce qu'elle fait !
Elle obéit aux mêmes maîtres que Charest et en espère de grosses récompenses bien sonnantes.
En 2010, les partis politiques ça sert à faire tourner les bourriques dans le même sens. Ça leur donne l'impression d'aller quelque part.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010Monsieur Lévesque
Je suis 100% d'accord avec ce que vous exprimez dans votre texte. Quand le peuple va-t-il se réveiller pour prendre conscience, qu'au point de vue idéologique, maintenant que le SPQ libre n'est plus dans le décor que le PQ et le PLQ se ressemblent comme larrons en foire et son vendus au néolibéralisme? Dans ce système, la classe ouvrière est sacrifiée aux dépens d'intérêts corporatistes et multinationaux dont leurs objectifs sont axés sur le profit au maximum; il doit y avoir le moins d'entraves possibles pour qu'ils puissent atteindre leur but. Aujourd'hui, tout passe de plus en plus du système public au privé comme nous le constatons chaque jour. Les travailleurs continueront à ne ramasser que des miettes dans ce système politique qui les exploite. Il faut que soit formé, au Québec, un parti politique qui représente vraiment les intérêts de la classe ouvrière sinon elle continuera toujours à se faire exploiter par le PQ et le PLQ qui représentent les intérêts de la classe dominante du système néolibéral mondial. Les bourgeois, c'est comme les cons...Jacques Brel
André Gignac le 14 mars 2010
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010Excellent texte! Tout est dit. Dommage qu'il y en ait si peu qui finisse par comprendre.