L'ADQ riposte au départ fracassant de Sylvie Tremblay

ADQ - un homme et son parti... - démission de Sylvie Tremblay


Tommy Chouinard - Si Sylvie Tremblay a décidé de quitter l'ADQ avec fracas, c'est parce qu'elle est frustrée que le parti ait refusé de lui offrir l'investiture dans la circonscription de Verdun sur un plateau d'argent, accuse le président adéquiste, Tom Pentefountas.

Dans une lettre de démission de quatre pages rendue publique hier, cette ancienne vice-présidente de l'ADQ dit avoir fait l'objet d'intimidation de la part des dirigeants du parti, dont l'un lui aurait demandé de «fermer sa gueule». L'ADQ ne doit pas être portée au pouvoir selon elle parce que certaines de ses idées sont rétrogrades, notamment au sujet des femmes.
Tom Pentefountas, qui réfute toutes ces allégations, a décidé de passer à l'attaque. Il accuse Sylvie Tremblay d'avoir voulu «court-circuiter» le processus d'investiture du parti dans Verdun. «Elle a poussé pour avoir une investiture rapide et être nommée immédiatement comme candidate aux prochaines élections. Ce n'est pas un droit acquis d'être candidat. Tout candidat potentiel doit travailler et rassembler les éléments essentiels pour être nommé», a-t-il affirmé, niant que le parti ait fait obstacle à la candidature de Mme Tremblay.
Tom Pentefountas se dit surpris que Sylvie Tremblay condamne certaines propositions adéquistes, dont celle visant à verser 100$ par semaine aux parents pour chaque enfant en bas âge qui ne fréquente pas une garderie subventionnée. L'ADQ veut que les femmes restent à la maison, accuse-t-elle.
Tom Pentefountas rappelle que Sylvie Tremblay était candidate dans Verdun aux dernières élections et appuyait le programme du parti qui comprenait cette mesure.
Autre tuile sur l'ADQ
Ce départ fracassant n'est pas la seule tuile qui s'est abattue sur l'ADQ hier. La chef péquiste Pauline Marois a en effet décidé d'intenter une poursuite en diffamation contre le député Gilles Taillon.
Jeudi, le bras droit de Mario Dumont a affirmé qu'en 2001, le cabinet de la ministre des Finances de l'époque avait exercé des pressions pour faire en sorte que Norbourg touche une aide de l'État d'environ 900 000$ lui permettant d'échapper à la faillite.
Vendredi, Pauline Marois a mis en demeure Gilles Taillon de se rétracter, ce que l'adéquiste a refusé de faire. La chef du PQ a décidé de le traîner devant les tribunaux. Son avocat entamera les procédures sous peu.


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