Jean-Roch Villemaire plaide non coupable

Le français — la dynamique du déclin

Louis-Denis Ebacher - L'activiste Jean-Roch Villemaire a plaidé non coupable aux accusations de méfait contre des affiches électorales unilingues anglaises et l'édifice des West Quebecers, dans le secteur Aylmer, lors de la dernière campagne électorale municipale.
Le militant indépendantiste avait pourtant avoué qu'il était derrière le retrait systématique des pancartes de la candidate au siège numéro 2, Barbara Charlebois, au mois d'octobre. Il avait nié, puis admis lendemain qu'il avait peint les lettres FLQ (Front de libération du Québec) sur les murs de l'association régionale des West Quebecers.
«Je plaide non coupable pour l'instant», a mentionné M. Villemaire dans une entrevue téléphonique. Son avocat, Me Marc-André Cayen, doit prendre connaissance du dossier d'ici le 12 avril, date de la prochaine apparition de son client devant la Cour du Québec, et analyser les déclarations incriminantes faites dans la tourmente, en octobre dernier.
M. Villemaire s'est rendu aux policiers le 16 octobre pour admettre ses gestes, et même ceux qu'il avait caché concernant le bâtiment. «La police croyait à un groupe organisé alors que ce n'était pas le cas. Je ne voulais pas faire peur aux gens, créer de la panique et provoquer une chasse aux sorcières contre le mouvement indépendantiste en Outaouais. Les lettres FLQ ont fait peur. Mais je n'ai jamais eu l'intention de poser des gestes violents. Pour moi, le FLQ, c'est celui d'avant la crise de 1970.»
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Sovereigntist faces charges of mischief
2008 election candidate accused of targeting anglophone-rights office
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Dave Rogers, The Ottawa Citizen: Wednesday, January 20, 2010 - Quebec sovereigntist Jean-Roch Villemaire is to appear in Gatineau court Thursday to face charges of mischief after someone painted "FLQ" on the door of the Wakefield office of an anglophone-rights group during Gatineau's civic election campaign in October.
Villemaire, an admirer of Italian fascist leader Benito Mussolini and European neo-fascists, ran for the Parti Indépendentiste during the 2008 Quebec provincial election.
A Quebec sovereigntist group calling itself the reincarnation of the FLQ (Front de libération de Québec) sent an e-mail message to Barbara Charlebois, a member of the board of the Regional Association of West Quebecers and city council candidate, demanding the anglophone group abandon its campaign of anglicization.
The message, allegedly from the Ligue de défense nationale, said the group was giving West Quebecers a "last notice" because French in Quebec is threatened.
"If French has taken a certain place in Quebec it is because of the radical and sometimes violent FLQ during the '60s, provoking an exodus of anglo-Montrealer businesses storefront by storefront," the message said. "We are its reincarnation. We will win."
The same group allegedly sent threatening e-mails to the West Quebec group in April after the
association suggested some Gatineau bylaws be translated into English.
"If you persist in your activities, we will take action against your offices," one message said. "You have been warned."


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